vendredi 23 novembre 2018

Quelles leçons tirer du Brexit après le volte-face de Theresa May ?

La capitulation, finalement pas tellement moins marquée que celle de Tsipras en 2015, de Theresa May, amène forcément à prolonger les débats, démarrés il y a plus de 6 ans sur ce blog, sur la voie à suivre pour quitter ce monstre institutionnel qu’est l’UE. Quelles conclusions tirer de ces trente mois, tant d’un point de vue de la procédure que des personnes à qui la confier ?


L’article 50 est bien un piège


C’est un sujet dont je débats depuis longtemps, notamment avec les militants de l’UPR. Et plus de six ans après le premier papier consacré à ce sujet, avec plus de deux ans de recul sur la procédure avec le Brexit, j’ai vraiment l’impression d’avoir vu juste. La procédure de l’article 50 est ubuesque démocratiquement. En France, on se demande bien pourquoi un nouveau président et sa majorité devraient accepter de mettre entre parenthèses près de la moitié de leur mandat pour négocier, dans les conditions que nous avons pu expérimenter lors de ce Brexit, avec les institutions européennes et nos partenaires. Le choix des peuples en devient moins important que l’ordre oligolibéral européen.

De plus, on voit bien que cette procédure n’est pas favorable à la pleine sortie. Est-ce vraiment surprenant étant donnée qu’elle a été conçue par les tenants de l’ordre oligolibéral européen ? Ces trente derniers mois démontrent bien que la période de négociation n’est pas favorable à ceux qui veulent le quitter, laissant toutes les forces opposées à la sortie faire pression. Le fait de réclamer un second référendum semble être normal. Pourtant, qu’aurait-on dit de Philippe Séguin ou Jean-Pierre Chevènement s’ils avaient exigé un autre référendum sur Maastricht ? Dans cette Europe, tout accord semble devenir imprescriptible quand les refus semblent pouvoir toujours être remis en question.

Ce qui est rappelé, pour la énième fois, avec cet épisode, c’est que l’UE n’a que faire de la démocratie et de la volonté des peuples. Elle constitue un ordre toujours plus contraignant qui ne sert que les intérêts des plus riches et des multinationales, qui peuvent librement faire tout ce qu’ils veulent. Car derrière les craintes exprimées sur le Brexit, c’était bien la remise en cause de cet ordre qui apparaissait : horreur, les flux de marchandises risquaient de ne pas être aussi fluides que dans le passé… Or la démocratie, ce n’est pas cela. Quand un peuple exprime une volonté démocratiquement, elle doit pouvoir être mise en place tout de suite, comme cela avait été le cas en 1981 par exemple.

Mais ce que montre aussi cet épisode, c’est que le changement, pour être réel, ne peut pas être confié à n’importe qui. Tsipras et May ont trahi leurs promesses. Quellles que soient les motivations de ce choix, idéologie, conformisme, superficialité de l’analyse, cela montre bien que nous ne sortirons probablement pas de cet ordre oligolibéral européen avec des opportunistes ou des incertains. Pour moi, cela disqualifie plus encore Le Pen, Mélenchon ou Dupont-Aignan. Comment espérer quoique ce soit de personnes finalement plus timides, dans l’opposition, que Tsipras ou May au pouvoir ? Il faudra non seulement un mandat populaire clair, mais aussi des personnes vraiment déterminées.


Ce que le Brexit montre, c’est que la voie de l’article 50 n’est décidément pas la bonne. Le Frexit ne se mènera demain que de manière unilatérale et immédiate, sur la base, naturellement, d’un mandat électoral clair et sans la moindre ambiguité. Le retour à notre souveraineté, et à la possibilité d’un monde plus juste, ne passera que par un seul plan et un chef digne de ce nom.

67 commentaires:

  1. Les brexiters sont incohérents, ils veulent sortir de l'UE mais ne pas avoir de droits de douane de leurs exportations vers l'UE. Ca revient à vouloir la souveraineté pour soi et la refuser à l'UE et ses pays membres.

    Quant à l'immigration en GB, c'est du flan :

    "les Européens ne comptent que pour 50% des « immigrés » du Royaume-Uni. Les autres viennent d’autres pays, ce qui dépendait complètement de décisions britanniques et pas du tout des règles sur la libre circulation de l’UE. Il est aussi important de souligner le fait que le pourcentage d’Européens de l’Est est aujourd’hui plus haut en Irlande, qui était jusque-là une terre plutôt d’émigration que d’immigration… Et cela n’a pas conduit pour autant à l’Irexit."

    https://www.marianne.net/monde/le-brexit-impasse-des-ultraliberaux

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  2. Le souci, c'est qu'en disqualifiant tout le monde, vous rendez le Frexit impossible, faute d'alternative politique. Le fait d'être « clair » sur la sortie de l'euro n'est pas une garantie. May était claire au début, NDA était clair il y a encore quelques années...

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    1. C'est tout à fait vrai. Sur l'euro, je reconnais volontiers que la position de Nicolas Dupont-Aignan n'est pas la plus limpide. Mais vous savez comme moi qu'il n'a pas le choix s'il veut être entendu des Français.

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    2. Pas le choix ?

      Il n'a pourtant jamais été blacklisté par tous les grands médias comme F. Asselineau, qui lui n'a jamais dévié de sa trajectoire. Il dit depuis bientôt 12 ans aux français ce qu'il pense et non ce que les médias ont envie d'entendre.

      C'est aussi par peur de ne pas être entendu des français que NDA a abandonné son ni système ni extrême pour vouloir faire maintenant l'union des droites ?

      Il sait pourtant très bien qu'avec une union des droites on ne sortira jamais de l'Euro ni de l'UE (sans même parler de l'OTAN) Ni d'ailleurs avec une union des gauches, seul un rassemblement de tous les partisans de l'indépendance nationale et de la souveraineté populaire, qu'ils viennent de la gauche ou de la droite, a une chance d'y parvenir.

      Je préfère celui qui engagera l'article 50 dés le 1er jour à celui qui nous disait que l'article 50 c'était trop long, et qui à la réflexion choisit de ne pas sortir du tout.

      Ivan

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    3. François Asselineau n'a pas vraiment été blacklisté. N'ayant jamais eu qu'un mandat local (avant la création de l'UPR), il ne justifiait pas d'être invité dans les médias, et son comportement (personnel mais aussi de ses adhérents) ont ensuite envenimé les choses. On peut en parler si vous voulez (je connais bien le sujet), mais je ne voudrais pas polluer la discussion.

      Sur le slogan "Ni système, ni extrême", je l'ai toujours détesté. Parce que si reconnais qu'il a pu être efficace, ces termes ne veulent rien dire : d'une part, il n'existe pas de grand méchant système organisé pour faire taire les souverainistes (ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas d'environnement défavorable ni d'opposants portant des coups sous la ceinture, Laurent pourrait certainement en parler) et d'autre part on est toujours l'extrémiste de quelqu'un. Pour moi, ce slogan démagogue et racoleur était une énorme erreur de NDA et de ses équipes, d'autant qu'il cultivait une tendance certaine chez les souverainistes à se complaire dans une opposition de principe n'ayant aucun débouché politique.

      Vous parlez d'un rassemblement des partisans de la souveraineté populaire, de droite ou de gauche.

      Comme vous, dans ma jeunesse, j'ai été très séduit par ce thème et je soutenais JPC en 2002. Mais désormais adulte et un peu plus au fait de la chose politique, je suis désolé de constater que c'est un mythe. C'est un mythe aujourd'hui parce que des partisans de la souveraineté populaire, il n'en existe plus qu'à droite, au sein de Debout la France bien sûr, de la majorité de la base des Républicains, et du Rassemblement National. A gauche, c'est fini, il n'y a plus rien, et la récente mise à l'écart de Djordje Kuzmanovic prouve si besoin était que la FI n'est qu'un ramassis d'indécrottables rêveurs gauchistes internationalistes haïssant la nation. Non seulement il est impossible de s'unir avec cette gauche sectaire qui nous crache à la gueule en hurlant au fascisme, mais surtout les projets sont fondamentalement différents : Mélenchon n'a rien contre la supranationalité, tant que la politique menée est de gauche.

      Mais même dans le passé, c'était déjà un mythe. Peut-être l'avez-vous suivi, mais il y a eu des discussions avancées pour un rapprochement entre Jean-Pierre Chevènement et les équipes de Debout la République. Peut-être qu'un jour, Laurent pourra nous en parler. Sans révéler quoique ce soit, vous devez vous douter que tout a été fait pour attirer Jean-Pierre Chevènement, qui a failli nous rejoindre (il y avait même un article de journal qui s'en était fait l'écho pour l’une de ces élections). A droite, nous avons tout fait pour qu'un rassemblement du souverainisme intervienne. Cela ne s'est pas fait en raison du sectarisme de la gauche.

      Votre dernier argument me paraît complètement inopérant, parce que vous semblez croire que c'est la question. Je ne veux pas être désagréable, mais vous semblez oublier que le président actuel s'appelle Emmanuel Macron et est le représentant sans doute le plus pur, Cohn-Bendit mis à part, de l'européisme le plus forcené. Pardonnez-moi, mais j'enrage de vous voir vous interrogez le plus sérieusement du monde sur la difficile question de qui adouber d'entre celui qui engagerait le 1er jour l'article 50 de celui qui estime que le délai est trop long... Mais comment ne comprenez-vous pas qu'il est plus urgent de s'interroger sur comment placer un souverainiste d'être en mesure de faire ce choix?

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  3. Une partie de la gauche tente de mettre en avant, à partir notamment de l'exemple portugais, la possibilité d'une politique économique et sociale de gauche (non-austéritaire) dans le cadre même des contraintes de l'UE et de l'eurozone (voir par exemple l'article qui avait été cité ici le 12 décembre par un anonyme : http://www.sauvonsleurope.eu/non-lunion-europeenne-nempeche-pas-de-mener-une-vraie-politique-audacieuse/?fbclid=IwAR1bic2JkPEfQ1WVU6K7kmse-NPfon3-ZRQPJLop_g8iNEFL_iVLi-v4Ri8). Mais le conte de fées portugais repose sur du vent, puisque la logique austéritaire n'a été en fait écartée qu'un moment, comme le montre, dans une démonstration solide, l'économiste australien William Mitchell : http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=40910.

    YPB

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    1. Et moi qui croyais que l'émigration massive des jeunes portugais après 2008 suffisait à expliquer l'amélioration tardive et provisoire du sort de ceux qui étaient restés !

      Vous m'avez appris quelque chose. Merci.

      Ivan

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  4. Mais votre argument contre Le Pen, Dupont-Aignan et tutti quanti est MAUVAIS, donc arrêtez SVP de l'utiliser.

    Car :

    =====

    Il n'y a pas que le quinte flush royal au poker, et il n'y a pas non plus que le Frexit en politique.

    ======

    Le simple fait d'arrêter les évolutions que les européistes veulent imposer et imposent serait déjà un grand pas dans la bonne direction.

    Donc, quand vous avez le choix entre un européiste et Le Pen ou Dupont-Aignan, c'est bien pour ces derniers que vous devriez voter, car ils ne peuvent que faire mieux que les européistes.

    Dire, comme vous le faites, "Le Pen a raté son débat gnagnagna et elle ne fait pas ce que je veux sur l'euro, donc je laisse passer Macron", c'est totalement débile.

    Débile, car un éventuel candidat selon votre coeur aura encore plus de difficultés à appliquer sa politique après un mandat de Macron, parce qu'il aura encore plus de pente à remonter.

    Enfin, l'autre argument contre votre position, c'est que vous ne faites rien. Où sont vos troupes, votre parti pour mettre en oeuvre quoi que ce soit ? Vous ne faites rien et vous n'avez personne en ce sens.

    Dès lors, arrêtez de mettre les bâtons dans les roues de ceux qui essaient d'aller dans le bon sens, sous prétexte qu'ils ne vont pas assez loin à votre gré. Soit vous faites mieux, soit vous les aidez, mais votre attitude actuelle est illogique et peu justifiable.

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  5. @ Anonyme 10h13

    Libre à certains brexiters d’être en faveur du libre-échange entre l’UE et la GB. Ils ne demandent pas le libre-échange commercial dans un sens et pas dans l’autre. De même, libre aux brexiters de vouloir déjà restreindre 50% de l’immigration vers leur pays.

    @ YPB

    Merci

    @ Moi et anonyme

    Il ne faut pas exagérer, je ne pense quand même pas que mes critiques vont suffire à disqualifier JLM, MLP et NDA et rendre le Frexit impossible. Et, de toutes les façons, je pense qu’aucun des trois ne serait capable de mener un tel projet.

    Sans Frexit, beaucoup trop de choses sont impossibles. C’est la clé de l’essentiel. Que faire mieux ? Je ne suis même pas sûr. Tsipras, pour moi, fait pire que ses prédécesseurs, sur le fond de ce qu’il accepte, et plus encore politiquement. Je ne suis pas du tout persuadé que que MLP ferait mieux que Macron. Voilà la réalité. Et soit dit en passant, il sera sans doute plus facile de changer après le mandat de Macron qu’après un mandat de MLP (plus hypothèse théorique tant cela est impossible), où elle aurait fait du Trump sans sortir de l’UE et de l’euro, ce qui aurait sans doute favorisé un retour des oligolibéraux…

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    1. "Libre à certains brexiters d’être en faveur du libre-échange entre l’UE et la GB."

      Et l'avis des états membres de l'UE ne souhaitant pas de libre échange avec la GBexit, ils ont le droit ? Avec vous et les brexiters, ce sont des exigences unilatérales de la GB que vous demandez et les états de l'UE n'ont rien à dire, vous êtes impayable, le souvearainisme c'est OK pour la GB, pas pour les états de l'UE, c'est du foutage de gueule complet.

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    2. En politique, on choisit le meilleur ou le moins mauvais en fonction de l'offre politique.
      Vous préférez qui de Renzi ou de la coalition actuelle au pouvoir en Italie ? Cette coalition n'est pas claire sur la sortie de l'euro, mais ne vaut-elle pas mieux que ce que l'Italie a connu depuis quelques années avec Monti, Renzi,etc. ? Mélenchon n'est peut-être pas clair sur l'euro mais il est clair sur le refus des politiques néolibérales, et l'abandon de celles-ci signifierait la fin de l'euro.

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    3. @ Troll 22h17

      Si la GB et des pays de l’UE veulent le libre-échange entre eux, de manière réciproque, c’est leur choix. Et pour les peuples qui veulent un commerce protégé avec la GB, libres à eux de mettre cela en place. Vos commentaires sont caricaturaux et ridicules.

      @ Moi

      Entre Renzi et la coalition actuelle, il est probable que j’aurais voté pour la coalition actuelle. Bien d’accord. En France, je me prononcerai le cas échéant, comme en 2017, 2012 ou 2007

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    4. Troll

      "Si la GB et des pays de l’UE veulent le libre-échange entre eux, de manière réciproque, c’est leur choix."

      Eh ben justement, les pays de l'UE ne veulent pas de libre échange avec la GBexit sans contre parties. Vous tournez en rond comme un con.

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  6. Le Brexit est une ânerie réalisée sur la base de fakes contre l'UE :

    "« Les données montrent que les gens qui ont soudain dû payer cette taxe ont dérivé vers le parti populiste et pro-Brexit Ukip », affirme Thiemo Fetzer. Données à l’appui, le professeur de science économique estime que l’austérité était en fait le facteur déterminant du vote Brexit en 2016. « 20 à 30% des électeurs qui ont voté ‘Leave’ (pour la sortie de l’Union Européenne, ndlr) ne l’ont pas fait par conviction mais parce que lors de la campagne les Brexiters ont su mettre l’austérité sur le dos de l’Union Européenne. Or nous n’avons jamais fait l’objet d’une procédure pour déficit excessif. »"

    https://www.alternatives-economiques.fr/nations-unies-denoncent-grande-misere-britannique/00087053

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    1. « [...] nous n’avons jamais fait l’objet d’une procédure pour déficit excessif. »

      Sur le papier, si. La Grande-Bretagne a fait l'objet très officiellement d'une telle procédure, engagée en 2008 et clôturée seulement en décembre 2017 (https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2017/12/05/uk-s-deficit-back-below-3percent-of-gdp-council-closes-procedure/). J'avais déjà eu l'occasion de signaler ici le caractère ubuesque d'une mesure qui ne pouvait apparaître que comme une provocation absurde envers un pays extérieur à la zone euro. Bien évidemment, cette procédure ne pouvait pas déboucher sur des sanctions effectives. Mais quel sens y avait-il alors à l'engager ?

      L'affirmation selon laquelle voter contre la logique austéritaire de l'UE ne saurait en aucun cas constituer un vote de conviction, du fait des sources endogènes de l'austérité britannique, est soit une sottise soit une malhonnêteté. La gauche britannique eurocritique a suffisamment argumenté son vote en faveur du Leave pour qu'on ne s'en tienne pas, à moins d'aveuglement partisan, à une lecture aussi simpliste. Cela fait plusieurs décennies qu'une frange importante du Labour exprime son hostilité vis-à-vis du projet eurolibéral.

      J'ai lu l'étude de Fetzer (http://blogs.lse.ac.uk/politicsandpolicy/did-austerity-cause-brexit/), qui ne prouve effectivement qu'une chose : les conséquences de l'austérité voulue par les Tories ont pesé dans le vote d'un certain nombre de Britanniques. L'auteur juge que ces votants lors du référendum se sont trompés en attribuant à l'UE la responsabilité de cette austérité. Cela revient à masquer que ce n'est pas dans ces termes que le problème s'est posé. Si l'on formule la question de la réalisabilité d'une rupture radicale avec les politiques austéritaires, son impossibilité dans le cadre de l'UE telle qu'elle fonctionne actuellement n'apparaît que trop évidente. Il faut affecter de l'ignorer comme le fait Fetzer pour qualifier le vote en faveur du Brexit d'absurde.

      Si l'austérité mise en œuvre par les Tories avait été au premier degré la motivation d'une part significative du corps électoral, les résultats des Conservateurs aux élections qui ont suivi le référendum auraient dû s'effondrer, alors que c'est exactement le contraire qui est arrivé, signale Kate Heusser dans un commentaire de l'article : « If ‘austerity’ and Tory policies had been the motivation, then the Conservative vote would have collapsed. It didn’t. It increased. It was the best showing – in terms of votes cast AND percentage, for decades. Labour’s vote strengthened even more – and it was UKIP’s vote that collapsed. There’s no mystery there; BOTH main parties pledged in their manifestos to honour and execute the referendum result. The voters voted for independence. »

      Un autre commentateur de l'article, Tony Sharp, a beau jeu de signaler que la politique austéritaire d'Osborne, pour aussi indépendante qu'elle ait pu sembler, était parfaitement conforme aux directives européennes. Il rappelle aussi l'impact sur le marché du travail britannique de la liberté de mouvement des travailleurs d'Europe de l'Est et du Sud. On pourrait sans doute arguer que cet impact a été très exagéré dans le discours des Brexiters. Quoi qu'il en soit, il s'agit de considérations à prendre en compte pour comprendre leurs motivations, ce que le travail de Fetzer, parce qu'il ne vise au fond qu'à déconsidérer le Brexit, s'est refusé de faire.

      YPB

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    2. "Tony Sharp, a beau jeu de signaler que la politique austéritaire d'Osborne, pour aussi indépendante qu'elle ait pu sembler, était parfaitement conforme aux directives européennes."

      Et la GB n'avait aucune obligation de les appliquer, vous tournez en rond dans votre cervelle de parano. La GB avait toutes les latitudes nécessaires pour sa politique budgétaire, sociale et monétaire, les brexiters n'en ont pas moins fallacieusement accusé l'Europe des conséquences lamentables des politiques des gouvernements GB. C'est toujours la faute des autres quand ça merde dans un pays, c'est comme ça qu'on déclenche des guerres militaires, sociales, économiques ou contre les immigrés, sans jamais balayer devant sa porte.

      Vous êtes un confusionniste enfumeur de première, donc un escroc de bas étage, un sagoin écœurant de la pire espèce.

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    3. Quoi ! Juste des injures (et encore, pas bien virulentes...) ? Pas de menace de me mettre un bourre-pif et de réduire mon visage en bouillie ? Vous me décevez. Vous n'êtes plus l'homme que vous avez été. Ressaisissez-vous que diable !

      On écrit d'ailleurs « sagouin », et non « sagoin », mais c'est vous qui voyez (oui, je sais : les erreurs des autres illustrent leur inculture ; tandis que les vôtres ne résultent que de fautes de frappe)...

      Je m'en voudrais de trop vous contredire avec mes méthodes d'escroc de bas étage, mais faites aussi l'effort de lire réellement les sources que vous avez la naïveté de citer. Si vous aviez lu sérieusement l'article de Fetzer, que vous ne citez, comme à votre habitude, que par le biais d'une source secondaire, vous auriez compris à quel point son argumentation est contestable.

      Les conservateurs n'avaient pas l'obligation formelle de suivre les recommandations austéritaires de l'UE ? Sans doute, mais il se trouve que je ne l'ai jamais affirmé et les commentateurs critiques de l'article de Fetzer non plus. Ils ont juste constaté que l'austérité imbécile d'Osborne s'accordait à merveille avec les préconisations de l'UE. Je me moque bien que vous prétendiez réfuter des arguments que je n'ai pas soutenus. C'est sûr, si vous passez totalement sous silence l'argumentaire de la gauche eurocritique britannique, tout devient nettement plus simple...

      Contrairement à ce qu'affirme Fetzer et que vous reprenez, une procédure de mise en cause pour déficit excessif a bien été engagée par l'UE, bien que totalement absurde au regard de l'impossibilité de sanctionner concrètement la Grande-Bretagne pour ce motif. Vos injures ne suffiront pas à masquer votre incapacité à donner du sens à cette provocation qui a révulsé tout le monde outre-Manche. Les Britanniques étaient déjà largement souverains ? Oui, et ils ont décidé de l'être encore davantage. C'est si difficile à comprendre ?

      Les Brexiters n'ont pas collectivement accusé l'Europe d'être le responsable exclusif des conséquences lamentables de choix économiques nationaux. Que cette idée ait pu être soutenue par certains ne suffit pas à déconsidérer la totalité des votes qui se sont exprimés sur la question. Vous ne pouvez affirmer cette sottise que parce que vous ne connaissez strictement rien de la littérature politique et économique favorable au Brexit et de la diversité des arguments qui s'y déploient. La réflexion sur le Brexit se limite pour vous à deux discours de Johnson et une déclaration de Farage. Je devrais vous rendre la monnaie de votre pièce en limitant mes commentaires sur l'UE aux citations les plus délirantes de Juncker ou de Moscovici. Il y a de quoi s'amuser sans trop d'efforts.

      Pour ceux qui veulent lire/entendre quelque chose de sérieux et de réfléchi sur le Brexit, de la part d'un économiste à la fois pro-européen et critique, d'un point de vue de gauche, de l'idéologie austéritaire comme du caractère antidémocratique de l'UE : https://fabiusmaximus.com/2016/07/08/mark-blyth-roots-of-brexit-98159/

      YPB

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    4. @ YPB

      Merci de montrer que la raison, et l’honnêteté, sont de notre côté

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    5. "Les Brexiters n'ont pas collectivement accusé l'Europe d'être le responsable exclusif des conséquences lamentables de choix économiques nationaux."

      Vous êtes aussi menteur que Trump, vous êtes un type dégueulasse et répugnant de bêtise.

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    6. "Merci de montrer que la raison, et l’honnêteté, sont de notre côté"

      Abruti de cureton souverainiste bas de plafond. Les anglais finiront par pendre par les couilles des crevures de ton genre.

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    7. « Les anglais finiront par pendre par les couilles des crevures de ton genre. »

      Il y a davantage de chances que ce sort soit réservé un jour à nos européistes patentés. Mais c'est bien tout de même, on finit par retrouver votre style habituel. Répétitif, mais roboratif quand même. Vous avez un certain talent (comme tous les cinglés en fait) pour souhaiter en termes imagés la mort de vos contradicteurs... Attention cependant à ne pas trop baver de rage sur votre clavier. L'électronique et la salive font mauvais ménage.

      Plus sérieusement, vous croyez vraiment pouvoir être pris au sérieux ? Je vous cite Blyth, qui n'a jamais accusé l'Europe d'être responsable du néo-thatchérisme des Tories ou de l'aile droite du Labour, mais considère qu'il faut prendre en compte la rationalité politique du Brexit comme protestation contre une caste ploutocratique, et vous affectez de le confondre avec Trump ! Blyth n'ignore pas que cette ploutocratie sévit aussi bien en Grande-Bretagne qu'ailleurs, mais pourquoi faudrait-il accepter sa domination antidémocratique dans un cadre européen, sous le prétexte que l'offre politique nationale du moment ne vaudrait pas mieux ? Comme le dit Blyth, dans un cadre national comme dans le cadre européen « [...] the only offers on the agenda are basically austerity and tax cuts for those who already have, versus austerity, apologies, and a minimum wage » : si l'on rejette cette politique en Grande-Bretagne, il n'y a pas de motif qui puisse justifier qu'on la cautionne dans un cadre plus vaste auquel la Grande-Bretagne serait associée, à moins de croire à l'escroquerie intellectuelle consistant à faire miroiter la perspective, toujours repoussée, de construire une « autre Europe » (Denord et Schwartz nous l'annonçaient déjà il y a dix ans : l'Europe sociale n'aura pas lieu...), sans passer par une remise en cause radicale de celle qui existe actuellement.

      C'est typique : on vous parle de démocratie et de politiques économiques et sociales, vous répondez que l'Europe fonctionne tout de même assez bien quant à la standardisation des normes techniques... Difficile d'être plus bas de plafond ! Devinez qui va se faire pendre en place publique par ses attributs virils, pour m'en tenir à votre niveau d'argumentation, s'il ose proférer de telles âneries devant une foule grecque ?

      YPB

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    8. Les politiques austéritaires en GB n'ont rien à voir avec l'UE, le reste c'est du baratin, point barre.

      Si Brexit dur, la "ploutocratie" GB sera toute aussi sévère socialement qu'avant le Brexit. La souveraineté n'a jamais empêché les inégalités sociales, comme aux USA ou en Russie, vous n'êtes qu'un pauvre niais très con.

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    9. Non, le reste, comme vous dites, n'est pas du baratin. C'est juste quelque chose qui vous échappe. La souveraineté n'empêche pas automatiquement les inégalités sociales, mais elle est un cadre où l'on peut tenter d'en réduire la portée et où l'on s'y trouve très fortement motivé. Il n'y a que des hypocrites pour affecter de croire ou des idiots pour réellement gober que tel serait réellement le cas dans le cadre de la technocratie déterritorialisée qui est l'horizon de l'Europe bruxelloise.

      YPB

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    10. Le souverainisme n'empêchera jamais la lutte des classes et des places qui de toutes façons se situe dans un contexte économique, écologique, financier et géopolitique mondial, aucun pays n'est une île.

      A l'intérieur de votre pseudo forteresse souverainiste à la con, les français continueront de s'entre déchirer entre classes, partis politiques, monopoles, régions, villes... Vous n'êtes qu'un naïf qui entraîne la crétinerie assortie avec.

      Depuis au moins 3 siècles, les prétendus empires ou royaumes européens ont toujours du signer des accords européens, traité de Westphalie, Vienne, Versailles...

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    11. Bien sûr... Si l'on défend sa souveraineté, c'est forcément qu'on se donne pour modèle l'isolement à prétention autarcique de la Corée du Nord. Et signer par contre des traités ou des accords commerciaux, c'est forcément renoncer à toute souveraineté... Ben voyons.

      Personne, parmi ceux qui se réclament du souverainisme, absolument personne, ne défend les idées que vous leur attribuez dans votre délire. Cette caricature grotesque ne démontre que votre incapacité à argumenter et à vous informer sérieusement. Gardez vos leçons de géopolitique et d'histoire niveau lycée. Cela vous évitera de vous ridiculiser.

      Vous citez ainsi les traités de Westphalie à l'appui de votre critique de la notion de souveraineté... Quel comique vous faites ! Si vous connaissiez un tant soit peu l'histoire des relations internationales et l'histoire de la pensée politique, vous sauriez que ces traités ont justement marqué l'émergence de la notion moderne de souveraineté des États dans le droit international, en premier lieu par les principes d'équilibre des puissances, d'inviolabilité de la souveraineté nationale, de non-ingérence dans les affaires des autres États.

      Sorti des normes techniques propres à votre métier, vous êtes décidément paumé.

      YPB

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    12. "Sorti des normes techniques propres à votre métier, vous êtes décidément paumé."

      Pauvre con, les normes techniques définissent une efficience économique industrielle. C'est des cons dans ton genre qui parlent de réindustrialisation sans rien y connaitre. Dis moi, connard, t'as travaillé dans l'industrie, sur une chaîne de production, un labo de RD, un service qualité... un jour de ta vie de petite merde prétentieuse improductive ?

      "en premier lieu par les principes d'équilibre des puissances, d'inviolabilité de la souveraineté nationale"

      L'équilibre des puissances se situe au niveau continental maintenant, USA, Chine, Inde, UE...on a changé de niveau d'échelle, on est plus au XIX ème siècle, mais toi, l'abruti, tu ronfles dans ta niche moisie de clébard souverainiste.

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    13. C'est sûr : avoir travaillé dans un labo ou sur une chaîne de production, ça doit rendre hyper-compétent pour commenter les traités de Westphalie de 1748... Bref, vous parlez de questions auxquelles vous ne connaissez rien de rien et quand on vous le signale, vous mettez en avant des compétences absolument sans rapport avec le sujet, dans l'espoir idiot que cela vous permettra de faire oublier les sottises que vous venez d'énoncer. On vous signale que la logique austéritaire et antidémocratique de l'UE a quasiment clochardisé des peuples entiers, mais vous ne voulez retenir qu'une chose : le système des normes techniques de l'UE est au point...

      Quant à la question de la réindustrialisation, excusez-moi de préférer lire des économistes ou des spécialistes d'histoire et de géographie industrielle pour m'informer, plutôt que de purs techniciens (il y a aussi des techniciens qui assurent dans d'autres domaines, mais à l'évidence tel n'est pas votre cas). Citez-moi par ailleurs précisément les propos infondés que j'aurais tenus sur la réindustrialisation, puisque vous prétendez pouvoir les réfuter. Je vous mets au défi de le faire. Si mon seul tort est de ne pas croire au mythe de la société post-industrielle et de défendre la possibilité d'un redressement productif national, c'est à mourir de rire.

      Et que dire de votre réflexion géopolitique au rabais ? L'équilibre des puissances se situerait au niveau continental maintenant, USA, Chine, Inde, UE... Il semble vous avoir cependant échappé que dans cette liste, seule l'UE ne peut être qualifié d'État-nation. Cela vous aurait sans doute arrangé de pouvoir y compter l'URSS, manque de chance pour vous, cette construction multinationale n'a pas résisté un siècle à l'épreuve du temps et laissé la place, comme les composantes de l'ex-Tchécoslovaquie ou de l'ex-Yougoslavie, à des entités désireuses de prendre la forme d'un État-nation souverain.

      Je ne suis pas productif parce que contrairement à vous je ne contribue pas à fabriquer quelque chose de matériel qu'on puisse vendre sur le marché ? Que dire face à cette idiotie, sinon que je vous suis presque reconnaissant d'être bête au point de me dispenser de vous réfuter ? Continuez donc à être borné jusqu'au délire. Je n'ai aucune raison de cacher que ça m'arrange.



      YPB

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    14. Les traités de Westphalie, c'était 1648 évidemment.

      YPB

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    15. "Il semble vous avoir cependant échappé que dans cette liste, seule l'UE ne peut être qualifié d'État-nation."

      Grande découverte, je vous rappelle qu'avant la France, c'était pas la France, qu'avant l'Allemagne c'était pas l'Allemagne... rien n'est immuable et votre état français nation à la con représente rien à l'échelle du temps, l'UE deviendra fédérale car aucune autre possibilité n'est réalisable dans le monde actuel, et vous irez moisir dans les cercueils de l'histoire.


      "On vous signale que la logique austéritaire et antidémocratique de l'UE a quasiment clochardisé des peuples entiers"

      blabla bla...

      Ca concerne la zone Euro et certainement pas la GB, mais bon, t'es un vieux con sénile, pas la peine de te rabâcher plus ce que j'ai dit.

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    16. Merci pour ces platitudes décoratives : rien n'est figé, les choses changent, avant ceci il y avait cela... N'évoquez pas mon âge, que vous ne connaissez pas. Même si j'étais assez âgé pour une crise de sénilité aiguë, dont je retrouve plutôt les symptômes dans vos délires, je ne pourrais pas broder des niaiseries plus insipides que celles que vous étalez ici.

      L'avenir est au fédéralisme ? Quel avenir ? Dans vingt ans ou dans trois siècles ? De l'histoire politique contemporaine de l'Europe, on ne peut tirer que quelques leçons certaines : aucun discours sur l'inéluctabilité de ceci ou de cela n'est fondé ; l'Europe contemporaine est loin de constituer ou d'être à la veille de constituer un ensemble homogène ; si l'on peut observer une tendance historique lourde dans les derniers siècles, c'est celle de la constitution des États-nations, parfois au prix du démantèlement d'empires multinationaux ou de la dissolution de constructions fédérales.

      La France n'a pas toujours été la France et l'Allemagne n'a pas toujours été l'Allemagne ? Il est comique de vous voir vous en gargariser, comme si cela prouvait l'inéluctabilité du fédéralisme. Plusieurs siècles séparent la constitution progressive de la France et de l'Allemagne comme États-nations unitaires. Ce n'est qu'à l'issue de cinq guerres en deux siècles, dont deux mondiales, et de la dislocation providentielle d'une construction multinationale (l'URSS), que l'Allemagne a pu trouver sa forme actuelle. Plutôt que l'inéluctabilité de tel ou tel processus, il faut donc plutôt y voir la démonstration de l'hétérogénéité continue de l'ensemble européen, de l'étalement sur le long terme des processus politiques, des dangers qu'il y a à vouloir à tout prix forcer, par un volontarisme brutal, les processus d'unification.

      Les empires multinationaux du passé se sont effondrés et aucun des grands ensembles actuels que vous désignez comme les forces de l'avenir n'a un caractère politique multinational. Votre conception de l'inéluctable, fondée sur des platitudes empruntées à ce que l'Europe a produit de plus faible intellectuellement dans son histoire, ne vaut pas tripette. Mais je conçois bien qu'un type qui n' a pas lu Dahrendorf puisse prendre les hérauts du fédéralisme comme Minc pour des pointures. Les fédéralistes intelligents de notre époque ont tous fini sur des positions hypercritiques qui eussent été qualifiées d'antieuropéennes il y a seulement quinze ans.

      Aucun défenseur de l'État-nation ne s'est jamais prononcé sur la possibilité de bâtir une Europe fédérale dans les siècles à venir, même pas pour la condamner, tout simplement parce que ce genre de prévision n'a aucun sens. Le général de Gaulle ne refusait pas d'envisager cette hypothèse pour un futur lointain. Cela arrivera peut-être. Libre à vous d'y croire et de jouer les Nostradamus au petit pied avec la sotte prétention qui vous sert à masquer vos carences. C'est indémontrable dans tous les cas. Signaler par contre qu'à court terme prétendre forcer la construction fédérale de l'Europe au mépris des réalités est irréaliste et dangereux, c'est pour moi du simple bon sens, mais je ne suis pas étonné qu'il vous échappe.

      YPB

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  7. Je pense qu'on n'arrivera pas à donner envie aux français de sortir de l'union européenne sans leur proposer un projet alternatif d'alliance européenne. Ce projet doit être concret. De vagues déclarations d'intention de coopération ne suffiront pas.

    Pourquoi ne pas commencer à travailler sur ce projet ?

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    1. L'UE fonctionne, c'est la zone Euro qui déconne.

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    2. @ Anonymes

      Pas d’accord, je pense qu’il est possible de donner envie aux Français de sortir de l’UE. Rien n’empêche de travailler sur une alternative. Il se trouve que j’ai travaillé sur le sujet il y a plus de 10 ans, et j’avais contribué à l’écriture d’un traité alternatif, basé sur le plan Fouchet, inclus dans le programme de DLR aux élections européennes de 2009.

      L’UE fonctionne ? Dans quel domaine ? Aucune protection contre la crise des subprimes. Aucune capacité à permettre aux entreprises européennes de continuer à faire des affaires en Iran. L’UE, ce ne sont que des inconvénients, et aucun des avantages annoncés par ses promoteurs : les promesses faites lors du référendum sur le traité de Maastricht sont risibles aujourd’hui.

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    3. "L’UE fonctionne ? Dans quel domaine ?"

      Les normes techniques par exemple, mais un babouin de ton genre est un abruti indécrottable, donc vas te faire foutre.

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    4. Là je suis d'accord avec vous. Les normes techniques fonctionnent. Et même trop bien, justement.

      A cause du nouveau contrôle technique qui va envoyer à la casse les seules voitures que pouvaient encore se payer les automobilistes les plus démunis, de nombreux ménages vont perdre leur unique moyen de locomotion, puis leur emploi, puis leur toit.

      Et parfois, la garde de leurs enfants, ce qui provoquera une nouvelle hausse phénoménale de la dépense publique consacrée à l'aide sociale à l'enfance.

      Ivan

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  8. 10h50 - Tirs de grenades lacrymogènes à proximité de l'Elysée.

    Les forces de l'ordre viennent de faire usage de grenades lacrymogènes dans le secteur des Champs-Elysées. Les policiers cherchent à empêcher les manifestants de se rapprocher de l'Elysée et de la rue du Faubourg Saint-Honoré.

    https://www.nouvelobs.com/societe/20181123.OBS5966/en-direct-gilets-jaunes-tensions-dans-le-secteur-des-champs-elysees.html

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  9. 11:12 - La Marseillaise entonnée par la foule sur les Champs-Élysées.

    Les "gilets jaunes" chantent la Marseillaise alors que les forces de l'ordre tiennent le barrage empêchant de descendre plus bas sur les Champs-Élysées. Les tirs de gaz lacrymogènes continuent pour défendre le périmètre de sécurité.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/24/01016-20181124LIVWWW00009-en-direct-gilets-jaunes-suivez-la-journee-de-mobilisation-du-samedi-24-novembre.php

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  10. Une barricade vient d'être érigée sur l'Avenue des Champs-Elysées.

    La Marseillaise entonnée par la foule, une barricade élevée sur les Champs-Élysées.

    Les "gilets jaunes" chantent la Marseillaise alors que les forces de l'ordre tiennent le barrage empêchant de descendre plus bas sur les Champs-Élysées. Les tirs de gaz lacrymogènes continuent pour défendre le périmètre de sécurité.Une barricade a été érigée sur l'avenue, faisant face au barrage de police.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/24/01016-20181124LIVWWW00009-en-direct-gilets-jaunes-suivez-la-journee-de-mobilisation-du-samedi-24-novembre.php

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  11. Herblay,

    Un épisode emblématique :

    https://www.latribunedelart.com/rapport-sur-les-restitutions-rendons-tout-dieu-reconnaitra-les-siens

    https://www.letemps.ch/opinions/fautil-rendre-oeuvres-dart-aux-pays-dorigine

    Ces oeuvres vont partir, et elles ne reviendront plus.

    Dans de nombreux autres domaines aussi, il y a des évolutions irréversibles, ou qui demanderont des efforts pour être inversées.

    Si vous aviez été plus raisonnable, en mai 2017, cela n'aurait pas été le cas.

    Ne vous cachez pas, SVP, derrière le vote des autres. Car vous avez bien, pour ce qui vous concerne, choisi de laisser passer ce type, qui est là pour détruire la France, et vous avez donné des conseils de vote en ce sens.

    Gagner 5 ans, pendant lesquels vous auriez eu le temps de militer pour une sortie de l'UE, n'est pas du tout quelque chose de négligeable.

    ***

    Quant à Trump, il aura au moins servi à nommer des juges conservateurs à la Cour suprême, ce qui évitera bien des dérives dans les années qui viennent.

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  12. @ Troll frontiste

    Marine Le Pen ne me semble pas valoir mieux que Tsipras. Il y a beaucoup de choses irréversibles faites en Grèce depuis son arrivée au pouvoir. Alors dire que les choses auraient été mieux avec une candidate moins claire que lui avant l’élection… Et de toutes les façons, cette discussion n’a guère de sens tant l’écart était colossal entre elle et Macron : le FN et les Le Pen sont les meilleurs ennemis du système, incapables de réunir une majorité mais suffisamment attractifs pour canaliser une partie de l’opposition au système.

    Faire de Trump un modèle, quelle blague ! Il a le même programme fiscal que Macron : les baisses d’impôt sur les plus riches et les entreprises, c’est un passif colossal…

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    1. Il n'y a pas que l'économie dans la vie, et tant que vous refuserez d'en tenir compte vous n'aurez aucune chance d'être élu.
      Trump veut réduire l'immigration et met un frein aux dérives de la gauche, si vous ne voulez pas lui laisser la place vous n'avez qu'à faire la même chose.

      Votre comparaison entre Le Pen et Tsipras est ridicule, la France n'étant pas dans la même situation de faiblesse que la Grèce.
      Au contraire, laisser des gens comme Macron la dépouiller progressivement de ses atouts signifie que vous serrez plus affaibli, moins en mesure de résister, comme la Grèce, lorsque vous arriverez au pouvoir.
      Donc c'est bien votre ligne qui conduit vers la tsipratisation...

      Il est absolument évident que le programme du RN en 2017 était bien meilleur que celui de Macron selon les questions que vous soulevez dans vos tartines.
      Donc, si vous étiez raisonnable, au lieu d'être un idéologue borné, vous auriez voté pour elle en mai 2017, car vous ne pouviez qu'y gagner (on vous enseigne bien l'espérance mathématique en prépa épicier ? vous n'aviez pas séché les cours ce jour-là pour aller écouter Séguin, j'espère...).

      Votre attitude même vous voue à l'échec, ainsi par conséquent que les idées que vous soutenez (comme la corde le pendu).

      Dire que le FN ne serait pas capable de réunir une majorité fait penser à l'adage latin : "Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans".
      C'est parce que des gens comme vous se sont fait couillonner, et sont persuadés qu'ils font preuve d'élévation en ne votant pas RN, que c'est le cas. Donc c'est de votre faute, et vous ne pouvez pas l'évoquer pour justifier cette faute.

      En réalité, il n'y a aucune élévation morale à s'abstenir en mai 2017 : au contraire, vous faites le jeu de ceux qui veulent couler la France. De Gaulle vous botterait le train s'il était encore en ce bas monde.

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  13. "Il est absolument évident que le programme du RN en 2017 était bien meilleur que celui de Macron selon les questions que vous soulevez dans vos tartines"

    Vous êtes vraiment très fort !

    C'est vrai, le programme de MLP pour la présidentielle paraissait plus appétissant... avant qu'elle se torche le c.. avec en direct à la TV entre les 2 tours.

    Ivan

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    1. A quoi peuvent bien servir de telles affirmations injustifiées, on se le demande.

      Ce n'est pas un jeu de controverses : quand vous aurez laissé tout détruire et tout envahir, il ne suffira pas de rédiger des âneries sur un blog pour revenir en arrière.

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  14. Les Gilets Jaunes appellent à revenir manifester sur les Champs-Elysées samedi 1er décembre 2018.

    https://www.facebook.com/events/591420981275639/?active_tab=about

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  15. @ Troll frontiste

    Amusant que vous parliez de tartine. Je laisse les lecteurs éventuels et courageux juges de qui fait des tartines, sans parler de votre insistance à revenir sur la question du vote de 2017. Vous en êtes à combien d’interpelations sur la question depuis mai 2017 ? Il serait peut-être temps de passer à autre chose, non ?

    Trump comme exemple ? Très drôle. Il dit et fait tout et son contraire, sur le salaire minimum, sur le protectionnisme (il a fini par signer un nouveau traité guère différent avec le Canada et le Mexique), et sur l’immigration, je ne suis pas sûr que les choses aient beaucoup changé. Intéressant qu’il n’ait pas profité d’avoir les deux chambres à ses ordres pour faire son mur. Maintenant, il pourra toujours incriminer les démocrates.

    Le programme de Marine Le Pen : mais quel programme, celui qu’elle a soutenu en 2002 ou en 2007, celui de 2012, celui du premier tour de 2017 ou celui du second tour de 2017. Chirac passerait pour un idéologue à côté. Et, je le répète, MLP n’avait aucune chance en 2017. L’écart était abyssal. Le fait que des gens comme moi ait choisi le vote blanc (pas l’abstention), le montre bien. Aucune question de pseudo élévation derrière mon choix, juste des raisons rationnels. Certes, Macron est détestable sur le fond comme la forme, mais MLP, malheureusement, ne l’est pas moins. Momentanément, son programme était bien sûr moins éloigné des idées que je défends par certains aspects que celui de Macron, mais elle a abandonné entre les deux tours le pilier principal de son programme. Elle est profondément paresseuse et jemenfoutiste car elle a été incapable de bosser ne serait-ce que les quelques heures nécessaires pour bien représenter les idées qu’elle disait défendre, sur l’euro (alors que Sapir avait publié une note simple et remarquable qui l’aurait équipé dans 99% des questions qu’elle affrontait). Les Le Pen bloquent la véritable alternance depuis plus de 30 ans, vous devriez quand même le remarquer, aidés par les gens comme vous qui ne veulent pas comprendre qu’ils sont les meilleurs ennemis de Macron & Co.

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    1. Non, il ne sera pas temps de passer à autre chose sur 2017 tant que le prochain président ne sera pas élu, puisque les choix faits par Macron dans un sens supranational vous sont imputables en dernière analyse.

      Je ne prend pas Trump pour exemple, je répond simplement sur ce sujet à votre intransigeance déplacée (déplacée, puisque vous êtes infoutu de vous faire élire).

      Quel programme ? Mais celui de 2017, voyons. Les choses sont pourtant d'une grande simplicité, vous avez le choix entre deux candidats, l'un est explicitement opposé à ce que vous dites défendre, l'autre y est favorable.

      Puisque vous êtes infoutu de vous faire élire et même simplement d'être candidat, dans une telle situation le choix devrait être simple.

      Enfin, CESSEZ de vous cacher derrière le vote des autres pour justifier vos choix. Si votre vote individuel a si peu d'importance, pourquoi vous déplacez-vous ?

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    2. Quant à me reprocher des tartines, mes réponses seraient plus courtes si les vôtres étaient...plus honnêtes.

      Cela fait par exemple 2 ans que nous traînons l'accusation absurde selon laquelle dénombrer la population selon l'origine migratoire de leurs parents serait raciste.

      En réalité, c'est une simple question d'analyse politique. Que vous essayez d'empêcher, parce qu'elle vous conduirait à admettre que votre attitude d'abstention est injustifiable.

      Dès lors, en effet, votre mauvaise foi conduit nécessairement à des réponses détaillées, et donc, plus longues qu'elles ne seraient nécessaire avec quelqu'un de réellement ouvert à la discussion.

      Comme vous ne vous élirez pas vous même tout seul, avec les 2 ou 3 types assez bêtes pour vous croire, il serait de votre intérêt (des idées que vous dites défendre) de tenir un peu plus compte de ce que l'on vous dit.

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    3. Tatanka,

      Vous écrivez :

      "Les Le Pen bloquent la véritable alternance depuis plus de 30 ans, vous devriez quand même le remarquer, aidés par les gens comme vous qui ne veulent pas comprendre qu’ils sont les meilleurs ennemis de Macron & Co."

      Auriez-vous alors l'obligeance de nous dire qui, en 2017, était le candidat de "la véritable alternance" ?



      (NB attention, il y a un piège, lié à votre parcours personnel...)

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  16. Comme je l'ai déjà dit, je ne suis adhérente à aucun parti : je parle donc en toute objectivité.

    Tout d'abord, je suis d'accord sur le point que ce n'est pas avec MM. Mélenchon et Dupont-Aignan, ni avec Mme Le Pen que l’on sortira la France de ce carcan. Ils veulent changer l'Europe, renégocier : ce qui n'a aucun sens puisqu'il faut l'unanimité (article 48 du TFUE). La Pologne et la Hongrie bloqueront toute volonté de supprimer la directive des travailleurs détachés : même une mesurette concernant cette directive est remise en cause par ces pays https://www.rts.ch/info/monde/9893618-la-hongrie-et-la-pologne-s-attaquent-a-la-reforme-du-travail-detache.html. L'Allemagne mettra son véto lorsque la France demandera la taxation des GAFA, le Luxembourg le fera pour toute remise en cause des mouvements de capitaux.

    Concernant Theresa May, à quoi fallait-il s'attendre de la part d'une femme qui au moment du référendum faisait campagne pour le Bremain, a attendu 9 mois pour activer l'article 50 (si le PM avait été Johnson ou Rees-Mogg, l'activation de l'article aurait été faite en septembre-octobre 2016, et le RU serait déjà officiellement hors de l'UE), a organisé des élections anticipées en investissant une bonne partie de députés partisans du Bremain. Elle joue le jeu des médias européistes dans les pays européens qui en profitent pour faire peur aux peuples et dire en substance "vous voyez, c'est difficile de sortir de l'UE".

    Concernant un Frexit, je suis d'accord pour que ce soit un(e) Président(e) qui l'ait clairement exprimé au moment de sa campagne présidentielle. Mais je ne comprends toujours pas comment on peut sortir la France de l'UE si on n’active pas cet article. Le délai est long, il n'y a pas photo. Cependant, on ne peut pas sortir de l'UE sans l'avoir officiellement demandé. Comment peut-on dire la France n'est plus dans l'UE mais a toujours des députés européens, a toujours sa place au Conseil Européen. Comment la France peut ne pas être attaquée à la CJUE par la Pologne et la Hongrie (avec la suppression de la directive des travailleurs détachés (voir paragraphe 1) si elle officiellement toujours membre de l’UE. Je rappelle qu'au bout de 2 ans, s'il n'y a pas d'accord, la France sortirait officiellement, mais sans accord. Mais, pendant ces 2 ans, plusieurs menaces peuvent être mises à exécution par la France, si l'UE cherche des problèmes : menace de plus payer la contribution française (aux dernières nouvelles, elle était de 16,23 milliards €, 2è plus grosse contribution), menace sur les importations des pays membres en particulier l'Allemagne, avec laquelle on a 15 milliards de déficit commercial https://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_commerciale#/media/File:Principaux_exc%C3%A9dents_et_d%C3%A9ficits_bilat%C3%A9raux_de_la_France_en_2015.svg
    Mais il est évident que pour cela, il ne faut pas une Thérésa May française.

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    1. "on ne peut pas sortir de l'UE sans l'avoir officiellement demandé." Peut-être, mais on peut le demander sans passer par l'article 50 et avec effet immédiat. Le délai de 2 ans n'a d'intérêt que si l'on veut négocier un nouveau traité avec l'UE. Si on veut une sortie nette sans nouvel accord, il n'y a aucune raison d'attendre. Et puis, pour des raisons pratiques, la sortie de l'euro doit être immédiate, on ne peut pas rester pendant 2 ans avec une monnaie que l'on va quitter. Il faut que la période de transition soit la plus courte possible.

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    2. Chère Magalie,

      D’abord, permettez-moi de contester en premier lieu votre affirmation selon laquelle vous parleriez en toute objectivité puisque n’appartenant à aucun parti. Je ne doute pas un instant que vous soyez sincère lorsque vous l’affirmez, mais je crains qu’une telle prétention soit illusoire lorsque l’on débat de tels sujets. Nous avons tous un biais : Moi qui suis militant au sein de Debout la France et qui l’affiche, mais vous aussi, quand bien même n’auriez-vous pas d’affiliation partisane.

      Si je suis d’accord avec vous sur le fait que Theresa May n’était clairement pas la femme de la situation, en revanche je pense que vous faites une erreur d’analyse lorsque vous lui reprochez d’avoir attendu 9 mois pour déclencher la notification prévue à l’article 50 : En effet, comme vous l’a fait remarqué avant moi Moi (ha ha), il faut bien comprendre que le délai de négociation des 2 ans joue contre l’Etat retrayant cherchant à obtenir un accord de coopération avec ce qui reste de l’UE. En effet, il faut bien comprendre, et les négociations autour du Brexit l’ont bien montré, que c’est l’Etat retrayant, se retrouvant seul face à un bloc, qui est en position de faiblesse et se retrouve donc dans une seringue de négociation. La seule manière de desserrer l’étreinte est évidemment d’afficher être prêt à quitter les négociations sans accord, ce que Theresa May n’a pas fait. En fait, ce qu’on peut lui reprocher dans cette affaire, outre ce point capital, c’est de ne pas avoir mis à profit cette longue période pour asseoir nationalement sa position en construisant un compromis, au sein de son parti, entre Bremainers (qui restent majoritaires à la chambre) et Brexiters (minoritaires à la chambre mais majoritaires dans le pays) et s’appuyant sur les Brexiters, au sein de l’UKIP évidemment mais également ailleurs (notamment les rares qui étaient au Labour). Au lieu de cela, May a tenté une politique bâtarde de compromis, a réussi l’exploit de convoquer des élections qui l’ont en fait affaibli et mise dans la main des Unionistes extrémistes de l’Ulster, n’a pris aucune mesure anticipant le choc que constituerait un Brexit sans aucun accord, et par-dessus le marché n’a pas correctement préparée les négociations avec l’UE, la presse s’étant faite régulièrement l’écho du degré d’impréparation des négociateurs britanniques.

      S’agissant de l’article 50, la question est d’importance. Mais quand vous dites « je ne comprends toujours pas comment on peut sortir la France de l'UE si on n’active pas cet article », que vous disiez vrai ou non, je pense que vous comprenez qu’en faisant cet aveu, vous reconnaissez au fond la supériorité du droit international sur la démocratie. Et ça, c’est mettre le doigt dans l’engrenage, que vous le vouliez ou non. La campagne du « Vote Leave » avait d’ailleurs publié un article politico-juridique, que je vous avoue ne plus retrouver mais que je suis sûr qu’une observatrice aussi fine que vous avez dû voir, expliquant que l’article 50 n’était pas la seule voie. Juridiquement, au regard du droit international, je pense qu’ils avaient tort (on en avait débattu je crois d’ailleurs sur le blog de Laurent), mais là n’est pas l’important. L’important, c’est que les Eurosceptiques n’acceptent pas comme allant de soi l’idée de se placer sur le terrain choisi des Européistes, parce que quoique vous en disiez, l’article 50 a été écrit par des Européistes (J Attali – ça vaut ce que ça vaut - expliquant même dans une conférence – qu’au passage j’ai découverte grâce à Asselineau lui-même, qui n’hésite pas à mettre en ligne des éléments allant frontalement contre ses analyses - que sa rédaction avait été tournée pour rendre plus difficile une sortie).

      1/

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    3. Lorsque vous vous interrogez sur une éventuelle attaque de la France par la CJUE si elle remettait en cause la directive des travailleurs détachés, encore une fois vous raisonnez comme une juriste. Déjà, et pour se placer sur ce terrain (qui est aussi le mien, vous l’avez compris), vous oubliez une chose très importante : la question des délais. En effet, une telle condamnation ne se ferait pas avant des mois, voire des années… Autrement dit, un délai largement suffisant pour avancer sur le domaine politique, qui est le seul qui compte, d’autant qu’il suffira d’annoncer clairement que la France ne respecterait aucune décision qui ne lui reconnaîtrait pas le droit de ne pas imposer aux charges sociales françaises tout salarié travaillant sur son sol (au mieux disant s’entend, je ne vise évidemment pas les cadres réalisant une mission ponctuelle en France).

      Quant à la menace sur les subventions, je crois quand même que le cas britannique devrait amener à s’interroger sur la pertinence de cet argument : oui, il existe, mais attention à ne pas en exagérer la portée. Le Royaume-Uni a ainsi accepté sans broncher une subvention importante pour une durée très longue, ce qui montre bien que cet argument n’est pas le seul viable.

      Si l’on compare la situation entre le Royaume-Uni et la France, je crains qu’on ne se rende compte que le Frexit n’est pas pour demain et ne sera à mon avis pas provoqué par une décision politique comme il l’a été au Royaume-Uni avec le référendum. Je le déplore comme vous, mais nous n’avons pas en France de tradition politique eurosceptique aussi fort, et le consensus européiste est à l’inverse encore plus puissant que là-bas, particulièrement parmi l’élite et les médias. Après, si on se place au niveau des relations avec l’UE, notre pays est je pense dans une situation plus faible encore que le Royaume-Uni. D’abord et avant tout, nous sommes tenus par notre monnaie, l’euro. Notre économie est, non pas moribonde, mais dans un état lamentable, et est moins dynamique que le Royaume Uni. Je n’ai pas forcément tous les chiffres en tête, mais il me semble que nous sommes encore plus ouverts que le Royaume-Uni sur le reste de l’UE alors que nos spécialisations sont plus aisément substituables (la City est la City, et il n’y en a qu’une). Géographiquement, alors que le Royaume-Uni peut-être tenté de par sa situation de se détacher de l’Europe, nous, nous ne pouvons pas nous le permettre.

      Bref, tous ces arguments font qu’à mon avis, il est illusoire de défendre le Frexit politiquement en France, et que les entreprises d’Asselineau et désormais de Philippot en ce sens vont se fracasser contre la réalité.

      Pour moi, il n’y a pas d’autre débouché politique viable à mon euroscepticisme que chez Nicolas Dupont-Aignan.

      2/ et fin (pardon d'avoir été aussi long)

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  17. Herblay,

    Seriez-vous devenu, à l'insu de votre plein gré, un "gardien de la pensée unique", comme les personnages de la photo en tête de l'article ?

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/23/31001-20181123ARTFIG00348--notre-democratie-est-gangrenee-par-l-ideologie-progressiste.php

    Voyez plutôt :

    "le fait que ces idées soient présentées comme des vérités, voire comme des vérités scientifiques (portées par les «sciences humaines» qui jouent ici un rôle spécifique), le déni de réalité (l'idéologie est vraie, c'est le réel qui ment, comme lorsque vous croyez assister au changement de peuple qui se déroule sous vos yeux et que l'on vous explique que ce que vous voyez n'existe pas)"

    La dernière phrase fait tout à fait penser à certains de vos billets, en tout cas...

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  18. "Pas de report" des hausses des taxes-carburant : Emmanuel Macron toujours sourd aux revendications des "gilets jaunes"

    Au lendemain du deuxième samedi de mobilisation des "gilets jaunes", le gouvernement exclut tout report de la hausse des prix du carburant.

    https://www.marianne.net/politique/pas-de-report-des-hausses-des-taxes-carburant-emmanuel-macron-toujours-sourd-aux

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  19. @ Troll

    « Les choix faits par Macron (…) vous sont imputables » : rien que cela ! Je crois que vous surestimez quelque peu mon influence… Et, de toutes les façons, je n'ai pas voté Macron. Je ne pouvais pas choisir entre la peste et le choléra.

    Sur le programme de 2017, ce n’est pas simple, il y a celui du premier tour et celui du second, nettement plus éloigné de mes idées que le premier…

    Le commentaire de 11:36 est, comme souvent, mensonger. Vous tordez les propos des autres comme un Copé de bas étage.

    Vraie alternance en 2017 ? Asselineau l’était probablement sur le fond, mais avec une forme le rendant plus que marginal.

    @ Magalie

    Je te renvoie aux papiers en lien (celui écrit il y a 6 ans et l’autre, de débat avec l’UPR), qui sont plus détaillés. Le schéma auquel je crois, c’est une sortie entière, immédiate et unilatérale dès l’arrivée au pouvoir. Il faudra un changement de la constitution pour supprimer certaines références à l’UE, idéalement par référendum. Après, le gouvernement élu pourra alors changer à sa guise les textes qu’il souhaite changer, tout en négociant, bien sûr, avec certains pays quand cela sera nécessaire. Le corpus juridique de l’UE ne sera pas démantelé en une seule fois. Mieux vaut le faire au fur et à mesure, en faisant tomber le plus nuisible dès le début (notamment quitter la monnaie unique).

    Amitiés républicaines

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    1. Oui, les choix supranationaux de Macron vous sont imputables, puisque vous ne vous y êtes pas opposé alors que vous le pouviez.

      Sur 11h36, je ne tord hélas aucun propos, et je décris avec exactitude votre pratique.

      Asselineau ? Donc vous avez voté pour lui et vous êtes dans son staff ?

      Je constate que vous préférez, prudemment, vous abstenir de répondre à ma question de 15h32, comme à pas mal d'autres sur les derniers billets (position sur le droit du sol p/p Italie, regret éventuel si Micron venait à prendre les décisions irréversibles évoquées dans la presse, etc etc).

      Autre question : qu'est-ce qui, dans le programme de 2017, est éloigné de vos idées ?

      Autre question, sur votre réponse à Magali : et avec qui allez-vous faire tout cela ? Où est votre organisation ? Ne sera-t-il pas plus facile de le faire si vous votez pour des candidats qui ne veulent pas, à la différence de Macron ou Hollande, dépouiller systématiquement la France de ses atouts ?

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  20. Cher Laurent,

    Je regrette de commenter si tard, arrivant un peu après la bataille. Merci d'abord pour cet article, avec lequel j'ai de nombreux points d'accords. Il y a néanmoins un parallèle que je juge extrêmement maladroit : c'est lorsque tu expliques : "Quand un peuple exprime une volonté démocratiquement, elle doit pouvoir être mise en place tout de suite, comme cela avait été le cas en 1981 par exemple".

    Pour moi, utiliser cet exemple, c'est vraiment se tirer un balle dans le pied. Parce que 1981 avait été marqué par une campagne absolument démagogique de François Mitterand et de la gauche de l'époque, poussant la France dans un choix économique aussi suicidaire qu'incohérent, contraignant François Mitterand à réaliser moins de deux plus tard un spectaculaire tête à queue. Tu voudrais donner de l'eau au moulin des partisans du Bremain expliquant que les Brexiters ont été trompés par des démagogues menteurs que tu ne t'y prendrais pas autrement...

    Tu dois t'en douter, mais le paragraphe que je conteste le plus dans ton argumentation est celui-ci :

    "Quellles que soient les motivations de ce choix, idéologie, conformisme, superficialité de l’analyse, cela montre bien que nous ne sortirons probablement pas de cet ordre oligolibéral européen avec des opportunistes ou des incertains. Pour moi, cela disqualifie plus encore Le Pen, Mélenchon ou Dupont-Aignan. Comment espérer quoique ce soit de personnes finalement plus timides, dans l’opposition, que Tsipras ou May au pouvoir ?"

    Je vais évacuer en une phrase, parce qu'au fond ce n'est pas mon sujet, les cas de Mélenchon, qui n'est en fait pas un souverainiste puisque lui vise simplement à remplacer l'UE supranationale (ultra)libérale par une UE supranationale sociale (pour ne pas dire stalinienne), et de Marine Le Pen, qui n'est certes pas l'imbécile qu'on dépeint parfois mais dont les limites personnelles sont clairement apparues en 2017.

    Je trouve qu'il n'est pas acceptable que tu dépeignes Nicolas Dupont-Aignan comme un "opportuniste ou un incertain". Franchement, ce n'est pas digne d'un observateur politique tel que toi, quels que soient tes démêlés personnels avec lui.

    Si Nicolas Dupont-Aignan avait été un opportuniste, il n'aurait pas défié Nicolas Sarkozy alors que ce dernier était tout puissant et que d'autres se sont couchés (pensons à Philippe de Villiers ou à l’inénarrable Christine Boutin, qui malgré son poids dix fois inférieur à celui de Nicolas, a été ministre). S'il avait été incertain, il aurait jeté aux orties ses conceptions européennes : il se trouve que j'ai dans ma bibliothèque l'ouvrage de NDA "L'Europe va dans le mur" dont le contenu vaut beaucoup mieux que le titre ridicule, et je suis frappé de la constance de ses positions. Le livre a pourtant été publié en 2004.

    Quoiqu'il en soit, il va bien falloir s'y faire : parce que, qu'on s'en réjouisse comme moi ou qu'on s'en lamente comme toi et quelques autres, le constat est là : si on veut éviter les extrêmes Mélenchon - Le Pen, il n'y a pas d'autre alternative que Nicolas Dupont-Aignan. Tout simplement.

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    1. Les choix économiques de Mitterrand en 1981 n'étaient incohérents que dans la mesure où il n'a pas voulu aller jusqu'au bout de cette logique en sortant du SME comme le demandaient alors plusieurs ministres, dont Chevènement.

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    2. Je conteste formellement cette assertion : le SME a rendu impossible à court terme la poursuite du programme fou de la gauche en 1981, mais son ensemble a été un désastre économique dont la France se serait bien passé : en 1981, si la situation économique n'était pas bonne, la France disposait encore de sérieux atouts qu'une gauche sectaire et haineuse a dilapidé. La contrainte européenne n'a été que la première à se rappeler aux bons souvenirs de Mitterrand, mais quand bien même n'aurait-elle pas été là que le principe de réalité aurait mis fin à cette expérience désastreuse à tous les points de vue.

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    3. @Tythan, vous êtes de droite, ce qui n'est pas un reproche, mais ça explique pourquoi cette politique européenne ne vous est pas insupportable et pourquoi vous êtes prêt à vous en accommoder.

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    4. Pardonnez-moi, mais votre commentaire est à côté de la plaque. Je ne vois pas dans mon commentaire où j'aurais indiqué que je serais prêt à m'accommoder de la politique européenne... Je suis militant au sein de Debout la France, donc je suis à la pointe du combat contre cette politique européenne.

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    5. Tythan, vous écrivez textuellement, en l'argumentant longuement, que si géographiquement le Royaume-uni peut se permettre de se détacher de l'Europe, la France ne peut se le permettre et qu'il est illusoire de défendre le Frexit politiquement en France. Et vous ne croyez pas nécessaire de rajouter « pour l'instant du moins ». Je vois mal comment cette résignation pourrait s'accorder avec une position de refus de la politique européenne. Soit vous acceptez la logique de l'UE, soit vous tentez de convaincre vos compatriotes de la nécessité d'en sortir, soit vous vous proposez un plan de réforme de l'UE depuis l'intérieur. La possibilité de réformer l'UE de l'intérieur me semblant encore plus hypothétique que l'éventualité d'une conversion rapide des Français à l'idée d'une sortie, je trouve par conséquent que l'intervention que vous qualifiez d'à côté de la plaque est au contraire tout à fait conséquente. Lorsqu'on n'accepte pas quelque chose, on fait en sorte de rompre avec. Sinon, on ne le qualifie pas d'inacceptable.

      YPB

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    6. Cher YPB,

      Je n'ai absolument pas dit ce que vous me faites dire et je vous invite à me relire. Votre interprétation m'étonne au plus haut point.

      Je n'ai ainsi jamais écrit que la France ne pourrait pas se permettre de se détacher de l'Europe. En revanche, ce que je dis, c'est que la situation particulière de la France fait qu'elle serait, à mon humble avis, dans une situation de faiblesse encore plus grande que ne l'était celle du Royaume-Uni pour négocier son retrait et l'accord de coopération avec l'UE si jamais la France décidait elle aussi d'activer ce fameux article 50.

      De même, je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez de ne pas avoir rajouter "pour l'instant du moins" lorsque j'expliquerais qu'il serait illusoire de défendre le Frexit politiquement en France. Vous n'êtes pas sans savoir que j'appartiens à Debout la France qui prône explicitement la sortie de l'UE pour le cas où la renégociation que nous préconisons échouerait...

      De même, pourquoi parlez-vous de résignation en parlant de ma position? Où aurais-je employé le terme d'inacceptable?

      Quand vous envisagez "soit vous proposez un plan de réforme de l'UE depuis l'intérieur", je ne me sens évidemment pas concerné : la réforme que nous préconisons à DLF serait évidemment extérieure aux institutions européennes actuelles, et serait le résultat d'une négociation inter-étatique. Votre critique n'a donc pas de sens.

      Le commentaire de Moi est à côté de la plaque tout simplement parce qu'il semblait considérer que je tiendrais des positions qui sont à l'opposé complet des miennes, à savoir que je m'accommoderais "de la politique européenne" : je veux bien qu'on tourne les choses dans tous les sens, mais le fait est qu'il est faux de le prétendre. Et bien entendu, si sur ce commentaire je trouvais que Moi était à côté de la plaque (terme sans doute un peu fort), cela n'enlève en rien de sa pertinence dans d'autres commentaires (que j'ai d'ailleurs lu avec intérêt sous ce fil).

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    7. Merci de cet essai de clarification, mais la démarche préconisée me paraît remarquablement tordue. On vise à sortir de l'UE, mais on commence par rester pour pouvoir négocier, dans un cadre qui n'est pas cependant pas celui de l'UE, quelque chose qui s'apparente à une rupture, sans donner le sentiment qu'il s'agisse de cela, parce que l'on ne se sent pas assez fort, mais on promet qu'il s'agira bien de cela si la négociation n'aboutit pas... La seule conséquence sera de donner à nos interlocuteurs européens le sentiment que nous redoutons de sortir et que notre menace de partir en claquant la porte n'est pas crédible. Ceux qui ne seront pas désireux de jouer notre jeu feront tout évidemment pour nous attribuer la responsabilité de la rupture des négociations.

      La formule de Laurent (une sortie entière, immédiate et unilatérale dès l’arrivée au pouvoir) me semble autrement plus claire et par ailleurs, ce qui n'est pas un détail, autrement plus gaullienne, non pas au sens superficiel d'une fidélité purement sentimentale à une conception des choses propre au général, mais au sens de la cohérence d'une réflexion sur la souveraineté nationale. « Quand on est couillonné, on dit : "Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! " ». Vous savez aussi bien que moi qui a dit cela.

      Comment la France pourrait-elle négocier l'équivalent d'un retrait en brandissant la menace de partir en claquant la porte en cas d'échec des négociations, alors que vous écrivez vous-même qu'elle serait dans une position plus faible que la Grande-Bretagne pour négocier son retrait par le biais de l'article 50 ? Si la France est faible pour négocier en invoquant cet article, elle le sera aussi pour n'importe quelle autre forme de négociation, c'est évident. Et si la France n'est pas faible, pourquoi cette obsession de négocier préalablement ? Vous semblez considérer votre pays comme incapable d'imposer ses choix souverains, mais vous vous persuadez parallèlement qu'il sera crédible s'il emploie dans la négociation le langage de la force. J'arrête ici la polémique, parce que mon but n'était pas de vous mettre en cause ou d'attaquer debout la France, mais je ne suis pas du tout convaincu.

      YPB

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    8. Cher YPB,

      Il n'y a absolument aucun problème à être en désaccord. Simplement, je me permets de vous rappeler que vous êtes en train de chercher des poux dans la tête au seul représentant un tant soit peu notable (Philippot et Asselineau étant marginaux) du souverainisme, alors que le souverainisme est extrêmement loin du pouvoir.

      Je vous répète qu'en aucune manière je n'ai jamais considéré notre pays comme incapable d'imposer ses choix souverains (sinon, j'aurais arrêté de suivre la politique).

      Il n'y a absolument aucune obsession chez moi. En revanche, je considère que l'idée de la coopération européenne mérite d'être sauvée, que nous avons avantage à coopérer.

      En fait, soit vous considérez qu'il n'y a aucun avantage à coopérer avec l'UE, et dans ce cas effectivement, pourquoi essayer de négocier? Ce serait une perte de temps.

      Soit vous considérez comme moi qu'il est utile de chercher la coopération, et dans ce cas permettez-moi de penser qu'il est plus judicieux d'essayer de discuter avant de tout casser plutôt que de tout casser et d'ensuite discuter. C'est tout simple au fond.

      Bonne continuation à vous,

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  21. NDA a déjà jeté aux orties ses anciennes "convictions" européennes, parce que c'est un préalable non négociable pour faire l'union des droites.

    Mitterrand a été élu en 1981 grâce à son excellent programme économique et social, mais il l'a balancé deux ans plus tard pour faire l'Europe à la place. En tout cas c'est le prétexte qu'il a utilisé pour justifier son reniement.

    Je ne dis pas que sans l'Europe il n'aurait pas cherché un autre prétexte (nous ne le saurons jamais) mais cela aurait moins bien marché.

    Amitiés républicaines.

    Ivan

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