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samedi 15 mars 2025

samedi 16 novembre 2019

Sapir définit les fondements de la souveraineté (3/3) : la laïcité nous chérirons


« Souveraineté, démocratie, laïcité » est très ambitieux. Outre l’approfondissement de son analyse de la remise en cause de la démocratie par la négation de la souveraineté des nations, son propos, conçu peu après les attentats, est plus global. Comme Généreux dans « La dissociété », il fait le lien entre toutes les dimensions, politiques, économiques et sociétales, en montrant que les attaques contre la laïcité en France participe aussi à la remise en cause de notre souveraineté.




La laïcité comme fondement de notre société



samedi 2 novembre 2019

Sapir définit les fondements de la souveraineté (1/3) : le ciment de nos sociétés

C’est un livre essentiel de Jacques Sapir, sorti en 2016, sans doute le livre de référence pour réfléchir à la notion de souveraineté, dans ses dimensions les plus importantes. Ce livre ambitieux, foisonnant, mais également remarquablement structuré, prolonge une série de textes de 2013, et représente le meilleur plaidoyer existant pour rétablir pleinement la souveraineté des nations.


La souveraineté est un fondement de la nation

dimanche 29 octobre 2017

Le cauchemar étasunien, partie 6 : une démocratie malade

Parmi tous les travers des Etats-Unis, l’état de sa démocratie n’est pas le moins préoccupant. Outre l’effarante palinodie démocratique de l’élection de Georges Bush en 2000, on peut évoquer le poids trop important de l’argent, le rôle assez détestable des lobbys, mais aussi les pratiques profondément autocratiques de redécoupage des circonscriptions.


Une autocratie sous influence ?


vendredi 8 septembre 2017

vendredi 18 août 2017

mardi 6 juin 2017

Comprendre le régime oligarchique : comment la France en est arrivée là ? (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus

Article initialement publié le 14 avril 2013, révisé à l’aune de la (lamentable) campagne des élections présidentielles de 2017.
 

Sans rentrer dans les rhétoriques populistes du « tous pourris », de M. Cahuzac à M. Fillon en passant par tant d’autres, le sentiment d’une classe politicienne déconnectée et présente bien plus pour se servir que pour servir est en passe de faire une quasi-unanimité. Si certains ne se trouvent pas forcément en infraction vis à vis de la Loi, leurs petits arrangements avec l'éthique politique la plus élémentaire, entre conflits d'intérêts et sociétés offshore, ne font qu'accroître la défiance des Français à l'égard d'une classe politique corrompue, si n'est dans les faits, par l'argent, sinon dans l'esprit, par le pouvoir. S’accrocher à la légalité des choses ne fait alors que démontrer la désormais absence de légitimité de ces messieurs qui n’ont plus ni éthique de responsabilité[i] ni éthique de conviction[ii]. Or, pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut revenir quelque peu en arrière.

mardi 21 février 2017

Brexit : l’indécent appel de Tony Blair

Il ne nous manquait pas, mais l’ancien Premier ministre britannique, théoricien de la conversion de la gauche aux idées de droite les plus rétrogrades, a pris la parole pour appeler à résister contre le Brexit. Après avoir soutenu une agression militaire injustifiée qui a fait des centaines de milliers de morts, le voici qui défend une agression contre la démocratie de son propre pays !



Mépris aristocratique et anti-démocratique

dimanche 27 novembre 2016

Et pendant ce temps, l’UE négocie toujours l’entrée de la Turquie


Cela fait depuis 1999 qu’Ankara négocie son entrée dans l’Union Européenne. Cette mauvaise comédie dure donc depuis pas moins de 17 ans. Mauvaise comédie car cette intégration serait triplement effarante. D’abord, la Turquie n’est pas un pays européen : si Ankara peut faire partie de l’UE, jusqu’où pourrait donc aller cette monstrueuse construction ? Ensuite, les peuples européens n’en veulent pas (plus de 80% des Français il y a peu) : le moindre souci de la démocratie devrait mettre fin à ses discussions qui n’ont que trop duré. Enfin, l’intégration de ce pays de 70 millions d’habitants déstabiliserait l’ensemble du continent, d’un point de vue économique, comme migratoire, avec d’immenses nouvelles frontières…


samedi 19 novembre 2016

L’ayatollah Aphatie toujours plus extrémiste


Jean-Michel Aphatie s’est récemment imaginé président. Mais si l’on suit la teneur de ses propos, on en vient à se demander s’il ne serait pas plus extrémiste que Marine Le Pen… Car il semble décidément avoir un problème avec la démocratie. Déjà, en 2012, il s’était indigné des contraintes législatives de la campagne présidentielle, qualifiant de « bêtise » la période d’égalité de temps de parole. Suite à l’élection de Trump, il a carrément déclaré qu’il fallait « s’interroger quelque fois sur le suffrage universel », comme l’a rapporté David Desgouilles dans le Figaro.




Mais outre une vision sino-poutienne de la démocratie, il semble aussi avoir un côté djihadiste, puisqu’il s’est permis de dire « l’esprit politique français est fabriqué par le souvenir de Louis XIV, de Napoléon et du Général de Gaulle. Quand on fait de la politique en France madame, c’est pour renverser le monde. Et bien, ça, ça n’entraîne que des déceptions. Moi, si un jour je suis élu président de la République, savez-vous quelle est la première mesure que je prendrais ? Je raserais le château de Versailles ». Certes, vendredi, il a dit que c’était une blague, mais il a attendu 8 jours pour réagir, et il ne semblait guère plaisanter alors. Et ce genre de remarque ne semble pas incohérent dans sa bouche…

vendredi 11 novembre 2016

Tirole, Nobel d’économie, zéro pointé en démocratie



Décidément, une partie de nos élites soit-disant bien-pensantes (terme qui en dit long sur leur sentiment de supériorité et leur condescendance à l’égard du peuple, pour ne pas dire xénophobie) semble bien avoir un problème avec la démocratie. Jean Tirole, le très libéral récent « prix Nobel d’économie », a ainsi déclaré qu’il espérait « que l’Europe et le Royaume-Uni sauront empêcher le Brexit », sans que cela semble poser le moindre problème au journaliste qui l’interrogeait. Quand on pense à l’ostracisme dont on a été victime Maurice Allais, notre premier lauréat, simplement pour avoir osé contester la marche d’alors du projet européen et être sorti du discours dominant sur l’immigration, cela révèle le caractère profondément orwellien d’une partie des élites eurolibérales.

mercredi 9 novembre 2016

L’effarante réclamation de McDo à Florence





Dans ce papier, on apprend que les Italiens ont mis en place des règles qui leur permettent de refuser cette installation. Et de toutes les façons, si les Italiens, ou d’autres citoyens, ne veulent pas de McDo dans un endroit précis, je ne vois pas pourquoi la démocratie devrait plier devant les intérêts financiers d’une multi-nationale dont le seul agenda est d’enrichir ses actionnaires… Merci en tout cas aux Italiens de démontrer que l’on peut dire « non ». Tenez bon, pour la démocratie, et l’humanité.

jeudi 7 juillet 2016

La démocratie sans peuple ? (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus


C’est l’utopie que semble appeler de ses vœux le philosophe libéral Gaspard Koenig dans un billet cinglant de colère sur le Brexit lorsqu’il clame « Oui à la démocratie, non au «peuple», fiction de romancier ».

samedi 21 mai 2016

L’intéressant débat présidentiel étasunien

Bien sûr, la démocratie étasunienne est malade, de l’argent, des lobbys ou des pratiques de redessinage des circonscriptions. Néanmoins, il faut bien constater que depuis la grande crise, le débat idéologique est de plus en plus riche, à un point où notre débat paraît bien pauvre et étroit.



Entre débat ouvert et progrès progressistes

mercredi 20 avril 2016

Le discours totalitaire des bureaucrates qui nous dirigent




Le Fonds monétaire international a publié le 12 avril un rapport semestriel expliquant qu’une sortie de l’UE du Royaume-Uni après le 23 juin prochain provoquerait « des dommages sévères au niveau régional comme au niveau mondial », et que le référendum en lui-même « est déjà source d’incertitude pour les investisseurs. » Les prévisions du FMI sont-elles fiables ou faut-il y voir une opposition idéologique ?

lundi 18 avril 2016

Finkielkraut : la faute significative de Nuit Debout ?

Un intellectuel renommé, populaire, controversé, plutôt alternatif, récemment devenu académicien, qui vient place de la République un soir, comme simple citoyen, avec sa femme, pour découvrir le mouvement Nuit Debout. Des excités l’en chassent en le traitant de « facho ». Peut-on encore attendre quoique ce soit de ce mouvement pour qui j’avais pourtant une vraie sympathie ?



Des « antifas » au comportement bolchévisant