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dimanche 27 avril 2025

Sur la route des vacances, tout est politique

Ces derniers jours, un déplacement vacancier m’a amené à faire un long trajet, comme je le fais régulièrement depuis plus de 20 ans. En plus de 800 kilomètres de trajet, quand on s’intéresse à la vie publique, il est frappant de constater comment bien des travers de notre vie politique prennent vie sur un simple trajet en voiture. Prix de l’essence, trajets recommandés, limitations de vitesse le démontrent bien.


 

Recul des services publics et arbitraire omniprésent

 

lundi 16 avril 2018

Macron, vieux concentré d’oligarchie ultra-libérale

Nous sortons d’une incroyable séquence communicante de Macron, démarrée par la longue interview de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 jeudi et poursuivie par l’interview croisée de Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Mais finalement, ce qui est impressionant, c’est à quel point son discours se place dans la droite ligne de ses deux prédécesseurs, Sarkozy et Hollande.


Un enfant de Thatcher, sourd au sort de son peuple

jeudi 23 novembre 2017

Trump, Macron : deux couleurs d’une même politique fiscale oligarchique

Forte baisse de la fiscalité des entreprises (qui passerait de 35 à 20%), forte baisse de la fiscalité des plus riches à travers des dispositifs plus ou moins discrets : voilà le programme fiscal que Donald Trump et les Républicains ont présenté. Quelle ironie de constater la proximité de ce projet fiscal avec la politique mise en place par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir…


Des 1%, par les 1% et pour les 1%

vendredi 10 novembre 2017

Le cauchemar étasunien, conclusion 1/2 : l’horreur de la jungle oligolibérale

Ce panorama en neuf papiers des Etats-Unis en 2017 fait froid dans le dos, quand on rapproche toutes les pièces du puzzle. Il confirme l’analyse faite par Todd dès 2002, que ce pays va décliner au 21ème siècle et sera de moins en moins un modèle. Et quand on cherche à résumer ce qu’est devenu ce pays, un terme s’est imposé à moi : les Etats-Unis sont une jungle oligolibérale.


Le pays où la liberté est devenue un luxe

lundi 6 novembre 2017

Le cauchemar étasunien, partie 9 : une société oligarchique

Et si, de ce triste portrait des Etats-Unis, un point commun liait bien des dérives ? Car finalement, ce qui lie ces inégalités colossales, ces services publics (éducation, santé) privatisés, si chers et si dysfonctionnels, cette démocratie sous influence et cette société de la défiance, c’est une société devenue profondément oligarchique, comme dénoncée par ses promoteurs mêmes.


Des 1%, par les 1%, pour les 1%

lundi 2 octobre 2017

2018 : le budget des riches et du CAC40

Ce n’est sans doute pas pour rien qu’Emmanuel Macron, alors ministre, vantait l’envie d’être milliardaire. Le premier budget de son ère est donc, aussi tristement que logiquement, un budget qui comblera ses amis les milliardaires. Et s’il daigne jeter quelques piécettes au peuple ce n’est que pour détourner l’attention du caractère socialement injustifiable et révoltant de sa politique.


Prendre au peuple pour donner aux oligarques

mardi 11 juillet 2017

Macron, la présidence oligarchique

Bien sûr, tous les gouvernements qui se succèdent depuis près de 35 ans servent d’abord les intérêts des plus puissants. Mais jamais peut-être un président et une majorité n’avaient assumé aussi clairement le fait de rouler pour l’oligarchie, ceux qui réussissent, par opposition à ceux « qui ne sont rien ». Toutes les annonces de politique économique du gouvernement vont dans ce sens.


Tendre avec les gros, dur avec les petits

mardi 6 juin 2017

Comprendre le régime oligarchique : comment la France en est arrivée là ? (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus

Article initialement publié le 14 avril 2013, révisé à l’aune de la (lamentable) campagne des élections présidentielles de 2017.
 

Sans rentrer dans les rhétoriques populistes du « tous pourris », de M. Cahuzac à M. Fillon en passant par tant d’autres, le sentiment d’une classe politicienne déconnectée et présente bien plus pour se servir que pour servir est en passe de faire une quasi-unanimité. Si certains ne se trouvent pas forcément en infraction vis à vis de la Loi, leurs petits arrangements avec l'éthique politique la plus élémentaire, entre conflits d'intérêts et sociétés offshore, ne font qu'accroître la défiance des Français à l'égard d'une classe politique corrompue, si n'est dans les faits, par l'argent, sinon dans l'esprit, par le pouvoir. S’accrocher à la légalité des choses ne fait alors que démontrer la désormais absence de légitimité de ces messieurs qui n’ont plus ni éthique de responsabilité[i] ni éthique de conviction[ii]. Or, pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut revenir quelque peu en arrière.

mercredi 5 février 2014

Néolibéralisme et féodalisme


Billet invité de l'Oeil de Brutus, qui reprend des réflexions – et les élargit – issues d’un billet antérieur publié ici.



Imaginons un instant que nous soyons allés jusqu’à l’extrême logique libérale : tout est privatisé. Par exemple, la sécurité. C’est-à-dire que dans ce domaine (comme dans tous les autres), vous devez souscrire un contrat d’assurance auprès d’une entreprise privée qui en retour se charge d’assurer votre sécurité[i]. Bien évidemment, l’enfant de pauvres n’a pas ce luxe. Il peut donc allégrement se faire tabasser et racketter à la sortie de l’école. En fait, c’est encore plus simple que cela : il ne va pas à l’école puisque celle-ci étant également privatisée, ses parents n’ont pareillement pas les moyens de la lui payer[ii]. Ils n’ont d’ailleurs également pas les moyens de le nourrir : au chômage dans le monde ultralibéral, on ne touche pas d’aides sociales[iii].