lundi 17 août 2015

Avec la Grèce, la gauche de la gauche s’est discréditée

On ne saisit sans doute pas toutes les conséquences de l’incroyable choix du gouvernement Grec, qui a donné la priorité au maintien dans l’euro plutôt que de mettre fin à la tutelle austéritaire du pays en dehors. Les nouvelles souffrances que les Grecs vont s’infliger auront des répercussions ailleurs.



Le Front de Gauche dans une impasse

Jacques Sapir a déjà analysé longuement les mensonges et les angles morts du PCF et de la gauche de la gauche dans trois textes : « Grèce, la gôche, la gauche », « Pierre Laurent, la Grèce et les mensonges » et « La Grèce et la direction du PCF ». Il y note que la gauche de la gauche s’est souvent opposée aux traités mais refuse en général toute rupture, notamment avec « la religion de l’euro », car c’est de cela qu’il s’agit. Et s’il note le progrès de Jean-Luc Mélenchon sur le plan B, il fustige sa volonté illusoire de changer l’UE de l’intérieur. Il ne rate pas le secrétaire national du PCF, qui reprend le raisonnement de Margaret Thatcher en affirmant que Tsipras « n’avait pas d’autres choix », et en faisant beaucoup d’arrangements avec la vérité avant d’exécuter le document de synthèse de la direction du parti.

Beaucoup à la gauche de la gauche continuent à incriminer les dirigeants européens de droite qui seraient les vrais responsables de la crise et continuent à plaider pour une renégociation des traités, comme Alexis Corbière sur Europe 1. Mais dans Marianne, Paul Conge note que « changer l’euro, c’est rompre par la négociation avec le fond des traités constitutifs de l’Europe. C’est peut-être là le problème majeur du Front de Gauche, que d’avoir fait croire à ses électeurs qu’un tel miracle était finalement possible ». Ce faisant, cette séquence confirme ce qu’a écrit Aurélien Bernier, qui a théorisé la « désobéissance européenne », en s’appuyant sur la souveraineté nationale, concept qui semble si tabou à la gauche de la gauche qu’elle lui préfère la tutelle euraustéritaire, comme la « social-démocratie »…

Quelles conséquences politiques ?

Aujourd’hui, comment ne pas comprendre que la gauche de la gauche est dans une impasse ? L’interview d’Alexis Corbière faisait peine à entendre : le même discours, tenu par François Mitterrand dans les années 1970, qui consiste à promettre une Europe sociale par la négociation, en refusant tout plan B. Difficile de ne pas y voir la réplique exacte d’Alexis Tsipras. Prisonnière de sa religion européiste, la grande majorité de la gauche de la gauche, même en arrivant au pouvoir, serait incapable d’obtenir le moindre changement étant donné qu’elle refuse toute rupture, et que placée devant le choix entre rester dans l’Europe qu’elle dénonce ou la quitter, elle choisit le premier : voilà ce que les citoyens du continent ont sans doute compris en juillet, décrédibilisant dramatiquement tous les amis de Tsipras.

Si la gauche de la gauche ne tient pas un discours radicalement différent sur la question européenne, il est probable qu’elle sorte profondément déconsidérée : le scrutin législatif espagnol de l’automne sera à ce titre extrêmement significatif, en fonction du score de Podemos, dont le leader s’était affiché avec Tsipras, après le succès obtenu lors des élections municipales. Mais plus globalement, on peut craindre que le discours de changement soit sorti globalement affaibli par cette séquence. Et, avec un climat économique un peu moins mauvais, le risque est que les électeurs se contentent de choisir entre les deux variantes de l’eurolibéralisme puisque voter pour changer ne produit aucun changement. Et cela est particulièrement vrai pour la question de la sortie de l’euro, qui est sans doute sortie affaiblie.


En gagnant en janvier, puis lors du référendum, Syriza avait produit un immense espoir pour tous ceux qui veulent enfin sortir de l’impasse des deux variantes de l’eurolibéralisme. Mais, en trahissant cet espoir, on peut craindre que cela renforce l’enfermement de nos vies démocratiques.

80 commentaires:

  1. En disant que « la gauche de la gauche s’est discréditée », vous manquez de nuance. Car la gauche de la gauche est plurielle, et il y a depuis toujours des différences concernant l’euro. Ainsi, le M’PEP, qui fait partie du FdG, dénonce l’euro depuis longtemps. Et les discours de Mélenchon ou de Coquerel (qui contrairement à Tsipras n’excluent pas une sortie de l’euro) sont différents de ceux de Pierre Laurent. Vous ne pouvez pas mettre tout le monde dans le même sac ! Même au sein de Syriza, il y a la plateforme de gauche, qui représente environ 30 % de ce parti et qui a dénoncé l’accord du 13 juillet dernier. Il sera d’ailleurs intéressant de voir ce qui va se passer, car une rupture semble inévitable. Il faudra voir alors comment évolue la gauche de Syriza, quel succès elle obtient en préconisant une sortie de l’euro. Loin d’être discréditée, la gauche de la gauche peut au contraire tirer les enseignements de ce qui vient de se passer. Le débat est désormais ouvert au FdG.

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    1. Le Parti de l’émancipation du peuple (ex. M’PEP) ne fait pas parti du Front de Gauche, justement à cause de ses positions trop tranchées sur l'UE et l'Euro. Il a soutenu le Front de Gauche en 2012, avant de s'en éloigner depuis.

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    2. IL y a des milliers de désaccords entre les courants de gauche, mais pas sur l'idée que la nation = nationalisme.

      Et critiquer l'euro, et vouloir en sortir, c'est pas la même chose.

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    3. @AS,

      Dire nation = nationalisme c'est réduire l'idée de nation à une seule conception de celle-ci (Fichte), faisant l'impasse sur la nation républicaine française. Ce débat date, en France à tout le moins pour sa formalisation la plus précise, de la fin du XIXème. Donc non, la nation ne signifie pas nationalisme, et il faudrait encore définir la notion de nationalisme.

      Vous trouverez le mot nation au sein des articles 2, 3, 4, 11, 13, 16, 20 de la Constitution de 1958. Notre constitution est-elle pour autant nationaliste ?

      On en revient toujours au même point, les définitions...


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    4. @ 1984,

      Il faut dire ça aux gauchistes... ce sont eux qui amalgament : nation & nationalisme.

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    5. Leulier17 août 2015 08:42
      Le M'PEP ne fait peut-être pas partie du FDG mais il fait tout de même partie de la "gauche de la gauche" dont parle Laurent Herblay dans son billet. De plus, il est proche du FDG dont il est l'allié sur le plan électoral.

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    6. Stop : arrêtez d'écrire des sottises sur le M'pep.
      1/ Le M'pep ne fut pas un allié électoral du FdG. Lisez au moins les communiqués pour vous rendre compte des désaccords.
      2/ Le M'pep n'a pas donné de consigne de vote en 2012. jamais le bureau politique n'a fait un appel pour un soutien à Méluche and co. Du reste, Jacques Nikonoff le chef a soutenu Dupont-Aignan.
      3/ Le M'pep est mort. Ce n'est plus un mouvement, c'est un parti politique, le P.E.P. qui avait des candidats aux dernières élections.
      4/ Le M'pep a travaillé et le P.E.P. travaille avec des partis politiques en Grèce qui ne sont pas de la gnognotte, autres choses de ce que vous appelez la gauche de la gauche. Avec tous les partis de droite avec les gaullistes libres pourraient travailler (au lieu de se servir de la situation grecque comme une arme des apologistes d'idéologies qui deviennent de plus en plus mal définies), avec tous les partis de la gauche de la gauche de la gauche appartenant encore (combien de temps ??) à Syriza.
      4/ Lien vers le Parti de l'Emancipation du Peuple : http://www.m-pep.org/
      Autre chose : Un front unique, ça vous parle ? L'E.A.M., ça vous dit quelque chose ? L'appel de Mikis Theodorakis, vous en faites quoi ? La résistance s'organise en Grèce, vous le savez ? Pas qu'autour de Zoé, Panagiotis et Yanis...
      Vous êtes encore les Frenchies de rater quelque chose, vous à qui a été pourtant lancé un appel au Parthénon, il y a 4 ans, ainsi qu'' à tous les autres peuples d'Europe...
      Pour info, je ne suis pas au M'pep. Je milite en Grèce.

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  2. Il manque une chose essentielle à la gauche de la gauche : la notion de patriotisme est encore taboue et interdite pour elle, car trop connotée négativement.

    C'est ce tabou qui l'empêche de rompre franchement avec les bureaucraties transnationales mortifères que l'UE a mises en place.

    Ceux qui comprennent que le patriotisme n'est pas à l'opposé de l'ouverture aux autres, mais au contraire la condition permettant d'être ouvert sans hypocrisie, prennent le chemin de la liberté et de l'indépendance.

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    1. Il manque un tas de choses essentiels aux courants de gauche.

      Pour les gauches : la nation, c'est nationalisme/fachisme ET "le cadre national" serait favorable exclusivement aux riches ; le protectionnisme, c'est aider les riches locaux et combattre les pauvres des pays étrangers. Etc.

      Ils se sont construits une véritable prison mentale qui interdit toute élaboration de solutions.

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  3. @LH,

    Je ne vois pas précisément par quel mécanisme les convictions acquises à ce jour par les électeurs français critiques de l'euro-libéralisme pourraient tout à coup se volatiliser en vertu des actes d'un dirigeant grec.

    Pour ma part, l'échec ou ralliement de Tsipras ne change rien à mon analyse de la nature de l'UE et à la nécessité de se désarrimer du machin et de l'Euro. Cet échec renforce même mes convictions à l'égard de l'UE et de l'Euro, voyant à quel point l'UE est agissante, et j'ai tendance à croire qu'il en va de même pour les personnes avec qui je discute de ce sujet dans mon entourage.

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    1. La bêtise de Tsipras va alimenter le dégoût du "tous pareils" ; à quoi bon voter pour qui que ce soit ? ils ne font pas ce qu'ils disent.

      Et pire encore, la bêtise de Tsipras envoie le message qu'une sortie de l'€uro (et de l'U.E.) doit être bien terrible pour que le gouvernement grec préfère avaler son siège de 1er ministre plutôt que tracer sa route ailleurs.

      Les agissements hasardeux de Tsipras brouillent un grand nombre de repères !
      (pas pour vous, nous en sommes fort aise)

      Et si -je dis bien SI- une majorité de Français sont anti ultra-libéraux, chacun donne à cette affirmation un sens différent.

      Et aussi beaucoup de Français, au moins la moitié, n'ont toujours pas compris que l'U.E. et l'ultra-libéralisme, c'est la même chose.

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    2. @AS,

      "La bêtise de Tsipras va alimenter le dégoût du "tous pareils" ; à quoi bon voter pour qui que ce soit ?"

      Vous pouvez quantifier le phénomène et le décrire concrètement pour ces individus promptes à modifier leur souhaits et analyses en la cause ?

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    3. bien d'accord avec toi. L'histoire grecque renforce la perception négative de l'UE. Et ce n'est pas parce que Tsipras a cédé que l'on va s'avouer vaincus!

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  4. "Religion européiste", on peut tout aussi bien parler de religion souverainiste.

    Comment voulez vous être entendu en caricaturant les autres points de vue de la sorte ? Vous ne convaincrez que vous même.

    Vous passez votre temps à traiter d'obscurantistes ceux qui n'adhèrent pas à votre religion gaulliste.

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    1. Monsieur Herblay explique très bien que Tsipras qui voit parfaitement que l'austérité n'est pas une bonne politique, préfère conserver son dieu €uro plutôt que de changer de politique qui ne fonctionne pas.

      Nous parlons de religion européiste et de dieu-€uro non pas parce que des gens ont des avis différents, mais bel et bien parce que les eurobéats et les eurocrates agissent en obscurantistes fanatiques.

      Même lorsqu'ils voient d'eux-mêmes que quelque chose ne va pas, ils ne veulent pas modifier leur logiciel interne d'interprétation du monde.

      Nous argumentons à longueur d'années et vous caricaturer nos idées à longueur d'années. C'est vous qui méprisez les gens qui ne pensent pas comme vous.

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    2. @ Abd_Salam 17 août 2015 10:46

      Dans cette affaire, la mauvaise foi, le cynisme et la bêtise l'emportent. IL suffit, comme nous le savons, de réfléchir moins de cinq secondes pour comprendre que la monnaie unique est une hérésie, tout comme la banque centrale européenne*.
      Prenons l'exemple de deux entreprises concurrentes sur le même secteur : la première paie ses salariés cent cinquante euros par mois, la seconde mille deux cents. Quelle est selon vous celle qui va capter l'ensemble des clients et quelle est l'entreprise qui va disparaître ? Ramenez la conclusion à notre merveilleuse histoire européenne et vous trouverez des dizaines d'exemples qui prouvent que l'UE est une construction d'une imbécillité rare, d'une capacité de destruction économique et sociale sans égale.

      Si nous revenons en arrière, si certains pays avaient pour objectif de construire une union équilibrée, il y avait deux chemins possibles : 1. mener des politiques de convergence des sociétés sur une durée longue, 2. passer en force pour réaliser cette union à toute vitesse en naviguant à vue au gré des pressions géopolitiques extérieures et en ne laissant pas le temps aux sociétés de s'adapter et de choisir du type. Une sorte de pari du type : "ça passe ou ça casse". Nous avons le résultat sous les yeux en les mêmes continuent à s'enferrer et à nous enfermer. Pour combien de temps et à quel prix ?

      *Ces règles sont le fruit (pourri) de la vision idéalisée et dogmatique de certains technocrates et politiciens vivant dans leur bulle. Remémorez-vous le rôle de Giscard dans ce barnum !

      DemOs

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  5. « entre l’euro et la souveraineté, nous choisissons la souveraineté » (Mélenchon) :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/08/16/coup-doeil-de-retour/

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    1. Il parle beaucoup, Monsieur Mélenchon, mais concrètement ? il veut faire quoi ?

      Mis à part soigner les crises diurétiques et l'abstentionnite aigüe ?

      Concrètement, il entend quoi par souveraineté ? il veut faire quoi ?

      Il fait beaucoup de constats mais ensuite ?

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    2. Lisez l'article de son blog, c'est assez clair il me semble. Il dit que la gauche antilibérale doit préparer un plan B (sortie de l'euro) et ne pas hésiter à y recourir en cas d'échec des négociations avec l'UE. Il dit donc très clairement que, placé dans la situation de Tsipras, il ne capitulerait pas.

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    3. Donc il n'a pas évolué depuis la dernière fois... il croit toujours "qu'une autre U.E. est possible" ET va perdre un temps précieux à essayer de négocier !

      Cela dit, il entends quoi par souveraineté ?...

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    4. P.S. : à Moi,
      quand une personne pose des questions, c'est pour avoir des information EN PLUS...
      Alors inutile de répondre : lisez l'article de son blog.

      Bref mes questions restent les mêmes : concrètement, que veut faire Mélenchon ?

      C'est bien il emploie le mot "rupture", mais quelle rupture ?

      C'est stupide, il parle de rupture conditionnelle... si on le force à partir (on accepterait pas ses solutions raisonnables).

      Il parle d'Europe allemande, ce qui est stupide ; c'est l'Europe des traités qu'il a voté lui-même !

      Mais encore et toujours, concrètement ?
      Quelqu'un aurait PLUS D'INFORMATIONs ?

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    5. Il botte en touche, Méluche. Facile de dire des p'tits trucs sur la souverainété. Le jour où il dira que "S'en sortir, c'est sortir de l'Euro, c'est sortir de l'UE, c'est sortir de l'OTAN", je me fais moine (dans un monastère orthodoxe grec...). Méluche, il est comme Tsipras : il a une grande affiche d'Obama et une autre de Syriza Hope au-dessus de son lit.

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  6. @Abd_Salam17 août 2015 11:50

    C’est toujours mieux que le FN qui, lui, va perdre un temps précieux en organisant un référendum et en essayant de négocier avec d’autres pays un départ groupé de la zone euro !

    Je ne dis pas que je suis totalement d’accord avec Mélenchon, mais ce qu’il propose est tout de même très différent de Syriza ou de Podemos qui n’ont jamais envisagé de quitter l’euro.

    @ Laurent Herblay

    Peut-on dire franchement, et longtemps à l’avance, que l’on va sortir de l’euro ? Je m’explique : si un parti en passe d’accéder au pouvoir annonce qu’il est décidé à sortir de l’euro, il va déclencher un phénomène de spéculation et de fuite des capitaux avant même d’arriver au pouvoir. Ne vaut-il pas mieux, dès lors, envisager la sortie de l’euro comme un plan B mais sans l’annoncer comme une décision déjà prise ?

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    1. @ Moi,

      En quoi procéder à un des négociations (plan A) et ne pas prévoir concrètement de sortie de l'eurozone (plan B) est différent de Syriza ?

      En quoi laisser aux eurocrates le temps de bloquer l'économie française et différent ce qu'à fait Tsipras (blocage de Target2 et d'ELA) ?

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    2. Mais si, Mélenchon prévoit un plan B et il a l'intention de l'appliquer si nécessaire.

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. P.S. : j'ai compris que Mélenchon semble vouloir envisager une sortie de l'U.E. si on le force... la toute petite différence avec Tsipras.

      Mais SI on lui laisse pas le choix seulement.

      Et en ayant laisser largement le temps aux eurocrates de démolir l'économie française durant la phase "négociations".

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    5. @ Moi,

      Mélenchon prévoit de prévoir un plan B...
      (suis-je plus clair là ?)

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    6. Bref, Mélenchon serait laminé par les sabotages des eurocrates et par la fuite des capitaux...

      Avant de réfléchir à la teneur de son plan B.

      C'est pas pour rien que je dis : quel est CONCRETEMENT le plan B de Mélenchon ? pour savoir s'il y pense vraiment...

      Ou s'il essaie de refaire exactement la même blague que Tsipras, avec par contre, la volonté de partir SI et seulemlent SI on lui laisse pas le choix.

      Ce qui implique de réfléchir au plan B qu'après l'échec des négociations.

      Bref, Melenchon n'a rien appris de l'expérience de Syriza s'il veut négocier (refus total des eurocrates de négocier).

      Non prise en compte des sabotages organisés par les eurocrates, non prise en compte de la fuite des capitaux.

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  7. Parler de gauche et de droite est une erreur tragique ! Nulle droite et nulle gauche n'a le pouvoir de briser le cercle maléfique autour duquel la gauche et la droite de gouvernement ont fait l'union sacrée depuis plusieurs décennies ! Tout cloisonnement affaiblit ... L'heure est grave.

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    1. @Pietro

      "Parler de gauche et de droite est une erreur"

      Tout à fait d'accord avec vous, ces notions sont dépassées ou plus précisément n'ont plus vraiment de sens en 2015 !

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    2. Cette affirmation traduit un manque cruelle de culture politique... rien d'autre.

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    3. Cette affirmation traduit quant à elle un manque de sens historique ... et de sens politique aussi :)

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    4. C'est ça. Pietro, c'est ça.

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  8. Si Mélenchon a un plan B précis, il ne va pas donner les détails, pas plus que Varoufakis n'a crié sur les toits comment il avait conçu son plan de sortie. Il faut vraiment ne pas avoir une once d'esprit stratégique pour divulguer sa stratégie à l'adversaire.

    Par ailleurs, d'autres monnaies nationales ou locales peuvent être émises sans sortir de l'Euro, les traités ne l'interdisent pas :

    Une monnaie fiscale décentralisée – qu’elle soit nationale, régionale ou locale, car il est parfaitement possible d’envi-sager une pluralité d’échelles d’émission, dès lors que celles-ci sont adossées à des recettes fiscales anticipées – est tout d’abord un crédit de court terme moins cher que celui qu’offrent les marchés financiers. Mais elle peut aussi s’assigner un objectif plus ambitieux et devenir un moyen de paiement à part entière, une monnaie complémentaire circulant durablement au sein de l’économie locale, en parallèle à l’euro.

    http://www.veblen-institute.org/De-la-monnaie-unique-a-la-monnaie

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    1. Vous avez raison, au sein de l'U.E, il n'y a pas de débat démocratique... les eurocrates sont nos adversaires.

      Les programme politiques nationaux doivent se forger et se décider dans le plus grand secret...

      Le cadre européen, c'est la guerre.

      (sans ironie)

      Par contre, de là à dire que les traités européens n'interdisent pas d'avoir une monnaie parallèle... j'ai un doute.

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    2. L'article indiqué en lien est complètement con...

      A quoi servirait de créer une monnaie parallèle qui fonctionne exactement comme l'€uro ?

      Bon, les auteurs expliquent bien qu'ils partagent les mêmes postulats idéologiques des européistes et eurocrates (il faut contraindre les Etats à une discipline budgétaire -par exemple-), ceci explique cela.

      Mais c'est se pisser dessus de rire, la valeur de l'€uro n'est pas adaptée à l'économie grecque ; solution créer une monnaie nationale grecque qui aurait la même valeur que l'€uro !

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    3. La même valeur que l'€uro et qui impliquerait la même politique austéritaire.

      Excellent.

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  9. Je ne comprends pas comment on peut encore parler des heures de Mélenchon et imaginer un seul instant :
    1) qu'il puisse arriver un jour au pouvoir ou peser un tant soi peu sur les décisions prises
    2) que même si par le plus grand des hasards le 1) se réalisait, qu'il changerait quoi que ce soit.
    Il baisserait son froc encore pire que Tsipras ! Le mec il a fait toute sa vie au PS (autres nom des fossoyeurs) et d'un coup il se réveille, lol !

    Le gars Mélenchon est trop content de se voir accordé une place de choix dans ce grand cirque médiatique en jouant le "passionario de la gauche de la gauche". C'est du flanc absolu tout ça, il me fait pitié ce gars.

    L'offre politique de la "gauche de la gauche" (déjà utiliser ce terme c'est rentrer dans leur jeu...), ne serait-ce qu'un minimum social et contre l'ultra-libéralisme actuel est complètement étouffée, car tout est trop bien verrouillé.

    Je vais cependant de ce pas aller voir ce que racontent le MPEP que je ne connaissais pas, première fois que j'en entends parler ?

    ***Jacko***

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    1. Sans doute que Mélenchon a peu de chance d'arriver au pouvoir en 2017. Mais y a-t-il davantage de probabilités que Marine Le Pen ou Dupont Aignan arrivent au pouvoir en 2017 ? A mon avis,non.

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    2. On est bien d'accord, même si MLP a elle des chances de passer le 1er tour (mais pas le 2ème).
      Au passage, elle fait aussi partie du grand barnum.

      ***Jacko***

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  10. "Mais c'est se pisser dessus de rire, la valeur de l'€uro n'est pas adaptée à l'économie grecque ; solution créer une monnaie nationale grecque qui aurait la même valeur que l'€uro !"

    Pauvre Salam, tu n'as compris au principe de diverses monnaies dans l'Euro, même Sapir et Lordon proposent quelque chose approchant cette démarche.

    Ce sont tes commentaires qui sont complètements cons.

    Tu constitues le repoussoir parfait pour faire fuir ceux qui sont critiques sur le fonctionnement actuel de l'Euro. Tu es tellement borné et fanatisé que tu n'as aucune chance de convaincre et changer le cours des choses.

    Reste dans ton coin à éructer et aboyer comme un roquet ridicule, tu n'es qu'un triste imbécile.

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    1. tu ne réponds pas à mon objection...

      A quoi servirait de créer des monnaies parallèles qui ont la même valeur que l'€uro et qui restituent absolument aucune liberté de manoeuvre aux Etats (continuation des politiques austéritaires) ?

      Tout l'intérêt théorique des monnaies parallèles -ou de refaire de l'€uro une monnaie commune- serait de soulager les Etats, pas de faire doublon avec l'€uro.

      Si c'est pour que dorénavant, on fasse comme d'habitude ; l'intérêt est au mieux sacrément limité !

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  11. Je me demande où est l'intérêt de se demander si Mélenchon va faire ceci ou bien cela ou encore ceci-cela. Alors que la responsabilité de la monnaie unique est connue depuis longtemps, il n'a rien fait, trop occupé à se maintenir sa place et celle de ses amis dans son propre mouvement. Respectant les engagements, je ne dirai rien sur ses adhérents et ses partisans, mais je les invite à ouvrir les yeux pour se rendre compte que Mélenchon, tel un Hollande bis, ne fait que stériliser les voix de ceux qui votent pour lui.

    DemOs

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    1. @Demos,

      Jusqu'ici il me semble bien que malgré de grandes envolées et de formidables déclarations, Mélenchon a appelé à voter Hollande. C'est ainsi qu'en 2012, dès 20h01...

      https://www.youtube.com/watch?v=MMURuQ_d_Gw

      Vous noterez le :

      "Ne demandez rien en échange..." (0,38 min)

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  12. Le problème c'est que la Grèce reste assez souveraine pour réformer sa fiscalité, faire payer un peu plus d'impôts aux nantis et elle ne l'a toujours pas fait, ni même Tsipras.

    Si le FN gouverne, croyez vous qu'il usera de la "souveraineté" retrouvée pour établir une fiscalité française plus équitable ?

    La situation actuelle n'empêche pas le gouvernement francais de lutter contre la corruption, qu'attend il ? C'est pas la sortie de l'Euro qui règlera ce problème.

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    1. Ignorez-vous vraiment le bras de fer entre Tsipras et les fanatiques eurocrates qui refusent que le 1er ministre grec augmente de 2 point le niveau de prélévement sur les revenus des riches ?

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    2. Les nantis en Grèce ? C'est reparti... Je vois poindre les coupables.
      1/ Vous êtes-vous demandé... avez-vous cherché pourquoi il est impossible de demander aux armateurs de payer leurs impôts ?
      2/ L'Eglise Orthodoxe aussi sans doute ? C'est très bien qu'elle soit riche : elle est la première des premiers résistants. Nous avons besoin d'elle, c'est toujours une pionnière en matière de résistance. Elle a déjà commencé son job. Elle a notamment retiré ses bureaux de Bruxelles, et ce n'est pas fini. En matière de ce que l'UE veut nous imposer en matière d'identification nationale, elle mène la lutte. Vous savez certainement aussi que nous avons quelques soucis avec les Turcs (balades sans invitation au-dessus de notre FIR d'Athènes et notre FIR Nationale, promenades en Mer Egée pour prospecter le gaz de nos amis chypriotes, israéliens et égyptiens, promenades des trafiquants turcs pour éperonner les bateaux de la gendarmerie maritime et promenades de bateaux militaires turcs toujours sans invitation etc). L'EGLISE ORTHODOXE EST UN REMPART, ça nous suffit amplement que la charia soit applicable dans notre Thrace grecque occidentale, nous avons suffisamment à faire à défendre nos pomaques grecs qui souffrent des imams turcs (pour qui les jolis foulards brodés des Balkans ne sont pas assez religieux) et des instituteurs turcs (qui refusent maintenant que l'instruction soit faite en grec).
      Voilà, c'était un topo sur la souveraineté... une part oubliée, maintenant que s'ajoute le régime made in UE.

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    3. Le système clérical grec n'est pas homogène.

      Il existe 3 ou 4 église autocéphales grecques... très pauvres, du moins qui vivent sous perfusion des impôts grecs.

      Quitte à prétendre être Grec, faudrait au moins savoir ça...

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    4. OK, j'aurais dû écrire "Eglise de Grèce", autocéphale (reconnue par la patriarcat de Constantinople), et "Eglises dépendant du Patriarcat de Constantinople", dont "on" dit trop souvent qu'elles sont riches, au lieu d'écrire l'Eglise Orthodoxe... Erreur de traduction.
      1/ Je n'ai pas parlé du système clérical...
      2/ C'est le Secrétariat général aux Affaires Religieuses du gouvernement grec qui fixent les paies des ecclésiastiques séculiers de Grèce, pour l'Eglise Grecque.
      3/ Si j'avais écrit Église orthodoxe grecque, oui je me serais sérieusement trompé... et là, il eut fallu parler de plusieurs Eglises autocéphales.
      4/ Vous me semblez confondre églises autocéphales et exarchats, pauvre, eux.

      Je ne reviendrai pas là. Bien à vous.

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    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. Au lieu de vous fatiguer les méninges avec la gauche de la gauche, merci de parler des partis qui résistent en Grèce, qui ne sont pas à gauche de la gauche, ni à droite de la droite, ni à l'extrême-gauche de l'extrême-gauche, ni à l'extrême-droite de l'extrême-droite (en Grèce, il y autant de partis politiques que de succursales du Crédit Agricole en France), qui sont simplement en train de former un front...

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  14. Anonyme17 août 2015 15:46

    Pourquoi n'y a t il toujours pas de cadastre et qu'il faut tout payer en liquide en Grèce ?

    On s'en fout de l'église et de ses prétendues bonnes œuvres pour cacher sa corruption, les mafias et sectes font pareil.

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    1. https://e-justice.europa.eu/content_land_registers_in_member_states-109-EL-fr.do?clang=fr

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  15. Bon je pense qu'il faudrait recentraliser le débat. On ne cherche pas à savoir si la "gauche de la gauche " c'est fourvoyée mais plutôt de savoir si la France peut elle incliner la construction Européenne au regard de ses propres fondamentaux. Nous sommes et restons la 2eme économie européenne membre permanent du CS de l'ONU et, malgré tout le pessime ambiant, dans le top 7 des grandes puissances mondiales. Il faut à la France une nouvelle politique européenne, issue du Peuple et correborant les valeurs que nous partageons.

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  16. " (Au moment de la création de la monnaie unique) la principale critique qui était faite à l’euro, peut être résumée en deux phrases : il allait placer des nations dont les vies économiques et sociales différaient profondément, sous les décisions uniformes d’un pouvoir monétaire centralisé. Il en résulterait inévitablement des distorsions lesquelles aboutiraient à des tensions insupportables. La Commission européenne, agacée, comprit qu’il ne suffisait pas de déconsidérer les détracteurs de l’euro. Elle leur opposa une autre théorie « scientifique » : la monnaie unique, publia-t-elle, loin de créer des distorsions entre pays européens, sera au contraire un facteur irrésistible de « convergence » économique et sociale."
    Extraits d'un article intitulé l'Europe de Jean Monnet est morte" par Michel Pinton à lire sur le site lescrises.fr.

    DemOs

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  17. Franchement, le niveau des commentateurs ici, c'est trop du bullshit, à vomir.

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    1. http://www.topontiki.gr/article/139652/varoyfakis-mnimonio-tha-efarmostei-apo-mia-kyvernisi-poy-den-pisteyei-ekdikitiki-i

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    2. @ Moi

      Notez que je cite Aurélien Bernier (et j’ai déjà parlé du M’PEP ou de Nikonoff, avec qui j’ai débattu il y a quelques temps), en montrant justement que toute la gauche de la gauche ne s’est pas discréditée, mais il faut convenir que la grande majorité l’est. Merci pour le lien vers le billet de Mélenchon. Il est malheureux qu’il n’ait pas défendu cette idée en 2012. Et puis désolé, les discours un peu trop ambigus, venus d’amis de M Tsipras, je vais avoir du mal à y croire.

      Pas faux sur le référendum. On peut considérer que la présidentielle serait l’équivalent du référendum. Bonne question sur l’euro. J’ai tendance à penser qu’il faut l’expliquer en amont, faire la campagne dessus. Je préfère l’honnêteté. Je pense que c’est plus simple et qu’ici, le bénéfice de l’ambiguité n’est pas évident.

      @ Anonyme 15h17

      Merci pour les précisions

      @ Marc

      Très juste

      @ 1984

      Je ne dis pas volatiliser quand même, mais je pense que cette séquence ne nous sert pas, malheureusement, sans rien changer à mon analyse et à mon combat. Ce qui doit nous amener à réfléchir à notre façon de combattre.

      @ Abd Salam

      Bien d’accord

      @ Démos

      C’est juste

      @ Pietro

      C’est juste aujourd’hui. Mais comment se rassembler ?

      @ Jacko

      Pas faux. Mélenchon est hors champ des possibles

      @ Anonyme 15h06

      La troïka refuse que la Grèce fasse contribuer les plus riches davantage. Les PO tournent à 46% en Grèce aujourd’hui, un des plus forts niveaux de l’UE.

      @ Anonyme 15h31

      Je veux bien avoir des précisions

      @ Benju

      Nous pouvons faire ce que nous voulons

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  18. ce qui m'étonne toujours un peu dans le sujet politique, c'est qu'il puisse encore être possible de différencier des modèles de partis politiques construits sur des bases du début du siècle précédent pour les dupliquer à notre actualité..

    le monde a totalement changé, les "réformes " se succèdent au "réformes", les lois se succèdent au rythme de l'actualité....journalière, à un tel point qu'arrêter ne serait ce qu'un an pour réfléchir serait considéré comme un recul vers l'âge de pierre.

    Et pourtant on continue de parler de gauche, de droite, de centre comme s'il était possible de les différencier autrement qu'à la marge (et encore par politesse pour tous les militants de chaque côté), alors que dans le même temps, tous les "modérés" de chaque bord estiment que les extrêmes de gauche et de droite sont de même nature, comme s'ils étaient les points les plus excentrés d'une ligne de cercle......

    mais je comprend parfaitement qu'un politologue professionnel puisse continuer à les voir, puisque c'est son gagne pain,

    la différence entre gauche et droite tenait en 3 points :
    - nationalisation-privatisation
    - libéralisme - collectivisme
    - centralisation - décentralisation

    ( ce n'est pas de moi, c'est tiré de "les droites d'aujourd'hui de René Rémond) mais ça me va bien, donc je cite..

    alors que dire de syrisa et de tout ce qui y ressemble en France et ailleurs.

    1° les têtes de liste ont quand même essayé de se battre pour obtenir autre chose qu'une austérité issue de tromperies des prédécesseurs, alors quoi qu'on en dise, se battre au lieu de crever la bouche ouverte, c'est quand même déjà ça

    2° il me semble que personne n'était dupe sur le fait que négocier une autre politique en restant dans l'euro, était techniquement injouable

    3° avoir abandonné quand on est un pays de 10 millions d'habitants déjà rincé quand 18 autres pays parmi lesquels la France, l'Espagne et l'italie (zone de 200 millions d'habitants à la grosse louche) en état de décrépitude budgétaire avancée renâclent à vous aider de leur caution, je ne vois pas de discrédit si particulier in fine.

    La lutte est terminée, syrisa a perdu, la seule chose à reprocher à tsipras, c'est juste d'être encore là à argumenter l'impensable d'il y a 6 mois

    à une époque d'individualisme forcené, de classe sociale unique dite "moyenne" il me semble difficile qu'un parti "gauche de gauche" (ou toute autre appellation qui vous convient) qui est sensé prôner le partage, la redistribution, le resserrement des inégalités, le contrôle des instruments de décision pour un modèle de société renouvelé.................tout en restant dans une zone supra nationale" libérale financière déviante" qui a justement capté tous les outils de pouvoir puisse durablement continuer à marcher sans se crocheter les jambes.....

    Stan

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  19. le parti qui saura faire une synthèse entre tous ces points : conduite de projet national pour un maintien de l'équilibre des forces vives de production et du tissu social, dans un contexte d'internationalisation des échanges commerciaux. Il n'y a aucune raison que ce ne soit pas possible. Il faudrait juste déployer beaucoup plus d'énergie que de se contenter d'aboyer avec la meute bruxelloise et d'aller au pied au coup de sifflet...

    - sur la base de contrats d'échanges bilatéraux ciblés et équilibrés pays par pays

    - de taxation à l'import de produits concurrentiels ou de rattrapages de distorsion de concurrence dès lors que nos filières sont étoffées...

    - de la réflexion d'un projet long terme qui définissent des axes de redéploiement industriels (on parle beaucoup des énergies propres, de valorisation des déchêts) et de reprise de certaines filières de production garantissant une forme d'autonomie, ce qui suppose quelques investissements soutenus au lieu de disperser le fric en CICE ou pacte qui partent dans les soutes des multinationales sans jamais savoir ce qu'il est devenu après consolidation...

    - reprise en main des filières stratégiques comme l'énergie et les infrastructures et de la formation et de l'éducation, pièces essentielles d'un dynamisme d'avenir et d'attirance des capitaux et des investissements

    ce parti là, qui n'existe pas encore, saura alors proposer un morceau d'espoir à sa population qui est frustrée d'action dans un cadre où toute création utile est quasi vouée à l'échec tant le ticket d'entrée dans la filière est très cher...

    je rappelle que je soutiens les idées comportant des mots grossiers comme souverainisme, protectionnisme, échanges internationaux complémentaires et contractualisés..

    ce modèle alternatif consiste à autre chose que ramener sa gueule devant une caméra, grâce à un texte pondu par un service communication, dans une optique de très court terme de captage de voix pour le futur scrutin...
    Ca nécessité un peu de boulot...

    autant dire que ce n'est pas pour demain, les expédients pour les paradis artificiels ont encore de beaux jours devant eux


    Stan

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    1. Le triomphe écrasant des pires idées de droite et le degré zéro réflexion des politiciens de droite ET de gauche ne doit pas amener à la conclusion que droite et gauche n'existe plus.

      Cela revient à être soi-même au degré zéro de la réflexion !

      Ce qui se passe n'est même pas nouveau, le triomphe sans partage des classes possédantes ; et ce grâce à la disparition du sens de la mesure chez certains élus de droite, et à la bêtise crasse des élus de gauche.

      Le monde n'a pas changé. Le capitalisme le plus classique, le plus traditionnel, se réalise pleinement car il n'y a plus de contre-poids idéologique.

      Et que tous les outils de contrôle du capitalisme ont été jetés au prétexte de modernisme !

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    2. Les pires réactionnaires sont parvenus à faire croire qu'un retour au capitalisme des années 1800/1850 serait la marche inéluctable du progrès !

      Jeter les acquis sociaux serait la marque ultime du grand bon en avant du capitalisme !

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  20. ABD SALAM

    " Cela revient à être soi-même au degré zéro de la réflexion !...."

    doucement les basses monsieur, le fait que vous ayez de bonnes lunettes pour voir des différences, ne signifie en rien que vous avez de meilleurs synapses..

    maintenant, ne vous connaissant pas, je n'infirme pas non plus l'éventualité que vous soyez sorti de la cuisse à Jupiter

    rien à dire sur le reste, c'est votre idée...

    Stan

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    1. Ne prenez pas mon propos pour une insulte personnelle.

      C'est l'époque qui veut que NOUS tous prenions des vessies pour des lanternes.

      C'est le courant qui nous emporte tous, les idées qui sont dans l'air du temps : plus de droite, plus de gauche.

      Ce qui rends toute prise de recul encore plus difficile que jamais.

      L'idée qu'il n'y a plus de droite, ni de gauche est le degré zéro de la réflexion. S'y laisser prendre est malheureusement humain.

      C'est comme de parler d'intensification des échanges commerciaux. Quand la seule chose qui augmente sont les importations.

      L'importation est un mouvement à sens unique.

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    2. La propagande ultra-libérale est une nasse dont il est très difficile de s'extraire, pour prendre la moindre hauteur de vue.

      Ne pas se formaliser quand on s'entends parler de degré zéro de réflexion est au contraire une forme ultime d'intelligence et de modestie.

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    3. abd salam

      message reçu, sans rancune et sans animosité aucune

      Stan

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  21. @ Stan

    Vous ne devriez pas répondre à des gens qui ne cherchent en fait qu'à vous casser la tête.

    Si votre réponse est excellente, ils passent à un autre point tout en faisant comme si votre réponse n'a jamais existé.

    Et si votre réponse n'est pas assez bien construite, à ce moment-là seulement, il insiste sur le ou les points faibles de votre argumentaire (ou imprécision dans la formulation).

    Ne nourrissez pas le trolls.

    Ils ne souhaitent absolument pas débattre. Tout au plus ils vous lancent des os à ronger... et s'amusent du spectacle.

    Ce texte est de Abd Salam ne pensez vous pas qu’il devrait suivre son conseil et ne plus répéter en boucle ses idées qui n’appellent souvent pas au débat, ni ne participe à évolution des connaissances comme ces 25 interventions dans ce billet.

    Et s’il dit, par exemple, ce qui pourrait faire débat :

    « Tous les outils de contrôle du capitalisme ont été jetés au prétexte de modernisme ! »

    Pensez vous qu’il sache énumérer ces outils de contrôle ?

    Unci TOÏ-YEN

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  22. • @Stan

    • C’est avec raison que vous dénoncer les partis politiques qui appuient leur programme sur des bases du passés sans tenir compte que des réformes ont modifiées les conditions, mais avec un bémol.

    • Ces réformes étant faites par ces partis qui souffrent de ce défaut, il ne faut pas prendre ces réformes comme une panacée.

    • Ce qui doit être considéré se sont les évolutions essentielles de notre XX° siècle :

    • 1° la solidarité dans la famille ou ses actifs subvenez aux besoins des actifs est devenue une solidarité citoyenne ou les citoyens actifs produisent la richesse nationale faites de biens et services ( les besoins des citoyens) pour la partager avec les citoyens inactifs.

    • 2° l’usage de certains biens et services ne se fait plus uniquement familialement mais de plus en plus mutuellement ou collectivement

    • Hélas notre éducation nationale n’a pas pris en considération les effets induits de ces évolutions si bien qu’elle nous formate à des connaissances empiriques erronées qui sont incapable d’expliquer la réalité de notre vie sociétale pour nous décrire une vie sociétale complexe dans laquelle ses formatés sont incapable de trouvez des consensus tel que.

    • 1° qu’aucun de nous est capable de produire tous ses propres besoins qu’alors les autres produisent pour nous et de notre coté que nous produisons pour les autres.

    • 2° que par l’échange entre nation de biens et services (exportation-importation) les nations produisent aussi pour d’autres et les autres produisent pour elles.

    • 3° que la production pour les autres n’est équitable que si chacun produit dans sa vie pour les autres autant que les autres produisent pour lui toute sa vie où encore : chaque nation doit produire pour les autres nations autant que les autres nations produisent pour elle.

    • Notre éducation nationale aurait due nous parler de ces effets dont il simple de comprendre combien ils sont primordiaux pour expliquer notre vie sociétale aujourd’hui.

    • 1°Le remplacement de la solidarité familiale par la solidarité –actifs/inactifs- où les citoyens actifs, à l’origine de la masse des consommations nationales, cèdent une partie de ces consommations aux inactifs pour leurs -temps d’inactivité- et en conservent une partie pour eux pour leurs temps d’activité. C’est une solidarité par un partage.

    • 2° La mise en commun de certains usages mutuels ou collectifs fait de nous une communauté qui partage ses consommations suivant trois partages d’usage familial, mutuel, collectif.


    • Si notre éducation nationale avait fait son boulot : nous comprendrions alors que la monnaie n’a pas une fonction unique mais des fonctions différentes suivant son usage. En tout cas elle n’est plus une valeur argent ou or. La fonction de la monnaie est soit:

    • 1° dans notre vie sociétale de partage a)entre actifs et b) de partage en usage familial, mutuel, collectifs la monnaie n’est plus une valeur mais l’instrument de ces partages.
    • Puisque toutes les composante du prix des choses peut s’affecter à un partage au profit de soit :
    • A l’usage des inactifs pour leurs temps d’inactivité
    • A l’usage des consommations mutuelles des actifs et inactifs
    • A l’usage des consommations collectives des actifs et des inactifs.
    • C’est ainsi que notre éducation nationale qui n’a pas le sens de la simplification remplace quatre usages par des multitude de composantes d’un prix donnant une valeur à un bien ou un service pour dénaturer la fonction de cette valeur et ne plus être une valeur de partage mais laisser penser à un équivalent d’argent ou d’or.

    • 2° quand il s’agit de faire commerce international la valeur d’un bien ou d’un service n’est plus une valeur de partage mais une valeur d’échange qui ne peut être identique à la valeur de partage dans la nation pour ce même bien ou service.

    C’est cette absence de différenciation entre valeur d’échange et valeur de partage que peut prendre une même monnaie qui est à l’origine de réforme fiscale et sociale dont les effets ont été inverse au effets escomptées.

    Unci TOÏ- YEN

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  23. il n'en reste pas moins vrai que je pense assez fort que l'arrangement qui consiste à persister à la proposition d'une droite et une gauche actuellement, est de l'ordre de la technique commerciale bien connue pour permettre d'enflammer le choix lors d'un vote....

    d'ailleurs la réalité nous rattrape régulièrement avec l'alternance (dans alternance il y a alternative).......tout ça pour arriver au même résultat global, nonosbstant quelques leurres sociétaux balourdés négligemment dans la foule pour émoustiller le quotidien collectif et oublier l'important...

    et ça marche, alors de quoi nous plaignons nous ?

    Stan

    Stan

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    1. @ Stan

      Pour beaucoup de gens, pour l'écrire de manière un peu simpliste, la notion de gauche est celle qui correspond à la solidarité, à la justice sociale, à l'égalité des droits alors que la notion de droite correspond à la liberté, au goût et à la récompense de l'effort, à l'individualisme.

      Mais il n'y a bien sûr pas de consensus sur ce que sont la droite et la gauche, même dans le domaine social. La distinction s'avère difficile puisque que les idées et principes qu'elles promeuvent ont évolué au fil du temps, comme l'a bien expliqué Jean-Claude Michéa, en fragmentant les réponses selon le thème au-delà de cette ligne de partage, pouvant faire passer des "révolutionnaires" pour des "conservateurs" et des "conservateurs" pour des "progressistes". De plus, les partis politiques entretenant sciemment la confusion par démagogie en se réclamant de telle ou telle tendance tout en en bafouant en permanence ses valeurs et principes, il est compréhensible que d'aucuns s'y perdent. Ce qui compte, ce n'est pas donc pas l'étiquette, mais le contenu, c'est-à-dire les idées qu'on porte et surtout celles qu'on transforme en actes. Et y a bien là aujourd'hui des idées et des programmes de gauche et des idées et des programmes de droite.
      Qui pourrait avoir intérêt à laisser croire qu'il n'y a aucune alternative au système actuel ? Qui ?

      DemOs

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    2. Je dirais que si on reste à la surface des choses, on pourrait croire que.

      Mais la conception de "liberté" de gens de droite n'a que peu à voir avec la conception de "liberté" des gens de gauche.

      Et on peut répéter cette précaution pour chaque terme.

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  24. Il y'a quand même grossièrement, deux forces qui s'affrontent depuis, au moins, la Révolution. Les conservateurs et les progressistes.
    Certains partis et même certains politiciens peuvent passer de l'un à l'autre. On les trouve aussi bien sous l’étiquette "gauche" ou "droite", surtout aujourd'hui ou la conversion du PS au "pragmatisme" à rendu caduc cette étiquetage.
    Dans certains sujets importants, ils matérialisent l'antagonisme entre le Capital et le Travail.

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  25. Ça vous plait TeoNeo de croire à cette fable "les conservateurs et les progressistes" qui s'affrontent sur "certains sujets importants". C'est plutôt le contraire que nous voyons, comme en Grèce. Pourquoi ne pas imaginer autre chose ? Les idées de d'Etienne Chouard progressent.

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    1. Le contraire ?

      Donc ce ne sont pas les conservateurs et les progressistes qui s'affrontent.

      Mais les progressistes et les conservateurs. Entendu.

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  26. @ Stan

    Bon résumé, mais difficile d’y répondre. En un sens, c’est le projet de tout le blog, et il faudrait un livre…

    Assez d’accord sur la technique commerciale

    @ Abd_Salam

    Je ne suis pas sûr que les notions de droite et de gauche survivent aux prochaines crises politiques

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    1. Pour le moment, nous n'avons rien inventé de nouveau, il existe les idées de gauche et les idées de droite.

      Actuellement, seule une fraction des idées de droite sont mises en application par l'exUMP et le PS ; c'est un fait.

      Mais ce fait ne signifie pas que les courants de droite et les courants de gauche n'existent plus.

      Et je répète que la situation actuelle n'est que le résultat de l'abandon des outils de contrôle que posséde l'Etat.

      Ce n'est pas l'avénement d'une ère nouvelle qui vient bousculer une organisation. C'est une nouvelle "organisation" qui est le problème.

      Une "organisation" dans laquelle, les outils de contrôle et de bonne gestion des intérêts d'une société sont présentées comme des horreurs, les pires des maux !

      L'Histoire est une éternelle continuation... ce qui se passe actuellement n'a même rien de révolutionnaire : bataille des riches contre les pauvres.

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    2. l'avénement d'une nouvelle ère*

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  27. L'agence seo tunisie est à votre dispostion pour tout besin en référencement naturel et payant.

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