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lundi 14 novembre 2016

Trump : un changement dans la bonne direction ?

Politiquement, par l’énorme coup de pied dans la fourmilière politique trop homogène qui dirige les Etats-Unis depuis trop longtemps, l’élection de Trump peut être considérée comme une révolte démocratique bienvenue et légitime. Mais alors qu’il va s’installer à la Maison Blanche dans quelques semaines, il faut bien se demander s’il apportera le changement désiré.



Sortie d’une impasse pour direction incertaine

lundi 28 mars 2016

Bernie Sanders bouscule Hillary Clinton

Et si, cet automne, les élections présidentielles étasuniennes voyaient s’affronter Donald Trump et Bernie Sanders ? Cette perspective, qui aurait paru complètement extravagante il y a quelques mois, peut sembler possible aujourd’hui, après la triple victoire de l’adversiare d’Hillary Clinton côté démocrate, démontrant une évolution radicale du débat public outre-Atlantique étant données ses positions.



Vers un deuxième échec pour Hillary Clinton ?

samedi 19 mars 2016

Le grand retour du protectionnisme aux Etats-Unis

Dans le débat mondial sur le libre-échange, jusqu’à présent, les pays dits développés défendaient tous une plus grande libéralisation, quand les pays asiatiques continuent largement à se protéger. Les Etats-Unis se sont toujours montrés plus pragmatiques que nos pays européens, pour qui l’anarchie commerciale reste un veau d’or inquestionnable, en protégeant leur sidérurgie et leurs pneus par exemple. Les primaires révèlent une forte évolution du débat public en faveur du protectionnisme.

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De Trump, à Sanders, en passant par Clinton

mercredi 3 février 2016

Ce que les primaires disent des Etats-Unis

Cela aurait pu être une simple promenade pour Hillary Clinton et Jeb Bush, mais les primaires étasuniennes ne seront pas aussi convenues. Les électeurs ont envoyé un sacré coup de pied dans la fourmilière politique nationale en plaçant Ted Cruz, Donald Trump et Bernie Sanders aussi haut.



Le changement, ils l’attendent toujours !

lundi 14 septembre 2015

USA : les effarantes réponses aux dettes étudiantes




Du service public à la dette éternelle ?

Certains font des dettes étudiantes aux Etats-Unis (plus de 1200 milliards de dollars) les futurs subprimes. Il faut dire que leur montant a été multiplié par 6 en douze ans. Comme personne ne songe une seconde à remettre en cause le fonctionnement des universités privées, malgré toutes leurs errances, les candidats aux élections présidentielles commencent à prendre position. Leurs idées sont totalement extravagantes. Hillary Clinton propose ainsi de limiter le paiement des frais d’universités à un plafond de 10% des revenus sur 20 ans (soit la bagatelle de 100 000 dollars pour un revenu moyen de 50 000 dollars par an) avec une garantie publique au cas où cela ne couvre pas tous les frais. Mais The Economist craint que cela ne pousse pas les frais à la baisse et les étudiants à choisir avec sagesse leurs études.

La bible des élites globalisées se déclare donc plus intéressée par les idées de Marco Rubio, candidat aux primaires républicaines, qui reprend une idée avancée par Milton Friedman en 1955. L’idée va encore plus loin puisque les marchés pourraient financer les études supérieures de la jeunesse, contre une part de leurs revenus futurs. Pour The Economist, le marché permettrait de corriger les défauts de la solution d’Hillary Clinton puisque les investisseurs limiteraient le financement des études les moins rentables, ce qui pousserait à une réduction de leurs prix et de leurs coûts. Outre le caractère critiquable d’une forme de « dette éternelle », ces propositions semblent surtout être des recettes pour nourrir la hausse du coût des études en démultipliant les outils des étudiants pour les financer.

Toujours plus du pire

samedi 27 juin 2015

Les Etats-Unis : cow boys barbares et aristocratiques




Règne de l’arbitraire et de la barbarie

Dans la mythologie de l’Oncle Sam et de ses valeurs, le respect du droit est fondamental. Mais sa position de superpuissance a souvent fait oublier ses principes à Washington. Il y a les guerres arbitraires, qui foulaient au pied le droit international, en Irak, et qui n’ont laissé qu’un sanglant désordre. On peut aussi voir une chose similaire dans les 190 milliards de dollars d’amendes infligées aux banques depuis quelques années. Avant la crise de 2008, la justice étasunienne s’intéressait si peu à la finance qu’il est difficile de ne pas voir dans ces transactions une forme de racket, comme même The Economist avait fini par le dénoncer au sujet de l’amende contre BNP Paribas il y a un an.

Et le pays semble de plus en plus céder à une forme de barbarie, comme avec l’autorisation du port d’armes dans les universités du Texas. Parce que des fous surarmés, grâce au droit imprescriptible à avoir une arme, font des massacres dans les établissements scolaires, le Texas a jugé bon de permettre aux étudiants et aux professeurs de ses universités de venir armés pour pouvoir répliquer ! Bienvenue dans une société où l’Etat, abandonnant la sécurité de ses citoyens, leur offre comme issue une course à l’armement dont il est pourtant difficile de ne pas conclure qu’elle explique un taux d’homicide digne de la Palestine, 4 fois supérieur à l’Europe et 3 fois supérieur à l’Afrique du Nord.

Bienvenue au Moyen Age