lundi 15 décembre 2014

Salaires : quand le Monde déborde le Medef par la droite


Voici le genre d’article qui symbolise la perdition absolue dans laquelle le débat public se trouve aujourd’hui. Voilà que Le Monde voit dans la hausse de 1,4% des salaires, un signe de nos rigidités ! Pour un peu, ils appelleraient à une baisse du SMIC de 30%, comme The Economist !



L’économie pour les nuls

Il faut croire que depuis la mort de Margaret Thatcher, son esprit hante une partie des élites intellectuelles dites de gauche. J’ai fait des copies écran de cet article au cas où le Monde finirait par se rendre compte de l’énormité de ce papier. Difficile de trouver plus antisocial. Décidemment, ce qu’on appelle la gauche, quand elle est libérale et libertaire, semble avoir une capacité assez étonnante à défendre des idées profondément anti-progressistes. Le Monde rend compte d’une statistique révélant que le salaire moyen de base a progressé de 1,4% sur un an, soit 1,2 point de plus que l’inflation osant affirmer que « malgré la crise, la dynamique des salaires réels ne se dément pas ».



Déjà, passons sur le fait qu’une progression de 1,2% marque une quelconque dynamique. Puis, ces chiffres ne portent que sur les entreprises de plus de 10 salariés et excluent agriculture et emplois publics… Enfin, tout journaliste économique devrait savoir qu’une moyenne peut être trompeuse. Aux Etats-Unis, de 2009 à 2012, les revenus ont progressé en moyenne de 6,1%, mais cette hausse n’a été que de 0,4% si on exclut ceux du 1% le plus riche, et ils ont même baissé pour 90% de la population ! Idem sur l’indice d’inflation qui n’est pas le même pour tout le monde. On aimerait aussi que le Monde rappelle la baisse record du pouvoir d’achat en 2012, ce qui relativise ce maigre gain théorique.

Thatcher, sort de ce journal !

La tonalité de l’article est absolument stupéfiante, tant il semble écrit par les néolibéraux les plus inhumains. Dans le « malgré la crise, la dynamique des salaires réels ne se dément pas », on sent comme un regret que les salaires ne baissent pas. La journaliste pose une question que même Pierre Gattaz semble ne pas oser poser : « comment expliquer la rigidité des salaires en France ». Tous les petits salaires qui ne progressent pas apprécieront l’humanisme de ce journal qui se veut une conscience morale. Certes, elle explique ensuite que la progression vient sans doute des suppressions de postes peu qualifiés. Mais, ce faisant, elle disqualifie cette statistique et son raisonnement.



Voici un article qu’il faut garder en mémoire comme illustration absolument parfaite de la dégénérescence intellectuelle que le climat néolibéral semble provoquer au sein de nos élites intellectuelles : un journal dit de gauche s’inquiète de la compétitivité des entreprises quand les salaires progressent de 1,2%...

33 commentaires:

  1. Patrick Artus dit souvent la même chose : les salaires en France augmentent plus vite que la productivité. La France, compte tenu de son niveau de gamme assez bas, n'est pas compétitive par rapport à ses voisins européens. Si l'on veut continuer à augmenter les salaires, il faut monter en gamme ou revenir à des politiques protectionnistes aujourd'hui interdites en Europe.

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    1. ou mieux, sortir de l'euro, bien sûr...

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    2. @moi

      Ce n'est simplement pas vrai et vous le savez bien, vous seriez prié d’arrêter de mentir SVP... cf les travaux de Jacques Sapir par exemple
      http://www.marianne.net/Depuis-30-ans-les-salaires-baissent-sauf-au-sommet_a183144.html

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  2. Évoquer les USA pour expliquer la situation en France n'a pas de sens, les évolutions de revenus y sont complètement différentes. Les 10% chutent en France quand ils grimpent aux USA :

    Quant aux 10% les plus aisés de la population, leur revenu relatif diminue spectaculairement depuis 1975. La fin des Trente Glorieuses signifie beaucoup pour ces classes, désormais deux fois moins riches que leurs homologues américaines.

    https://ecointerview.wordpress.com/2014/12/14/la-france-qui-tombe-est-celle-den-haut/

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    1. "Les 10% chutent en France"
      Les statistiques disponibles montrent le contraire ; selon l'OCDE le rapport premier décile/neuvième décile (D9/D1) est passé de 3.4 en 1996 à 3.6 en 2011 ; quant au coefficient de Gini : 0.277 en 1996, 0.309 en 2011.

      Je ne sais pas quelles sont les sources du lien que vous indiquez, mais je crains qu'il soit assez farfelu (il parle de "ratios de PIB/habitant, ce qui n'a aucun sens).

      La vérité, facile à établir dès qu'on se réfère à des statistiques sérieuses, c'est que la France suit l'évolution générale à l'aggravation des inégalités, mais avec beaucoup de "retard" par rapport aux autres pays. Et que la politique d'austérité suivie par le gouvernement vise justement à combler ce "retard"... dans l'aggravation des inégalités !

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    2. Ce sont des données OFCE selon des préconisations d'études de Sen, c'est écrit dans l'article, si vous voulez en savoir plus contactez le type du blog.

      Le PIB/habitant n'a aucun sens pour vous, mais ce ratio est largement utilisé en économie, faut retourner à l'école...

      Ce résultat n'est pas incompatible avec une montée des inégalités à l'intérieur même de chaque décile, avec la plus forte inégalité dans D10, qui mises ensemble accroissent l'inégalité globale des 100%. Vous comparez des torchons et des serviettes.

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    3. Le Gini vient majoritairement des 30% au dessus de la moyenne, en dessous c'est proche du plat :

      http://www.alternatives-economiques.fr/__TRAVAIL/graphique_legends/img.php?id=55599

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    4. Précisément il parle de "PIB par tête par décile", du grand n'importe quoi en effet et sûrement pas des données OFCE.

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    5. @ Anonyme15 décembre 2014 17:10
      Parfaitement ! Ce graphique montre bien l'envolée des 10% de plus hauts salaires - et encore il ne s'agit que des salaires, alors que le poids du patrimoine est massif pour les plus hauts revenus.

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    6. Il parle de la répartition statistique du revenu évalué en pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat moyen étant le PIB/population :

      Cet indicateur est parfois utilisé pour mesurer approximativement le revenu par tête, ce dernier indicateur étant plus rarement disponible.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut_par_habitant


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    7. @ Anonyme15 décembre 2014 17:51
      En tout cas il y a problème car le PIB par habitant ne peut pas être réparti par déciles. En plus le graphique précise "relativement à la moyenne pondérée d'un ensemble de pays". Sans autre précision c'est de la bouillie pour les chats.
      Ce qui est sûr en tout cas c'est que la part des 10% les plus riches dans le revenu tend à augmenter en France, même si c'est moins sensible que dans la plupart des pays développés, suivant toutes les sources statistiques. cf par exemple http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon04246

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  3. J'espère que tous ceux qui sont d'accord avec l'article de l'imMonde ont de ce pas été voir leur patron pour diminuer leur salaire.

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    1. J'attends de savoir si cette Mme Eveno, si convaincue et si convaincante, est allée voir le sien pour suivre l'exemple. Elle serait d'ailleurs bien avisée de le faire quand on voit ce que coûte la presse à nos finances publiques.

      DemOs
      Demos

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  4. Les bulles touchent à leur fin.

    Les bulles immobilières, les bulles boursières, les bulles de l'extraction pétrolière, les bulles de dette privée, les bulles de dette publique, toutes ces bulles ne peuvent pas gonfler jusqu'au ciel.

    Aujourd'hui, on dirait que toutes ces bulles n'arrivent plus à gonfler.

    Elles tremblent.

    On dirait que tout va finir par éclater, au même moment.

    L'année 2015 va être passionnante.

    Lundi 15 décembre 2014 :

    De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/analyses-opinions/de-la-chute-du-petrole-pourrait-jaillir-le-prochain-krach-selon-certains-operateurs-1020118.php

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    1. On sait qu'une bulle est une bulle quand elle a éclaté, pas avant, sauf les prophètes à boule cristal.

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    2. Vous êtes définitivement un bon vous... Et réfléchir à la situation pour comprendre quelle sont les bulles avant qu’elle n’éclatent et qu'elles ne fassent du dégât, ça vous vient pas à l'idée non? enfin c'est surement trop compliqué pour vous...

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  5. Macron le roi des financiers envisage de vendre des actions GDF que détient l’État et qui lui ont rapporté du 5% l'année dernière alors que dans le même temps l’État emprunte à 0% à un an et à 0.9% à 10 ans.

    Ou bien ce type est le dernier des crétins ou c'est un traître. N'importe qui étant capable de se rendre compte de l’imbécillité de l'opération, je vote "traître".

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/gdf-suez-candidat-tout-designe-aux-projets-de-cession-de-l-etat-1020261.php

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    1. Moi, je vote "traîtreS" pour les socialos, qui font imploser le système pour leurs petits avantages personnels. Mais sachez qu'ils ne "l'emporteront pas au paradis", comme dit M. le curé lors de son sermon dominical.

      De toute façon, les admirateurs d'Audiard et de Lino Ventura le savent : "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".

      DemOs

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  6. C'est pas LE Monde, c'est Anne Eveno qui écrit dans le Monde où se trouvent d'autres articles qui contestent ce qu'elle raconte. C'est franchement ridicule de personnifier un journal où divers individus s'expriment et peuvent diverger :

    L'auteur n'évoque pas l'échec de la négociation sur la flexibilité de l'emploi en 1984, mais il est très critique sur le traitement social du chômage ou sur la quête perpétuelle d'une baisse du coût du travail.

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/27/les-decennies-aveugles-de-philippe-askenazy_1471389_3260.html

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  7. "PIB par tête par décile" signifie PIB par tête moyen intra décile, soit pouvoir d'achat moyen pour chaque décile. Vous êtes dur de la comprenette, vous !

    Vous comprenez toujours pas la différence entre valeurs comparatives inter déciles, moyenne supra déciles versus valeurs moyennes et dispersions statistiques intra déciles.

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    1. Le PIB par tête n'est pas un revenu. Vous enfumez. Point barre.

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    2. Le PIB par habitant est considéré par de multiples études comme une évaluation du pouvoir d'achat. Berruyer aussi l'utilise. Vous n'expliquez nulle par en quoi ce n'est pas un revenu, vous êtes stupide, point barre :

      http://www.les-crises.fr/historique-pib-france/

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  8. @ Moi

    1,2% de plus que les prix : pas sûr que ce soit plus que la productivité. Et en 2012, les salaires ont monté moins vite que les prix.

    @ Anonyme

    Ce n’est pas sérieux. Il y a 20 ans, le patron de Renault était payé 150 000 euros par an, et celui de PSA, à 300 000 euros, était en une du Canard… La statistique que vous évoquez me semble contestable car peu clair. Mieux vaut raisonner en revenus bruts ou nets ou, mieux, en part des revenus. Ici, cet indicateur est trop alambiqué et relatif pour ne sans doute pas cacher qu’il est une manipulation. En effet, il sous-estime sans doute grandement l’envolée des inégalités aux USA. Et il ne faut pas regarder que les 10%, mais aussi les 1%, comme le rappelle Todd, Stiglitz ou Piketty.

    http://www.gaullistelibre.com/2013/10/les-chiffres-effarants-de-linegalite.html

    Quelques chiffres simples qui démontent vos arguments : la part des 10% les plus riches dans les revenus est passé de 30 à 35% à plus de 45%. Et celle des 1% est passée, de mémoire de 7 à 18%. Et je vous renvoie au livre de Piketty sur l’évolution en France :

    http://www.gaullistelibre.com/2011/09/la-revolution-fiscale-de-piketty.html

    @ J Halpern

    Merci

    @ BA

    J’ai peur que cela dure encore un peu

    @ Bip

    Très bien vu. Dommage que personne ne le note

    @ Anonyme

    Oui, mais elle reflète la ligne majoritaire.

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  9. Vous faites beaucoup d'honneur au Monde d'analyser ainsi un de ses articles; c'est devenu une feuille de propagande atlantiste et ultra-libérale des plus bornées. Cela dit, si cette hausse de 1,4% était réelle, ce serait plutôt une bonne nouvelle, puisque le problème de fond de l'économie, c'est l'insuffisance des salaires. Mais vous dites très justement que dans la situation de très fortes inégalités, la moyenne ne veut rien dire. D'ailleurs, si la hausse de la productivité était de 2%, comme pendant longtemps, 1,4% d'augmentation des salaires serait encore de l'austérité.

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  10. "Quelques chiffres simples qui démontent vos arguments : la part des 10% les plus riches dans les revenus est passé de 30 à 35% à plus de 45%. Et celle des 1% est passée, de mémoire de 7 à 18%. Et je vous renvoie au livre de Piketty sur l’évolution en France"

    Vous démontez rien du tout, car vous n'avez rien compris à mes arguments et à mon propos, vous mélangez les choux et les carottes.

    Pour démonter des arguments, il faut d'abord les comprendre. Vous amalgamez inégalités croissantes au profit des 1% français mieux payés qui s'accaparent une part croissante des richesses en France et aussi dans les 10%, et le fait qu'en moyenne comparative internationale les revenus absolus des 10 % revenus élevés français ont chuté tandis qu'ils ont grimpé aux USA. Vous confondez comparaison de valeurs relatives et de valeurs absolues. C'est confondant, d'autant plus que j'ai expliqué plusieurs fois les nuances. Vous êtes complètement inapte à vous représenter graphiquement des divergences de surfaces statistiques définissant les extensions encadrant une moyenne. Bref, vous comprenez rien à rien.

    De même, la pauvreté a augmenté en valeur relative en Allemagne, mais en valeur absolue un pauvre allemand l'est moins qu'un pauvre français, car PPA moyenne allemande plus élevée qu'en France conjuguée à un Gini allemand légèrement plus faible, avec 2,5 fois moins de SDF.

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    1. En résumé, vous ne comprenez pas que les 10% plus riches français le sont de plus en plus en termes de pouvoir d'achat par rapport aux autres français, mais le sont de moins en moins par rapport aux 10% plus riches US en termes de pouvoir d'achat. Globalement les 10% riches français s'appauvrissent sur le plan comparatif avec les US, mais mangent plus la soupe sur la tête des 90% autres français. Le gâteau français se rétrécit, mais les 10% accroissent leur ponction relative.

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    2. L'enfumeur "Anonyme15 décembre 2014 09:00" prétendait "Les 10% chutent en France quand ils grimpent aux USA", l'"Anonyme15 décembre 2014 21:01 et 21:16" (le même ?) jargonne et finit enfin par admettre : " les 10% riches français s'appauvrissent sur le plan comparatif avec les US, mais mangent plus la soupe sur la tête des 90% autres français" -
      En d'autres termes les écarts interdéciles s'accroissent en France mais moins qu'aux Etats-Unis, ce qui était sans doute trop simple à énoncer pour que vous commenciez par là...

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  11. Laurent,

    As-tu regardé le CV de la "journaliste" en question ? Mme Eveno est diplômée en journalisme et communication, ce qui démontre qu'elle n'a aucune compétence pour parler de ce sujet. En tout cas, pas plus que l'épicier du coin. Lui est en mesure de parler de ce qu'il vit en tant que commerçant confronté quotidiennement aux effets de l'économie réelle. Avoir appris à aligner des phrases avec sujets, verbes et compléments ne donne aucune légitimité à le faire sur des sujets qu'on ignore et qu'on ne sait pas mieux analyser qu'un enfant de six ans, qui, eux, sont spontanés et non les promoteurs d'une idéologie perverse.

    A quand des articles sur les qualités techniques des Airbus signées par une secrétaire de direction ou des analyses sur la diplomatie internationale signées par mon garagiste ?

    Demos

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    1. *enfant de six ans, qui lui est spontané et non le promoteur ....

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  12. J. Halpern16 décembre 2014 17:14

    Je n'enfume rien, c'est juste que vous ne comprenez rien aux explications qui vous sont données. Et ça se dit prof d'éco, non mais allo !

    Ma conclusion est que les 10% plus riches US s'enrichissent bien plus que les 10% plus riches français, mais que ce sont les 1% du haut dans les 2 cas qui tirent le mieux leur épingle du jeux. Une des raisons est que les US est un pays plus entrepreneur et innovant que la France des rentiers du 1%. Les fortunes des NTIC ont explosé aux US pas en France, et ont raflé la mise, pendant que les fonctionnaires franchouilles du CAC ont végété en augmentant les inégalités françaises.

    Votre idole de l'écart interdécile ne signifie rien du pouvoir d'achat moyen et même des pauvres. L'Allemagne a un PPA moyen supérieur à celui français, un Gini eu peu en dessous et une pauvreté relative un peu au dessus, plus 2,5 fois moins de SDF qu'en France. Merkel est plébiscitée en Allemagne et les sondages en France sont en sa faveur. Eh ouais, les allemands vivent mieux malgré un supplément de 16 millions d'allemands de l'est à faible pouvoir d'achat en 1990.

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  13. @ Jacques

    Merci

    @ Anonyme

    J’ai bien compris vos chiffres alambiqués, mais ils ne font que montrer que les 10% les plus riches en France ont une évolution inférieure à la moyenne des autres pays du groupe choisi. Cela montre juste que les inégalités augmentent moins vite en France qu’ailleurs, mais pas qu’elles n’augmentent pas, ce qui est mon point, moins alambiqué. Votre point est certes factuel, mais je pense qu’il n’a qu’un intérêt limité et qu’il est bien moins important que celui que je soulève, sur la foi de nombreuses autres études, que vous n’infirmez pas mais auquel vous donnez une perspective qui n’en reste pas moins mineure.

    @ J Halpern

    Bien d’accord

    @ Démos

    Et cela révèle un fond idéologique effarant pour un tel journal

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  14. "vous donnez une perspective qui n’en reste pas moins mineure."

    Ce n'est pas si mineur de voir où se concentrent les sources d'inégalités et d'où elles proviennent. C'est aussi le boulot de Piketty par ailleurs.

    C'est certainement moins mineur que nombre de vos articles et positions dogmatiques à la va comme j'te pousse comme votre imbécile de mentor NDA. Si faire des études affinées c'est pour vous alambiqué, alors vous représentez bien tous ces démagogues ignares qui coulent la France par leur suffisance de beaufs dominants.

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  15. L'étude à laquelle vous vous référez n'est pas une étude fine, c'est une vision déformée de la réalité. Le travail est fait par Piketty et consorts, qui, eux, font un travail utile.

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