samedi 21 mars 2015

Salaires : le PS, c’est le #PartiantiSocial




C’est l’histoire d’une trahison

Ce n’est pas vraiment une surprise. L’épisode récent sans doute le plus significatif, c’est le minuscule coup de pouce au SMIC de mi-2012 : comme un nobliaud donnant quelques pièces aux passants, François Hollande avait accordé, royal, 0,6% de hausse de plus que l’inflation. Pour mémoire, le Jacques Chirac de 1995 avait accordé un coup de pouce trois fois plus important ! Deux ans et demi après, Michel Sapin, déjà ministre de Mitterrand, dit devant le Medef que « c’est la responsabilité de chaque chef d’entreprise de faire en sorte que les salaires n’augmentent pas considérablement plus que la productivité de cette entreprise, surtout dans des périodes où le taux d’inflation est très faible ».

Le papier du Monde « les salaires continuent d’augmenter en France » est révélateur. L’opinion du Monde y est transparente : parce que l’inflation est nulle, cette hausse des salaires n’est pas la bienvenue. D’ailleurs, il la met en parallèle avec la hausse du chômage. Et ce n’est pas la première fois. Déjà, mi-2012, il critiquait le dérisoire coup de pouce au salaire minimum, et fin 2013, il persistait. Mais, outre le fait d’être anti-social et digne de la droite la plus bête, la moyenne n’est pas sans limite. Elle peut cacher de grands écarts : en Allemagne, Olivier Berruyer a montré que les 30% les moins riches avaient vu leur salaire baisser de 15% et aux Etats-Unis, il stagne pour 99% de la population depuis 40 ans.

Pourquoi la « gauche » trahit ?

Toute la question qui se pose, c’est pourquoi la gauche dite de gouvernement en vient à défendre de telles positions, prenant bêtement partie pour les actionnaires et les dirigeants des entreprises contre les salariés ? Cela est d’autant plus effarant que Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Camille Landais démontrent depuis des années l’explosion des inégalités. Derrière les moyennes, se cachent, au mieux une stagnation des salaires de l’immense majorité de la population, et une explosion des très hauts salaires. Voilà qui devrait être un terreau politique fertile pour une pensée politique progressiste et égalitaire, théoriquement portée par ce que l’on appelle la gauche habituellement. Que nenni !

En Allemagne, les « socio-démocrates » ont orchestré l’appauvrissement des classes populaires et les minis jobs. En France, le parti « socialiste » est moins généreuse que Chirac et prend le parti des grands patrons. Il faut dire qu’à force de s’opposer aux frontières et à la nation, les sociaux-libéraux, qui n’ont de sociaux que le nom, créent un système destructeur pour les classes populaires et moyennes, mises en compétition avec des pays où les salaires peuvent être jusqu’à 20 fois moins élevés. Et entre les classes populaires et le refus des frontières, le choix est vite fait, quite à finir par défendre les multinationales et la Chine plutôt que leurs compatriotes peu aisés, si loin de leurs centres villes…


Le Général de Gaulle aurait dit qu’il « n’aimait pas les socialistes parce qu’ils n’étaient pas socialistes ». Comme quoi, le problème n’est sans doute pas récent, mais semble remonter à la nature profonde de cette « gauche », aux relents paradoxalement très antisociaux…

41 commentaires:

  1. @laurent herblay.

    Il y a deux jours à 20h 33 vous disiez à mon propos « Il est très théorique et est donc sans doute en bonne partie coupé de la réalité»

    Sachez que théorie et réalisme ne sont pas antagoniste mais au contraire indissociable parce que une théorie qui n’est pas réaliste ne peut être une théorie mais seulement une idéologie.

    Nous allons prendre pour exemple la pauvreté et les salaires le sujet de ce jour.

    Au fur et à mesure de l’élaboration d’un bien ou d’un service, l’un comme l’autre augmente de valeur pour arriver au prix de vente que va payer son usager ou consommateur final.
    Si on considère que certain biens et service sont exportés et d’autre importés et cela à valeur égales : nous pouvons dire que la valeur des productions nationales est égale à la valeur des consommations nationales et constitue notre richesse nationale.
    Ceci n’est pas une théorie mais une réalité.

    Si nous énonçons cette théorie :
    L’ensemble des biens et services produits nationalement ont pour valeur la somme des valeurs des biens et des services dont la valeur unitaire est la somme des trois monétisations suivantes:
    --Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs.
    --Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
    --Monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.
    Sauf à apporter la preuve que c’est faux ce n’est pas une théorie mais une réalité.

    En partant de cette réalité, en raisonnant indifféremment sur le prix d’un bien ou d’un service ou sur la totalité des biens et des services (notre richesse nationale) en considérant que la monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs profite égalitairement aux actifs et aux inactifs :

    Un salaire bas provient d’une répartition non équitable de la Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs qu’ils soient physiques, intellectuels ou financiers.

    Aujourd’hui compte tenu que nos comptabilités ne sont pas faites en sélectionnant chacune de ses monétisations et en appliquant des monétisations différentes suivant les biens et les services de secteurs différents et des avantages aussi différents à partir des monétisations des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres) : nous ne faisons qu’évoquer des réalités qui sont complexes et ne permettent pas d’agir efficacement sur les iniquités de salaire.
    Commencer à simplifier tout cela n’est pas une théorie mais du réalisme. Simplifier en prenant en considération la réalité de la constitution du prix de nos bien et nos services en trois monétisation comme dit ci-dessus n’est pas théorique mais une réalité compréhensible.
    Qui n’est pas d’accord d’appliquer cette réalité : et pourquoi ?

    Si aujourd’hui des familles sont dans la difficulté est-ce dans le partage internes des monétisations :
    --Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs, entre tout les producteurs physiques intellectuels ou financiers?
    --Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres), entre tous les ayants droits des différentes catégories ou entre catégories entres-elles?
    Où est que les monétisations des ‘’temps d’inactivés’’ qui doivent être augmentés au détriment des monétisations des ‘’temps d’activités’’ ?

    Pour informations en 2010 en fonctions des populations réciproque : le salaire moyen pour des temps d’activité était supérieur de 7% au salaire moyen pour ‘’temps d’inactivité’’.

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    1. Que faisons nous continuons-nous dans nos démagogie où revenons-nous dans le réalisme. Qui sera réalité jusqu’à ce que vous démontriez que ce réalisme n’est pas réalisable.

      Changer un bulletin de salaire : impossible ?
      Changer le plan comptable d’une entreprise en changeant des appellations fantaisistes par des appellations réalistes : impossible ?
      Dire que seuls les consommateurs et usagers payent les trois monétisations comprises dans le prix de leurs achats n’est pas réaliste mais théorique ?

      Unci TOÏ-YEN

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  2. Vous vous contredisez, vous condamnez les propos de Sapin tout en soulignant qu'il s'agit très probablement d'une augmentation des salaires les plus élevés au détriment des autres salaires. Si c'est le cas, Sapin n'a pas tort de pointer l'éventuelle aberration d'augmenter la masse salariale globale au détriment des entreprises.

    Mais d'un autre côté, on ne voit pas bien en quoi Sapin serait bien placé pour savoir si il est judicieux ou pas pour telle ou telle entreprise d'augmenter ses hauts salaires.

    Dans les hauts salaires, il n'y a pas que le patron, il y a aussi les salariés fortement qualifiés qui, si ils n'étaient pas récompensés de la hausse de productivité qu'ils apportent, seraient tentés d'aller chercher un job ailleurs, voire dans un autre pays. Dans ce cas, le coût de leur démission serait supérieur au coût de leur augmentation de salaire.

    Le taux de chômage en France pour les diplômés type bac +5 est de 5%, eh ouais... Ca veut dire qu'il est relativement aisé pour ce type de profil de quitter son job pour autre, si il se considère insuffisamment rémunéré. De plus ce genre de salariés ne travaille pas à la pointeuse mais par objectifs, ce qui veut souvent dire plus de 40 heures de travail par semaine si nécessaire parfois. Par ailleurs, c'est l'excellence et l'expertise, plus que le temps de travail qui importe.
    Fermer les frontières est ridicule, et ne fera qu'aggraver la situation. Même le gouvernement grec ne propose pas une mesure aussi débile, c'est dire si les souverainistes français FN ou autres sont à côté de la plaque.

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    1. "Fermer les frontières est ridicule". Ah, bon.
      Et mettre en concurrence des salariés qui ont un salaire qui va de un à vingt, c'est quoi, Monsieur, le donneur de leçons ?

      DemOs

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    2. Ben quand vous aurez fermé les frontières, les autres pays feront pareil vis à vis de la France, vous devrez payer beaucoup plus cher certains produits, donc devrez rogner sur vos achats d'autres produits et services produit tout ou en partie en France, vous ne ferez que déplacer le chômage sur d'autres catégories professionnelles françaises.

      Herblay est un comique, dès qu'il y a un problème, il nous sort sa lime à ongle du protectionnisme. Il est comme celui qui n'a qu'un marteau et qui voit un clou en tout problème.

      C'est pathétique. De plus fermer les frontières n'empêchera pas la concurrence à l'intérieur des frontières. Pour une simple installation de lignes électriques dans mon logement, le devis d'entreprises françaises varie du simple au double et pourtant les salariés sont français, pas roumains.

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    3. @13h05

      "c'est ridicule" pour les bac + 5 , pas pour les autres.


      Le report du chômage d'une catégorie sur une autre c'est exactement le mécanisme mortifère du libre-échange (airbus contre textile , photovoltaïque contre berlines allemandes à co)

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    4. Ben ces produits qui viennent de l'étranger s'ils en sont pas alimentaires...on en achètera moins...en 1960 la France était auto-suffisante alimentaire;ce sont les pseudos penseurs comme vous qui nous ont fait perdre toute autonomie, pour nous dire aujourd'hui que nous ne pouvons vivre sans les autres...reprenons notre autonomie, pour les ordis et les téléphones portables on verra plus tard...

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    5. On doit rétablir nos frontières ne serait ce que pour améliorer la sécurité des français vis à vis des innombrables trafics pour qui l'UE est du pain beni ainsi que pour les mouvements de population incontrôlés.
      Alors si en plus on peut remettre de l'équité sur certaines choses comme les autos fabriquées par une main d’œuvre 5 fois moins chère tout en voulant bénéficier du pouvoir d'achat occidental les frontières peuvent nous rapporter plus qu'elles nous coutent.

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    6. TeoNeo21 mars 2015 16:48

      Vous êtes un obscurantiste, les emplois industriels disparaissent en raison de la progression de l'automatisation.

      Si la solution consiste à interdire l'automatisation de la fabrication comme Herblay veut interdire les caisses automatiques des supermarchés ou des autoroutes, c'est totalement idiot. Il faudra un Kim Jong-un français pour l'imposer. C'est d'ailleurs dans le programme du FN, comme par hasard.

      Vos frontières Maginot n'amèneront aucun pouvoir d'achat supplémentaire, bien au contraire, et les salariés français les plus qualifiés s'exileront pour fuir une débâcle économique assurée et obtenir des revenus ailleurs. Vous vous retrouverez avec les moins qualifiés travaillant à la chaine pour un pouvoir d'achat misérable dont la production ne sera que nationale, car les autres pays auront fermé les frontières aux produits français. Les viticulteurs français, entre autres, pourront dire adieu à leurs exportations et se retrouveront vite dans la rue à brûler des pneus ou des mairies...

      Vous aurez une économie en déroute pire que la Grèce, avec un début de guerre civile généralisée sévèrement réprimée par un pouvoir type FN. Là, il sera un peu tard pour regretter.

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  3. la progression chiffrée par le ministère est une moyenne. « Elle cache des disparités énormes entre les plus bas et les plus hauts salaires. Or, ce sont généralement ces derniers qui augmentent le plus vite, car ils disposent d’un pouvoir de négociation accru sur le marché du travail »

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/21/en-france-les-salaires-continuent-de-progresser_4598470_3234.html#CehRzK7o9We0xuQ0.99

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  4. C'est désespérant, alors que l’État montre le bon exemple en gelant le point d'indice des fonctionnaires depuis 2010, voilà que les patrons du privé sabotent l'effort du gouvernement en concédant des augmentations à leurs propres salariés !

    C'est d'autant plus frustrant que c'est justement pour faire plaisir au patronat que l’État étrangle étrangle les fonctionnaires et sabre à la hache dans leurs effectifs.

    Ces patrons sont des ingrats, osera-t-on les accuser d'être responsables de l'échec de la politique économique du gouvernement ? Cruel dilemme.

    Ivan

    Ivan

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    1. Vous n'avez toujours pas compris que les augmentations concernent les plus qualifiés qui ont un pouvoir de négociation élevé car ils sont à 5% de chômage. Les médecins par exemple en nombre insuffisant et particulièrement dans certaines spécialités peuvent obtenir des revenus très importants en faisant payer des dépassements d'honoraires qui se chiffres en milliers d'euros. Les notaires bénéficient aussi d'une protection leur permettant d'avoir de hauts revenus. Un expert dans certains domaines juridiques ou informatiques peut obtenir aussi de hauts revenus car il est la denrée rare.

      Dans ces exemples de professions ci-dessus, le chômage n'existe tout simplement pas, au point que les hôpitaux français recrutent des médecins roumains...

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    2. Le point d'indice est gelé pour tous les fonctionnaires depuis 2010, y compris pour les médecins. Il est vrai que le public a beaucoup de mal à en recruter.

      La pénurie de médecins (et donc leur faible chômage) s'explique par le numerus clausus. Il n'y a pas de miracle, quand ce n'est pas bouché à la sortie, c'est que c'est bouché à l'entrée.

      Ivan

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  5. Moi, je voudrais juste faire part deux ou trois observations sur ce que chacun peut faire là où il travaille. Ce sont en tout cas ceux que je fais au quotidien :
    - le monde est partagé - en dehors des rentiers - entre ceux/celles qui sont au chômage et se désespèrent et ceux/celles qui travaillent et qui vivent dans un environnement toujours plus violent, agressif et oppressant entre la quête obsessionnelle de la productivité maximale des dirigeants, des actionnaires et la menace individuelle de licenciement parce qu'ils coûtent trop cher, sont trop vieux, trop nombreux ... Si vous vivez sur la planète que moi, vous devez bien rencontrer et entendre des gens qui vous expliquent ce qui se passe dans leur entreprise, ce qui ne fait d'infirmer comme je l'écrivais hier que les propos lénifiants des politiques sur "la lutte contre le chômage" ne sont que mensonges et manipulation de l'opinion.
    Ah ! une petite question d'actualité, "pour la route".
    Pensez-vous qu'il y a un rapport entre la progression du FN dans les urnes et le comportement scandaleux des politiques au pouvoir doublée d'une absence d'alternative démocratique sérieuse ? Dans deux heures, je ramasse les copies.

    DemOs

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    1. Lire "Moi, je voudrais juste faire part deux ou trois observations que chacun peut faire là où il travaille. Ce sont en tout cas celles que je fais au quotidien"
      C'est comme ça quand les idées avancent plus rapidement que les doigts sur le clavier.

      DemOs

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  6. La France a un problème de compétitivité vis-à-vis des autres pays de la zone euro, principalement de l'Allemagne.

    Hors comme on a la même monnaie, le seul moyen à disposition pour y remédier c'est de baisser les salaires français en proportion des salaires allemands.

    C'est impossible à faire si on regarde comment se comporte les économies françaises et allemandes depuis 70 ans.
    Donc essayer ne sert à rien d'autre qu'à gagner du temps, au prix de l'affaiblissement de notre économie, en attendant que l'euro soit détruit. Car il le sera.

    Quelles merveilleuses perspectives que de faire des efforts qui n'ont aucun sens.
    Et après, ils viendront nous parler du pessimisme de la population...

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    1. Non, pas besoin de baisser les salaires, il faut revoir la fiscalité française pour la simplifier et nettoyer toutes les niches fiscales qui créent des situations de rentes pour quelques uns au détriment des moins nantis. L'immobilier français est devenu une rente par exemple et aucun gouvernement ne s'est attaqué au problème. Il a beau jeu de dénoncer les paradis fiscaux étrangers quand lui même maintient des paradis-niches fiscales à l'intérieur du pays.

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    2. Autant je suis d'accord avec votre solution, autant il ne faut pas être dupe, cela aboutit à baisser les salaires de ceux qui défiscalisent et donc à diminuer leur pouvoir d'achat...
      Mais comme ce sont des nantis qui défiscalisent il devrait leur en rester assez

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  7. La cause de la montée du chômage et du FN n'est pas la Chine comme le prétend Herblay, ce sont les politiques d'austérité, et en France on peut rajouter des prix immobiliers trop élevés qui vampirisent le budget des ménages au détriment d'autres biens et services qui ne trouvent pas assez de clients pour entretenir leur activité et emplois.

    Certains ménages dépensent 50% de leurs revenus en loyers pour se loger, ce qui leur reste leur permet tout juste d'assurer le minimum nécessaire. Quand les ménages dépenseront au maximum un tiers de leurs revenus pour se loger, leurs achats croissants d'autres services et produits contribueront à relancer l'économie substantiellement.

    Il faudrait aussi que l'état arrête de favoriser certains lobbies avec ses normes stupides obligeant les gens à installer des détecteurs de fumée dans les logements ou des barrières autour des piscines... Ce genre de politique est encore un coup de canif dans le pouvoir d'achat des ménages.

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    1. Nous avons tous appris l'histoire sans pour autant imaginer ce qu'étaient les événements dans leur contexte. Ce fut pour moi le cas de la crise des années 30, mais depuis quelques années, je comprends ce que sont le mépris, le cynisme et l'incompréhension des classes dirigeantes tout comme le désarroi, la colère, la rage des citoyens.

      DemOs

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    2. Ce serait trop long d'expliquer en détail ici l'origine de la déflation salariale et en France et dans le monde. Mais globalement c'est bien la mise en concurrence des salariés à l'échelle de planète qui a produit par ricochet les politiques de contritions salariales. En régime de libre-échange quand vous augmentez les salaires vous favorisez les importations au détriment des productions locales. C'est encore plus vrai lorsqu'en plus du libre-échange vous ajoutez l'absence de maîtrise de votre monnaie.

      La croissance dans les pays développée n'a pas cessé de baisser depuis le milieu années 70. Et coïncide comme par hasard avec la dérégulation du commerce international. Il suffit de regarder les chiffres à long terme pour s'apercevoir que la mondialisation commerciale a cassé durablement la croissance et la hausse des salaires dans les pays avancés. C'est d'ailleurs pour arriver à cette fin que le libre-échange a été introduit. Il favorise naturellement la rente et le capital sous toutes ses formes au détriment des salariées. Quand des chefs d'État passent leur temps à lutter contre l'inflation, ne dites-vous bien qu'ils agissent avant tout dans l’intérêt du capital et de la finance rien d'autre. Le problème de leur modèle économique issu des délires néolibéraux c'est qu'il conduit dans une impasse quand il n'est plus possible d'accumuler des dettes privées ou publiques, alors qu'il faut continuer à faire tourner les usines. Ils ont oublié que moins de salaires c'est aussi moins de consommateurs et que si tous les pays du monde font la même chose en même temps, il n'y aura plus personne pour consommer. C'est la situation dans laquelle nous sommes depuis 2007. Avec des chefs d'État en France en Allemagne et ailleurs qui cherchent toujours à exporter plus en réduisant leur demande intérieure en pensant que cette fois la croissance repartira, sauf que cela ne marche plus.

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    3. L'évidence que beaucoup de nos concitoyens ne perçoivent pas, c'est que les privilégiés, riches, actionnaires, rentiers, multinationales ont choisi sciemment d'abandonner les salariés-consommateurs de leur pays à leur triste sort et que les politiciens ont fait la même chose avec les citoyens. Les exemples concrets de cette désertion sont pourtant innombrables, de la stratégie de l'industrie automobile tournée vers l'international à celle des dirigeants politiques aux ordres de l'UE. Le patriotisme, la Nation, la solidarité ..etc n'ont aucun sens pour eux. Puisque le citron est pressé, il faut aller chercher ailleurs des "moteurs de croissance".

      DemOs

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  8. Pourquoi obtenir le permis de conduire coûte aussi cher en France par rapport à un pays comme les USA qui n'a pas plus d'insécurité routière ?

    Voilà encore un exemple de ponction du pouvoir d'achat des ménages injustifié à part par du lobbying des auto-écoles.

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  9. Comme "penseur" vous êtes un comique, revenir aux années 60, c'est vraiment très intelligent... Quelle autonomie dans les années 60 ? La France était déjà dépendante du pétrole importé. Le nucléaire français a été lancé dans les années 60 et c'est une catastrophe économique, Areva est en quasi faillite si le contribuable ne la renfloue pas, et on ne sait toujours pas combien va coûter le démantèlement des centrales.

    L'EPR vendu à la Finlande est vendu à perte. Tout ça en espérant qu'une centrale française ne se transforme pas en Fukushima, là la facture fera sauter tous les plafonds. De plus le nucléaire ne procure aucune autonomie énergétique puisque l'uranium est importé.

    L'agriculture française est actuellement dépendante de subventions.

    Une grosse part des importations c'est l'énergie, c'est en développant une autre politique énergétique que la France redressera sa balance commerciale pas en faisant du protectionnisme idiot.

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    1. "combien va coûter le démantèlement des centrales"

      Ça dépend de l'objectif recherché. Si on veut faire disparaître toute trace de la centrale et voir y pousser des pâquerettes ou si on se satisfait d'un immense caillou (tu débranches le tout proprement et tu fabriques un sarcophage en béton).


      "De plus le nucléaire ne procure aucune autonomie énergétique puisque l'uranium est importé"

      Importé depuis des pays qui, s'ils refusent de nous le vendre, vont voir débarquer l'armée française pour le prendre gratos. Ce qui nous rend plutôt indépendant.


      "L'agriculture française est actuellement dépendante de subventions."

      Subventions provenant du contribuable français...


      "c'est en développant une autre politique énergétique que la France redressera sa balance commerciale"

      Comme celle avec l'Allemagne ou avec la Chine. Pays qui, on le sait, sont des producteurs d'énergie fabuleux...

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    2. Eh bien lisez ce rapport :

      http://www.alternet.org/environment/report-solar-will-dominate-world-energy-supply-just-15-years

      Un sarcophage en béton pour les centrales en guise démantèlement, yakafokon... On sent l'expert qui connait bien le problème. Par ailleurs, plus personne ne veut acheter de centrales, car le risque zéro n'existe pas et une cata nucléaire en France couterait un prix gigantesque. Continuez à mettre la tête dans le sable.

      Les subventions agricoles sont payées par tous les européens, dites pas de sornettes.

      Ah ouais, on envoie l'armée si un pays ne veut plus vendre son uranium. Vous avez gagné le prix de la sottise du souverainiste qui propose de s'assoir sur la souveraineté d'un autre pays. Une souveraineté à vitesses, vous êtes pour le FN, bravo !

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    3. "Un sarcophage en béton pour les centrales en guise démantèlement"

      Vous avez oublié le "on débranche proprement". Ensuite sarcophage. Et ensuite, (en plus d'entretenir ce sarcophage) ..... on attend .... on attend .... et on ... attend. ;)


      "Les subventions agricoles sont payées par tous les européens, dites pas de sornettes."

      Je vous donne 10, vous me donnez 7. Vous jugez fausse la conclusion que je vous ai donné 3 ?

      "Ah ouais, on envoie l'armée si un pays ne veut plus vendre son uranium."

      D'abord on menace. On est polis quand même.
      Et ensuite, c'est au choix. L'armée a le mérité de la clarté. Sinon, on peut déstabiliser par l'intermédiaire d'une révolution colorée ou par la voie économique.


      ps : "http://www.alternet.org/environment/report-solar-will-dominate-world-energy-supply-just-15-years"

      C'est pas un rapport, c'est un article de "Gwenned" qui parle d'un rapport d'une.... banque sur... l'énergie solaire.
      Une banque c'est bien le truc incapable de voir une bulle lorsque n'importe quel idiot le peut ? Et donc cette banque est capable de prédire le futur énergétique du monde ? Et ce, sans aucune arrière pensée en vue d'une potentielle spéculation ?

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  10. Anonyme21 mars 2015 18:32

    Si vous étiez capable de voir les bulles, c'est que vous avez une boule de cristal et vous devriez être milliardaire.

    Rigolo irresponsable, c'est pas la destruction du bâtiment d'une centrale qui coûte cher, c'est de traiter les matériaux radioactifs et les stocker dans un lieu sécurisé pour des milliers d'années sans fuites, ceci en anticipant les risques de guerre, de terrorisme, de mouvements géologiques :

    "Dans la mine de sel d'Asse, en Allemagne, on a commencé il y a quarante ans à enfouir des déchets nucléaires. En 2004, la montagne de granit voisine a commencé à bouger et le site d'enfouissement à se fissurer. Et il faut y injecter du béton en permanence. On prépare un autre site dans une mine de fer à Konrad."

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/21/centrales-nucleaires-demantelement-impossible_3287979_3246.html#YMo2Vyf17TIlE7by.99

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    1. "Si vous étiez capable de voir les bulles"

      "Si vous étiez capable de voir les bulles que n'importe quel idiot peut voir" est une phrase qui se rapproche plus de ce que j'ai écrit.
      Louper la bulle internet ou la bulle immo US qui a suivi en ayant les moyens d'analyse d'une banque, chapeau...


      "c'est pas la destruction du bâtiment d'une centrale qui coûte cher"
      J'ai jamais dit ça.

      "c'est de traiter les matériaux radioactifs et les stocker dans un lieu sécurisé pour des milliers d'années sans fuites"

      Comme.... un sarcophage de béton.


      "ceci en anticipant les risques de guerre, de terrorisme, de mouvements géologiques"
      Pour les risques de guerre, la prévention c'est la bombe nucléaire. (Aucun pays ne peut avoir pour intérêt de nous détruire au prix de sa propre destruction).

      Pour le risque terroriste, ben c'est le même qu'actuellement pour les centrales ou les usines chimiques.

      Pour le risque géologique : surveillance du sarcophage conçu pour résister aux mouvements géologiques et réparation si nécessaire.

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  11. @Bip
    Les uns disent noir les autres disent blanc et Consensus se cachent dans la forêt des ignorants où ne se comprend pas que le prix de ce que nous, consommateurs, achetons pour satisfaire nos besoins sont le résultat de trois monétisations:
    --Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs.
    --Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
    --Monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.
    Bien qu’incapable d’apporter des arguments qui démontreraient que ceci n’est pas une réalité : les uns et les autres ne partent pas à la recherche de Consensus.

    Un premier (Consensus) se cache derrière le bosquet de la monnaie. C’est le partage de nos consommations suivant qu’ils deviennent un usage pour les actifs, ou un usage pour les inactifs, ou des usages mutuels ou collectifs à la fois pour les actifs et les inactifs. Ces partages ne dépendent pas de la monnaie mais des décisions de nos élus.

    Un autre se cache plus loin il faut comparer deux tas de chaque coté de la frontière. Il ya le tas des exportations et le tas des importations et la du coté gaulois le tas des importations est plus grand que le tas des exportations du côté de la Germanie c’est le contraire. Là encore ce n’est pas un problème de monnaie. Elle est la même de part et d’autre : ce n’est pas un problème de productivité : ce n’est qu’un problème de compétitivité. La valeur respective des trois monétisations n’est pas identique. Là quelle ?
    -- La monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs.
    -- La monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
    -- La monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.

    Sans que la monnaie ne soit la cause puisque seules les décisions des élus sont responsablent de ce fait : la tentation est grande d’avoir des monnaies différentes pour jouer sur les parités et, sans supprimer les causes, à tout bout de champs, faire des ajustement au fur et à mesure que les élus changent la nature des monétisation pour en réalité changer uniquement, non la valeur, mais les proportions des usages des biens consommés par les gaulois suivant :
    --l’usage pour des ‘’temps d’activités’’ (‘’efforts et compétences’’ des producteurs).
    --l’usage pour des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
    --l’usage fait avec les dépenses pour biens et services mutuels et collectifs.

    Si par bon sens on considérait la réalité qui veut que nous échangeons par l’importation/exportation des biens et des services produits par les seuls actifs et donc que les échanges entre nations ne doivent pas dépendre du partage ni gaulois et ni germanique, entre actif, inactifs, ou leurs usages communs mutuels ou collectifs, mais uniquement sur le coût de productions des biens échangés c’est-à-dire : La monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs : nous n’aurions pas autant de différentiel de compétitivité.
    Si par bons sens on considéré la réalité que les écarts des salaires ne son pas dépendant de la monnaie mais de l’équité du partage de : La monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs, physiques, intellectuels ou financier où ni la monnaie, ni le salaire change quelque chose mais uniquement la volonté d’équité : une progression des salaires les plus bas n’empêche pas l’augmentation des salaire en haut mais surtout ces gains sont détruit par la perte de productivité.
    L’opposition pauvre/riche est inopérante : seule la civilité, la solidarité, le consensus seront efficace par l’application des réalités déjà énoncées dans le premier et deuxième commentaire du billet de ce jour.
    Unci TOÏ-YEN

    Les derniers commentaires s'éloignent du sujet des salaires et leurs augmentations ???

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  12. yann21 mars 2015 20:12

    Vous avez toujours pas compris que l'industrie a besoin de moins en moins de main d’œuvre, faut sortir de ce ridicule fétichisme de l'industrie créatrice d'emploi, on est plus dans les années 60. L'industrie ne crée plus que des emplois de plus en plus qualifiés et en nombre de moins en moins important. Faut être complètement aveugle pour ne pas le voir.

    De plus, les populations des pays développés sont largement équipées en produits issus de l'industrie, le marché est saturé. Les gens ne vont pas acheter une voiture ou un lave vaisselle tous les ans, c'est ridicule de le croire. L'économie va vers la dématérialisation. La bagnole est de moins en moins utile car les populations s'urbanisent et préfèrent dépenser autrement dans une ville.

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  13. Pour ceux qui s'imaginent que l'emploi industriel résoudra le problème du chômage :

    le bâtiment, l'industrie, l'agriculture, l'administration publique, l'armée, la police et le service aux entreprises devraient être particulièrement touchés.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141027trib64edc65c1/les-robots-detruiraient-trois-millions-d-emplois-d-ici-a-2025-en-france.html

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  14. @yann 20h12

    Que nous conseiller vous de faire ?
    Laisser faire ?
    Continuer nos déficits ?
    Continuer d’avoir des esclaves qui travaille pour nous (déficit commercial)
    Continuer à ne pas satisfaire le besoin de tous les citoyens nationaux ?
    Continuer à ne rien faire, pour ceux qui, par le monde, satisfont peu de leurs besoins ?
    Unci TOÏ-YEN

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  15. Laurent,

    Il serait intéressant que nous regardions ce qui se passe du côté des traités en discussion entre l'UE et les Etats-Unis, comme l'accord sur le commerce des services (TISA). Le site Contre la cour en parle brièvement et annonce les réjouissances pour l'avenir de notre démocratie : ultra-libéralisme à tout crin et pouvoir confié aux multinationales comme avec le TAFTA. Merci aux socialauds.
    Pour qui allez-vous voter demain ? Hein, pour qui ?

    DemOs

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  16. Anonyme21 mars 2015 22:34

    Si les déchets sont stockés en sous sol dans des zones géologiques les plus stables c'est parce que les emplacements des centrales actuelles ne correspond pas à un environnement géologique stable sur des millénaires. Vous pouvez mettre un sarcophage avec autant de tonnes de béton que vous voulez, ça ne changera rien au problème, les mouvements de terrain et sous terrains transformeront votre sarcophage en passoire.

    Une centrale thermique explosée par des terroristes ne produit pas les mêmes dégâts qu'une centrale nucléaire explosée.

    Les bulles financières se reproduisent depuis des décennies, ni les banques, ni les économistes, ni vous ne savez les prévoir.

    Vous racontez vraiment n'importe quoi concernant tous les sujets que vous abordez, c'est vraiment ahurissant d'être aussi stupide et de se croire plus malin que les experts des domaines en question.

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  17. @ Un Citoyen

    Je veux bien débattre avec vous, mais à condition que vous fassiez des commentaires plus courts. Mon activité de blogueur est déjà prenante et s’ajoute à ma vie de famille et mon travail, et je ne peux pas consacrer autant d’énergie à un seul commentateur que pour écrire mes billets.

    @ Anonyme 13:05

    Bien d’accord sur le fait que Sapin n’est pas spécialement compétent, mais en revanche, il ne pointe pas la modération sur les hauts salaires, mais de facto bien plus sur les bas salaires, et là, c’est aberrant, d’autant plus que les hausses de salaires sont limitées et qu’il faut tenir compte des gains de productivité.

    Le taux de chômage des bac+5 est aussi plus faible, en partie parce que c’est plus aisé, mais aussi parce que des postes qui étaient pourvus par des bac+3 le sont aussi occupés par des bac+5 aujourd’hui.

    Fermer davantage les frontières est une solution défendue par des économistes de renom, y compris des libéraux modérés et pragmatiques comme Allais, Gréau, Lafay, Rosa, Cotta… Et soit dit en passant, nous sommes bien plus ouverts que les autres (la Chine ferme son marché aux voitures étrangères, les USA l’acier, les pneus ou les marchés publics, l’Allemagne discrètement via ses normes DIN…). Et sur le protectionnisme, je vous renvoie aux nombreux papiers consacrés au sujet. Ce sont vos arguments qui sont superficiels et caricaturaux (il y a de la marge entre l’autarcie et l’ouverture sans la moindre limite). Il suffit de voir notre déficit commercial sur les produits industriels.

    Et je n’ai jamais dit que la Chine était seule responsable de nos problèmes…

    @ Démos

    Merci. Bien vu.

    @ TeoNeo

    C’est juste

    @ Bip

    Tristement juste

    @ Yann

    Merci

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  18. Le protectionnisme des US sur les pneus est un fiasco, renseignez vous au lieu de traiter superficiellement les sujets et de continuer votre propagande idéologique mensongère digne du FN :

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/20/les-mauvais-calculs-du-protectionnisme-intelligent_4597920_3232.html

    Si le protectionnisme est LA solution et que les US n'hésitent pas à l'utiliser, pourquoi leur balance commerciale est négative depuis des années ?

    Un peu facile de prétexter sa vie de famille pour ne pas répondre.

    Les économistes que vous citez ne sont pas des sommités et certains sont largement dépassés par les recherches récentes.

    Les standards DIN sont pour la plupart équivalents au standards ISO appliqué mondialement, vous ne connaissez rien à l'industrie, c'est gênant quand vous prétendez vous en faire le chantre. Ca s'appelle de l'imposture.

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  19. L'article du Monde ne démontre rien. Il est bien évident que les prix sont plus élevés. Les USA ne se soucient pas de leur balance commerciale car ils ont le dollar.

    A votre différence, moi, je cite des économistes. Pas des sommités ? Allais, "prix Nobel d'économie". Gréau, ancien économiste du Medef... Ils ont tous écrit des livres reconnus. Vous ne faites que citer des études sans la moindre source...

    Soit dit en passant, je vous ai largement répondu. Mon commentaire ne portait que pour Un Citoyen qui laisse des commentaires extrêmement longs auxquels il faudrait beaucoup de temps pour y répondre

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  20. Quand je cite une étude, c'est pas une source ? Ah bon.

    Concernant les barrières vis à vis des panneaux solaires, ça a été aussi un fiasco... Allais, ses travaux datent de plus de 60 ans, si l'économie est une science comment pouvez vous considérer que rien ne s'est passé depuis dans le domaine. Il y a des Nobel nombreux bien plus récents qui démystifient votre idéologie.

    Varoufakis ne mentionne nulle part un quelconque protectionnisme et a autrement plus de notoriété dans le milieu économique international que Gréau, ancien Medef, toute une référence..., illustre inconnu de la recherche sur le plan de la notoriété académique.

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  21. Vous ne citez pas une étude : pas de noms, pas de sources...

    Désolé, mais le livre d'Allais que j'ai résumé a 15 ans, pas 60.

    L'économie est une science sociale, et non une science mathématique

    Gréau, illustre inconnu ? Vous qui êtes incapable de citer quelqu'un...

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  22. @ Laurent Herblay
    Allais prônait le protectionnisme pour se protéger de L'EFFET de l'attrait des prix bas que la politique de la nation fixe souverainement. Donc corriger une CAUSE qui produit un différentiel de prix entre nation.
    Ne serait-il pas plus efficace de supprimer la cause?

    Répondre à cette question ne doit pas demander trop de temps.
    L'analyse de l'efficacité de la méthode pour parvenir à éradiquer la cause non plus.

    Un jour notre vie sociétale, prenant conscience que les uns produisaient les besoins des autres et vice versa alors que chacun partageait, dans sa vie, des périodes d’activités et des périodes d’inactivités, nous avons décidé de remplacer la solidarité familiale par une solidarité citoyenne où les actifs produisent et les inactifs profitent d’une part de cette production.
    Pour différencier et partager la partie de production qui revient aux actifs la valeur de la production va devenir la somme de deux monétisations :
    1° La monétisation pour des ‘’temps d’activités’’ destinée pour les actifs qui leurs permet de consommer un pourcentage de la production totale et
    2° monétisation pour ’’temps d’inactivités’’ à partager entre différentes catégorie (retraités, chômeur ou autres) puis aux ayant droits dans ces catégorie pour leur permettre de consommer l’autre pourcentage de la production totale.
    C’est ainsi que se partage les 100% de la production nationale dont une partie a été échangé avec la production d’autres nations.
    Quand ces échanges entre nations se font à valeur égale notre balance commerciale est équilibrée. Et la valeur de nos productions nationale est égale à la valeur de nos consommations nationales.
    Il va de soi que chaque nation décide, en fonction de ses capacité, du degré de partage entre ses actifs et ses inactifs. Cela est du ressort de sa souveraineté donc : les nations n’affecteront pas le même pourcentage de leurs production totale ou échangé avec d’autres nations au profit des actifs et le solde aux inactifs. Pour que ce différentiel de partage n’affecte pas le prix des productions échangées entre nations il convient que ces échanges se fassent uniquement sur la monétisation de ‘’temps d’activités’’ (efforts et compétences des actifs) puis qu’entre les monnaie qui valorisent, dans chacune des nations, ces ‘’temps d’activités’’ soit déterminer une parité équitable.
    Après : chacune des nations applique sa solidarité sociétale souverainement avec ses deux monétisations, ‘’temps d’activités’’ et ‘’temps d’inactivité’’ pour déterminer la valeur des consommations nationales qu’elles proviennent de la production nationale ou des importations en échangent des exportations.

    Unci TOÏ-YEN

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