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lundi 7 juillet 2025

Derrière les renouvelables, des rentes indécentes

Alors qu’une partie des Républicains sonne la charge contre les énergies renouvelables, et qu’une nouvelle loi de programmation pluriannuelle de l’énergie, la PPE3, se profile, le débat se durcit. Comme trop souvent, certains s’en tiennent à des postures morales, mais pour qui fait l’effort de rentrer dans le détail des mécanismes, difficile de ne pas y voir une construction qui pose de vrais problèmes.

 


Le pseudo marché des technos apprentis sorciers

 

dimanche 23 juillet 2023

dimanche 18 juin 2023

Bruno Le Maire, l’impuissance faite ministre

Il est loin le temps où Bruno Le Maire pouvait se glorifier de la relative faiblesse de la hausse de l’inflation en France. Depuis, Madrid a fait beaucoup mieux que nous, avec une hausse des prix ramenée à 3% en mai, quand elle reste encore à 5% chez nous. Car outre-Pyrénées, le gouvernement ne se contente pas de parler, il a agi, une chose que semble incapable de faire le locataire de Bercy, dont la plupart des annonces sont au mieux des mesurettes, quand il ne sacrifie pas nos intérêts au statu quo européen.

 


Le ministre qui ne voulait pas vraiment agir

 

dimanche 12 mars 2023

Inflation, énergie, voiture électrique : les 3 nouveaux fiascos de Bruno Le Maire

Pour certains, le ministre de l’économie dégagerait une forme de compétence naturelle, avec son expression policée et sage. Mais en réalité, celui qui est à Bercy depuis près de 6 ans est en échec sur la plupart des sujets. Il ne cesse de se tromper, sur l’impact des sanctions sur la Russie ou l’inflation, et se contente de chercher à rattraper son manque de prise sur le réel par des déclarations creuses ou irresponsables, comme l’a bien montré cette dernière semaine.

 


Agitations verbales et intérêts nationaux oubliés

 

jeudi 5 septembre 2013

Quand les comptes d’EDF révèlent l’énorme scandale de la hausse des prix


Le gouvernement a récemment accordé une double (voir triple) hausse de tarif à EDF, allant plus loin encore que Nicolas Sarkozy, puisque les tarifs vont augmenter a minima de 10% en 12 mois. Pourtant, à examiner les résultats financiers publics de l’entreprise, on ne comprend pas bien pourquoi.



La France, vache à lait du groupe

Les chiffres sont là : EDF n’est plus un groupe hexagonal puisque le chiffre d’affaire réalisé en France ne représente plus que 55% du total, le groupe s’étant établi au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne et aux Etats-Unis notamment. En revanche, la France génère l’essentiel des profits : 67% de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) et 72% du résultat d’exploitation. Quand la France réalise un EBE de 29,9% du CA et un résultat d’exploitation de 19,1% du CA, les chiffres n’atteignent que 20,7 et 11,1% outre-Manche, 10,3 et 4,5% en Italie et 12,1 et 2,3% pour les autres international.



Mais du coup, on se demande bien pourquoi EDF a besoin de monter les tarifs en France, alors son activité y est bien plus rentable que la moyenne (près de deux fois plus qu’en Grande-Bretagne, 4 fois plus qu’en Italie en terme de résultat d’exploitation). Si le groupe poursuit son activité dans ces deux pays, cela montre qu’il y a un intérêt et que donc cet intérêt est encore supérieur en France. Dès lors, les 5% de hausse du 1er août (renouvelable en août 2014) apparaissent comme totalement inutiles et injustes, ne servant qu’à gonfler les profits, comme le montrent les résultats du premier semestre.

La question des investissements

mercredi 14 août 2013

Quelle politique énergétique pour l’avenir ? (1/2)


Pour clôturer cette série de papiers sur l’énergie, qui a traité quelques grands débats (gaz de schistes, énergies renouvelables, libéralisation, pic pétrolier), je souhaite finir sur une vision de ce que devrait être la politique énergétique de notre pays dans les années à venir.



Frugalité et justice sociale

Tout d’abord, je tiens à remercier les commentateurs des différents papiers, qui m’ont permis d’affiner ma vision et de m’apprendre de nouvelles choses. Point essentiel avancé par R.Zaharia, le premier à mettre en avant est la chasse au gaspillage. En effet, aujourd’hui, nous pourrions économiser une grande partie de notre consommation (certains avancent le chiffre de 50%), en améliorant le fonctionnement de notre réseau, en rénovant nos logements et nos voitures notamment. Cette piste là de travail est absolument essentielle et elle n’est sans doute pas suffisamment utilisée aujourd’hui.

Tout ceci s’explique en partie par le fait que nous ne payons pas l’énergie à son juste prix. A partir du moment où une ressource n’est pas renouvelable, qu’elle a un effet néfaste sur l’environnement et que nous n’avons pas de réserves, il est légitime et nécessaire de la taxer pour pousser les acteurs économiques à un comportement frugal et ainsi avantager les énergies renouvelables, respectueuses de l’environnement et dont nous disposons. Pour cette raison, et à titre personnel, je suis partisan d’une taxe carbone, étant donné que l’idée d’un marché des droits à polluer a démontré son échec.

Néanmoins, trois conditions majeures doivent être réunies pour cette taxe carbone. Tout d’abord, elle doit être universelle. Il est totalement anormal qu’aujourd’hui, la majeure partie du pétrole (fuel, diesel pour le transport, kérosène) ne soit pas taxée de la même manière que l’essence des particuliers. La taxe carbone doit être universelle et on pourrait même envisager qu’elle soit plus importante pour le kérosène si les émissions aériennes de CO2 s’avèrent être plus néfastes. Ensuite, elle ne doit pas pénaliser les ménages modestes à court et moyen terme pour leur donner le temps de s’adapter. Enfin, l’Etat doit donner de la visibilité à long terme pour favoriser les investissements.

Quelles sources d’énergie ?

vendredi 7 juin 2013

Le scandale des tarifs de l’électricité





Ubu libéralise l’électricité

Dire que les libéraux osent affirmer que la libéralisation fait baisser les prix. Ce que nous comprenons de plus en plus, c’est que c’est le contraire qui est vrai. Les raisons sont simples : il y a des secteurs économiques où la libéralisation ne peut pas marcher : ce sont ce que l’on appelle les monopoles naturels. Dans ces secteurs, des investissements considérables doivent être réalisés, les économies d’échelle sont également très importantes, au point qu’il serait absurde d’avoir deux opérateurs totalement différents : imagine-t-on deux réseaux de train ou deux réseaux électriques ?

Pourtant, la religion du tout marché a même emporté le Parti Socialiste, qui, contrairement à Nicolas Dupont-Aignan, a accepté les traités européens qui imposent la libéralisation de nos services publics. Et nous arrivons à la situation absurde où l’on sépare EDF de GDF, puis on en extrait ERDF pour gérer le réseau de manière « impartiale » en vue de la libéralisation. Et l’on créé une Commission pour la Régulation de l’Energie pour organiser le tout. Déjà, il n’est pas difficile de comprendre que le nouveau schéma ne sera pas plus efficace que le précédent, tant il complexifie les choses.

En outre, comme il est bien évident que les acteurs privés ne vont pas forcément construire des centrales ou un réseau de transports de l’électricité, il faut imposer aux anciens monopoles de le faire à un prix suffisant pour permettre la concurrence. Mais pourquoi libéraliser un secteur si c’est pour organiser une concurrence totalement fictive ? 80% des coûts ne sont pas concurrentiels. Les groupes ne s’affrontent que sur le terrain de la communication, où les dépenses explosent. Au final, on perd des économies d’échelle, on complexifie le système et on augmente les coûts de tous les côtés !

Un gouvernement qui navigue à vue