Dimanche, si
l’on en croit les sondages, le Front National pourrait faire un gros score.
Si
je respecte le message que veulent passer les électeurs en votant pour lui,
cette campagne a démontré une nouvelle fois que les dirigeants de ce parti ne
sont ni véritablement sérieux, ni vraiment respectables.
Les
stigmates de la famille Le Pen
Dans sa
stratégie de dédiabolisation, Marine Le Pen rejette toute accusation de
xénophobie. Pourtant, y compris dans sa bouche, on peut trouver des
déclarations nauséabondes, entre les « Merah
en puissance » ou l’occupation
des rues. Après
les sévères dérapages sur Christiane Taubira, Jean-Marie Le Pen vient de
faire une déclaration assez infecte en parlant de l’explosion démographique de
l’Afrique que « Monsieur
Ebola peut régler en 3 mois ». Blague ou pas, une telle
déclaration est indigne d’un élu du peuple. Comment peut-on trivialiser de la
sorte une maladie qui fait tant de victimes ? Les
explications tarabiscotées du député européen sortant ne corrigent en rien cet
énième dérapage.
Et Marine Le
Pen a déclaré : « Poutine
est un patriote. Il est attaché à la souveraineté de son peuple. Il a
conscience que nous défendons des valeurs communes. Ce sont les valeurs de la
civilisation européenne ». Si
je n’ai pas une vue binaire et datée des évènements en Ukraine, où la
Russie serait forcément le méchant, je
ne suis pas non plus un admirateur de Poutine, dont certaines pratiques sont
bien éloignées de mes idéaux. Et il est inquiétant que Marine
Le Pen persiste à lui dire son admiration… Enfin, il faut rappeler ici que cette
dernière est depuis 10 ans une des parlementaires les moins actives de tout le
parlement européen, ce qui ne plaide pas pour renouveller son mandat.
Mensonges
et démagogie