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lundi 18 avril 2016

Finkielkraut : la faute significative de Nuit Debout ?

Un intellectuel renommé, populaire, controversé, plutôt alternatif, récemment devenu académicien, qui vient place de la République un soir, comme simple citoyen, avec sa femme, pour découvrir le mouvement Nuit Debout. Des excités l’en chassent en le traitant de « facho ». Peut-on encore attendre quoique ce soit de ce mouvement pour qui j’avais pourtant une vraie sympathie ?



Des « antifas » au comportement bolchévisant

lundi 20 octobre 2014

Quel avenir pour la Vème république ? – Partie 2 (billet invité)


Billet invité d’Enfant de la patrie

Des améliorations possibles

Des voix se font de plus en plus entendre pour proclamer leurs désamours de nos institutions politiques en pannent. L'ancien coprésident du front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, souhaite créer un mouvement pour la sixième république, quand d'autres, comme Étienne Chouard, propose l'organisation d'un tirage au sort, pour désigner les représentants du peuple. Mais un constat demeure celui d'une démocratie française désuète et inefficace, où les élites politiques ne se renouvellent plus.


lundi 13 mai 2013

Pas besoin de 6ème République !


C’est une des sujets du moment. L’alternance illusoire entre le PS et l’UMP et la difficulté de parvenir à un véritable changement seraient le fruit d’un problème institutionnel, ce qui imposerait un changement de Constitution pour s’en sortir. Une analyse à courte vue.



La 5ème République n’est pas coupable

La logique peut sembler imparable. En effet, depuis une trentaine d’années, nous alternons entre des majorités socialistes et des majorités de droite qui vont toutes dans le sens d’une plus grande intégration européenne et d’une plus grande libéralisation économique, sans qu’il semble possible de sortir de cette fausse alternance. Tout ceci donne un sentiment d’impuissance aux citoyens qui veulent changer, et peut les tenter alors de vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain.

Mais cela n’est pas juste. Ce n’est pas la Cinquième République qui est coupable. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que l’indistinction entre la gauche de gouvernement et la droite de gouvernement n’est pas une spécifité française. En Allemagne ou en Italie, elles ont gouverné ensemble et se distinguent encore peu sur ces sujets (Europe, mondialisation). Les alternances en Grande-Bretagne ou en Espagne n’ont pas non plus mené à de grandes révolutions dans ces domaines.

En fait, nous ne devons pas oublier le rôle des circonstances historiques dans les inflexions politiques. Il y a un peu plus de vingt ans, le capitalisme a remporté une victoire triomphante sur le communisme. Il y a quinze ans, à l’approche du nouveau millénaire, le monde a aussi connu une phase de croissance forte qui semblait valider le discours néolibéral, poussant ce qu’on appelle la gauche toujours plus à droite économiquement. Bref, un contexte peu favorable à la remise en cause de la mondialisation néolibérale. L’absence de changement a des raisons profondes.

La 5ème République, une alliée du changement ?

lundi 31 décembre 2012

La polémique sur la loi de 1973 rebondit


Michel Rocard a relancé la polémique en reprenant les analyses que popularise notamment André-Jacques Holbecq. Etienne Chouard a rebondi en publiant un papier accusateur avec de nouveaux éléments, presque aussitôt contestés  par Magali Pernin. Un débat qui nourrit la réflexion sur la monnaie.

La loi de 1973 est-elle coupable ?

Après avoir relayé le procès fait à la loi de 1973, j’avais publié il y a quelques mois un papier basé sur les travaux de Magali Pernin et Liior Chamla sur le blog Contre la Cour, qui démontrait que ce n’était pas cette loi qui était directement responsable de l’interdiction (ou de la limitation) de la monétisation, mais bien plus le traité de Maastricht. Michel Rocard a relancé la polémique en reprenant presque mot pour mot les arguments défendus par André-Jacques dans son livre.

Etienne Chouard, le héros du combat contre le TCE en 2005, a embrayé sur le sujet en versant de nouveaux éléments au dossier qui, selon lui, incriminaient à nouveau la loi de 1973. Tout d’abord, il note que la loi de 1973 a occasionné l’abrogation par décret de textes permettant à la Banque de France de faire des avances à d’autres institutions publiques. Enfin, il affirme que les conventions de financement de l’article 19 « donne au Gouverneur de la Banque de France un pouvoir scandaleux de blocage total (…) un droit de veto qui ne dit pas son nom ».

Magali Pernin a répondu dans un papier technique très bien documenté. Elle minore l’importance du premier argument et montre qu’il s’agit d’avance « dans un délai qui ne peut excéder trois mois », soit un horizon de temps extrêmement court et négligeable. Ensuite, elle souligne que le gouverneur n’a pas de droit de veto selon les textes. Et même si Etienne Chouard a raison de vouloir vérifier son statut, il me semble qu’il était à l’époque très dépendant du gouvernement (d’où le nouveau statut de 1993, suite à la signature du traité de Maastricht, instaurant une véritable indépendance).

Le verrou est ailleurs