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lundi 28 octobre 2024

Vente des participations de l’Etat : une idée éculée et dérisoire

Papier passé en avant-première sur le site du JDD

C’est le dernier recyclage de cette macronie incapable de trouver la moindre nouvelle idée : vendre une partie des participations de ll’Etat (Orange, Renault, Airbus…). Alors que l’on cherche des milliards, cela peut sembler une bonne idée. Mais cela pose de nombreuses questions au moment où Sanofi vend Doliprane, et alors que les montants en jeu sont assez dérisoires.

 


Le retour vers le futur de la vente des bijoux de famille

 

dimanche 2 décembre 2018

lundi 16 novembre 2015

La loi Touraine : vers une santé toujours plus privatisée, bureaucratique et chère

Les attentats de vendredi nous ont fait oublié, assez logiquement, le succès de la mobilisation des médecins contre le projet de loi Touraine. Un projet, qui, derrière une communication habile, vise à déconstruire notre système de santé, au plus grand profit des intérêts privés des mutuelles.



Quand Paris regarde vers Washington

C’est malheureusement la caractéristique fondamentale de ce projet de loi, cohérent avec ce qui se passe depuis des années, et qui ne parvient pas à émerger dans le débat public paradoxalement. En réalité, ce projet de loi a une logique, à savoir la convergence du modèle de santé Français vers le modèle de santé des Etats-Unis. En effet, nous assistons à une lente privatisation des dépenses de santé : quand, il y a 20 ans, moins de 5% des dépenses de santé étaient de type privé, aujourd’hui, nous sommes à 15% contre 54% aux Etats-Unis, les mutuelles compensant la baisse du remboursement public. Mais il est à noter que ce système n’est pas plus efficace puisque les Etats-Unis consacrent 18% du PIB pour la santé, et nous 11,6%, tout en ayant une santé bien moins bonne que la nôtre.

Mais cette privatisation au ralenti a un intérêt pour l’Etat, qui peut alors dérembourser, en sachant que les mutuelles compenseront, en relevant les cotisations, à leur profit puisque cela assure la croissance de leur chiffre d’affaire. D’ailleurs, le 1er janvier, les entreprises devront proposer une couverture santé minimale à tous les salariés, ce qui explique les campagnes publicitaires incessantes depuis la rentrée, qui viennent bien inutilement augmenter le budget santé des Français. Les mutuelles peuvent bien remercier la ministre. Et cela est d’autant plus révoltant que le Sénat a publié un rapport dénonçant les dérives des mutuelles, et notamment leurs coûts de gestion, bien plus importants que ceux de l’assurance-maladie. Enfin ceci devrait imposer plus de tâches administratives pour les médecins.

Une ministre à la communication habile

jeudi 29 janvier 2015

Autoroutes : le piège de la privatisation




Privatisation du service public et conséquences

On connaît déjà les conséquences de l’effarante vente des autoroutes à des sociétés privés en 2005 : une hausse des tarifs souvent supérieure à l’inflation (comme cela devait à nouveau être le cas en ce début d’année), alors même que les sociétés d’autoroutes dégagent des résultats indécents. Il faut rappeler ici qu’alors que Vinci dégage une marge opérationnelle de 4,2% dans les contrats classiques de construction, cette marge atteint la bagatelle de 39,4% pour les activités de concessions, qui rassemblent autoroutes, parkings, stades et aéroport. Quand les utilisateurs paient 10 euros, à peine 6 couvre les coûts et près de 4 représentent la marge opérationnelle de l’entreprise !

Il faut dire que les sociétés d’autoroutes ont très largement remplacé les humains par des machines, comme on peut le constater depuis 10 ans. Mais ce n’est pas tout. Alors que l’Etat a déjà fait une mauvaise affaire avec la vente des autoroutes, qu’il doit assumer l’augmentation du chômage consécutive aux suppressions massives de poste aux péages et la colère des automobilistes qui constatent la hausse des tarifs, l’Etat se retrouve maintenant au contentieux pour avoir refusé une hausse de tarif de 1,07%, ce qui va engendrer des coûts juridiques qu’il devra probablement assumer étant donné qu’on peut sans doute partir du principe que les sociétés d’autoroutes ont bien négocié leurs contrats.

Privatisation contre intérêt général